Destiel version Prison Break

-9-

PDV Cas:

Plus le temps passait, plus l'oiseau faisait son nid. Je m'intégrais à cette prison et commençais à comprendre les mécanismes de cette dernière.

Après deux semaines, j'avais réussi à me rapprocher du directeur afin de lui proposer mon aide pour l'aménagement de la prison. J'avais réussi à être assez convaincant. Les choses se passaient assez bien au final.

Mon camarade de cellule était sympathique et pas envahissant, mon intégration dans le groupe de Crowley se passait bien, pour l'instant, rien n'avait changé du côté de Lucifer et toutes mes vérifications sur les fondations de la prison avaient été effectuées et étaient satisfaisantes.

Le seul soucis dans tout ça... Encore une fois... Était "James". De part mon "diabète", je devais le voir tous les jours. Le soucis était plus précisément que je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il me voulait. Il continuait à jouer le jeune homme maladroit et attiré par moi. J'essayais de ne rien laisser paraître mais ce jeu commençait à m'agacer. Tout simplement car je le savais intelligent, je savais qu'il me surveillait et j'aimerais connaître un peu plus la -vraie- personnalité de cette personne. Et pas ce jeu qu'il jouait. Et cela m'agaçait aussi. Il avait réussi à me rendre curieux que lui même. Le pire était que j'aimais me rendre à l'infirmerie car son regard lui ne mentait pas. J'aimais être perçu à ma juste valeur. Je voyais qu'il m'estimait, autant que je l'estimais. Et ça m'ennuyait bien. Je ne comptais pas m'attacher à qui que ce soit ici et surtout pas quelqu'un qui me plantera un couteau dans le dos lorsqu'il saura la raison de ma venue.

Aujourd'hui, Crowley nous avait prévenu de rester tranquillement dans nos cellules. De quoi attiser la curiosité évidemment. J'étais donc dans les couloirs lorsque l'alarme se mis à sonner. Tout s'ouvrait. Même les lieux qui nous étaient interdits. Que se passait il ? Qui avait fait ça ?

Les prisonniers affluaient de partout, certains cherchaient à s'enfuir, d'autres à régler leurs comptes, que ce soit avec d'autres prisonniers ou avec les gardes. Au moins Lucifer était en sécurité, loin de tout ça. Mais une autre pensée me frappa. James.

Je pris l'arme au sol d'un garde qui se débattait avec deux détenus et me mis à courir. J'entendais les bruits de couloir. Beaucoup voulaient se "faire" James. Mon coeur s'accélerait. Allais-je arriver à temps ?

J'arrive dans le couloir et les vois tous en train de frapper les vitres, essayant de briser le double vitrage. Je vise vers le plafond et tire un coup. Tous se retournent sur moi.

- Quiconque ose approcher le docteur se prendra une balle. Je vous prie de partir.

Mon regard océan pouvant être perçu comme une mer calme habituellement était aussi glacial qu'une mer nordique. Les plus bourrus se mirent à rire tandis que les plus chétifs fuirent aussitôt. Trois eurent l'audace de m'approcher, disant que je n'aurais jamais le cran de tirer. Sauver James était vital pour ma mission. Rien ne se mettrait en travers. Trois coups partirent. Deux hommes tombèrent, touché à la jambe et le dernier hurla en se tenant la main. J'avais raté mon dernier tir. Si bien que je lui retire cette fois dans la jambe. Comme ça j'étais sûr.

Je cours jusqu'à la porte et regarde le docteur par la vitre.

- Je vais vous emmener dans un endroit sécurisé. Faites moi confiance.

Je le regardais sincèrement. Oui, je disais faire ça pour Lucifer mais... La vérité est que j'avais balbutié mentalement avant de trouver cette excuse.