#13

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Ce matin, le réveil a été rude. Entre Ringo Starr qui se tapait un solo dans mon crâne et le soleil qui donnait tout ce qu'il avait pour empirer ma migraine, mon envie de mourir était à son apogée. Et c'eta sans compter dur Josh, qui agissait comme une bouillotte géante et qui, en plus, m'empêchait d'aller prendre un aspirine. C'était bien en lendemain de soirée. Et j'avais pas de trous dans la tête, alors imaginez un peu ce que ça aurait été.

Je tentai maintes et maintes fois de me dégager de la carcasse de mon meilleur ami, sauf que... eh bien... je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler une sportive assidue et Josh fait bien le double de mon poids! Nan, sans rire, ce mec est ultra lourd!

Malgré tout, au bout de plusieurs longues minutes de galère, je réussis à me dégager. BOUM! Ça c'était la rencontre de mon cul avec le sol. Mais pourquoi les lits sont aussi hauts même! Ils peuvent pas mettre un matelas par terre comme tout le monde?

Et, évidemment, comme si ma gueule de bois n'était pas assez forte, je vis avec effroi que ma boîte d'aspirine avait rendu l'âme. J'avais découvert le contenu de mon précieux en poudre dans le fond de mon sac.

Bon ben.... pas le choix! Je sortis de ma chambre pour frapper aux portes voisines. Nous étions tous au même étage, il y en aura bien un, qui aura un cacheton à me donner. J'espère juste ne pas tomber sur des inconnus...

Je me dirigeai d'abord vers la porte en face de la mienne, avant de renoncer en entendant des gémissement de l'autre côté de la porte. Je viens d'apprendre deux choses : Framal à une vie sexuelle active et il est très bruyant lors du coït.

Je me dirigeai ensuite vers la porte à côté avant de frapper dessus. J'entendis des grognements puis des pas s'approchant de moi. La personne avait l'air d'excellente humeur! Pourvu que ce soit pas Ken, parce que je risque très sincèrement de m'en prendre une dans la gueule.

La porte s'ouvrit. Je vous ai déjà dit que la chance et moi ça fait un milliard? Un Ken mal coiffé et mal luné me faisait face. Je reculai un peu. Je m'apprêtais à balbutier je ne sais quelle connerie pour partir mais je crus apercevoir un demi sourire lorsqu'il vit que c'était moi. Je pris mon courage à deux mains et je lui fis mon plus beau sourire, espérant repartir avec le saint Graal tant convoité:

"Désolée de te déranger, mais t'aurais pas un aspirine, par hasard? Les miens ont décidé de s'éparpiller au fond de mon sac. Ils sont en poudre et je pense que ça marchera pas pareil si je les prends par le nez..."

Il mis un temps à analyser mes paroles. Il me regarda avec insolence et dit:

"Bonjour déjà..."

Euh.... erreur 404, page not found! C'est quoi cette voix, putain de merde! Respire Mimie! J'agrandis mon sourire et dit:

"Bonjour!

-Le mot magique maintenant?

-S'il te plait?"

Ken se frotta le visage en soupirant. Il avait l'air d'un ours. Il se dirigea vers sa table de chevet en maugréant contre mon côté bourrin dès le matin. Je le fixais tandis qu'il fouillait dans les tiroirs.

Ah... je venais de remarquer qu'il ne portait qu'un caleçon. Ok, j'avoue! Là j'ai un peu chaud. Mais c'est pas ma faute! On va pas se mentir, il est plutôt pas mal formé le Fennec, pas mal du tout même.

Je mis aussi un temps avant que mon cerveau se reconnecte, quand il revint avec le sésame. Je détournais rapidement le regard de son corps lorsqu'il s'approcha de moi pour me donner la boite. Il se pencha et murmura au creux de mon oreille:

" Tu peux continuer à me mater m, Mimie. C'est pas comme si tu avais été discrète "

Oh putain! Dégage la proximité me donne archi chaud là!

SquaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant