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PDV Castiel:

C'est le moment. Prenant une grande inspiration j'entra dans la banque. Les gens me souriaient poliment, après tout c'était la bande de mon quartier, les gens ici me connaissait. Je dirigeais la plus grosse entreprise d'architecture de la ville et surtout la meilleure de l'état. Le nom Novak était connu de tous et qui pourrait penser qu'il rimait avec celui de Shurley. De Lucifer Shurley plus particulièrement. Enfin, cette mise sous silence allait s'avérer utile finalement.

Arrivant face à la banquière, je lui fis un sourire poli et agréable comme à mon habitude. La jeune dame qui se trouvait de l'autre côté de la vitre me rendit ce sourire, me connaissant puisqu'elle travaillait ici depuis à présent quelques mois.

"Monsieur Novak, bonjour ! Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?"

Mon sourire s'effaça bien que je gardais mon air habituellement neutre mais avenant.

_ «Bonjour Billy j'aimerais aujourd'hui que vous me donniez l'intégralité de ce que possède la banque en liquide s'il vous plaît. »

Je vis la jeune afro-américaine me regarder avec surprise avant d'esquisser un léger sourire emprunt de gêne.

"Quel sens de l'humour aujourd'hui monsieur Novak ! Je ne vous connaissais pas ainsi."

_ «Oh mais je ne plaisante pas madame. J'aimerais que vous le fassiez vite par ailleurs avant que je n'ai à prendre en otage la banque.»

"Pardon ?"

La jeune femme avait ouvert de grands yeux alors que je me reculai pour sortir l'arme cachées dans une poche spéciale évitant que l'arme ne soit détectée. Je lève l'arme à feu vert le plafond étire calmement 3 fois. Des cris de surprise se font entendre de part et d'autre de la salle.

_ «Bien, je vous prends à présent en otage. Restez calme et tout se passera correctement. Billie, l'argent je vous prie.»

La pauvre Billie semblait tellement confuse. Autour de moi, tout le monde s'était agenouillé, les mains sur la tête sans que je leur demande. C'était une banque d'un quartier huppé, je doute que quelqu'un parmi eux ne tente de jouer aux héros. Surtout que la surprise de mon comportement semblait les effrayer. Après tout, si j'étais aussi imprévisible, qui disait que je ne pourrais pas me mettre soudain à tuer ?

Du coin de l'œil, je ne pus m'empêcher de voir la main de Billie disparaître sous le bureau. Parfait elle appelle la police. Esquissant un léger sourire satisfait, je détourna le regard en faisant mine de ne pas avoir remarqué et sortis un sac pour le passer à la banquière.

_ «Mettez l'argent ici je vous prie.»

Elle semblait stupéfaite que je reste poli malgré tout. Mais qu'y pouvais-je ? Que je sois poli ou non ne changeait rien au fait que c'était moi actuellement qui avait une arme. La pauvre tremblait de tous ses membres, prenant le sac, encore hésitante. Elle commença à le remplir avec l'argent qu'elle avait à porté ede main. Je sortis un autre sac que je tendis à un de mes infortunés otages.

_ «Mettez vos objets de valeurs ici et faites passer s'il vous plaît.»

L'homme me regardait comme si j'avais trois têtes mais s'exécuta. Bon que faisaient-ils ? Une sirène se fit entendre au loin. Enfin ! J'attendis patiemment que la police entre en force, étonnée de voir la porte encore ouverte. Je posa l'arme au sol et m'agenouilla, main sur la tête en attendant d'être menotté. Parfait.

Destiel version Prison BreakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant