Connaissance

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   Ce monde ne me convient pas... Enfin je suis bien, là n'est pas le problème. Mais il ne me convient pas pour autant... J'ai essayer de voir le monde de la meilleure façon possible, de m'intéresser à notre société mais rien n'y fait. J'ai juste l'impression de me sentir vide. Une coquille remplit d'air, voilà ce que je suis. Pourtant il fait beau, le soleil rayonne, les enfant rigoles autour de moi. Mais non, je n'arrive pas à être heureuse. Je suis banale. Surement trop banale. Altruiste, vraiment trop altruiste. Je me fais marcher dessus, les gens s'intéresse à moi pour me raconter leur problèmes puis disparaissent dès qu'ils n'ont plus besoin de moi. Mais au final peut m'importe, je ne sait pas m'attacher, et je crois qu'aimer... En réalité je ne sais pas aimer et de toute façon je ne crois pas en l'amour. Peut importe l'amour, qu'il soit maternelle, sexuel, avec des amis, une famille, un homme comme une femme. Je ne crois pas en l'amour.

   Alors je marche, tranquillement dans ce parc, au cœur d'une ville trop grande pour moi. Remplit de personne qui passe leur vie entre boulot et bars. Je n'aime pas ce mode de vie. Je ne pourrais pas passer ma vie à faire la même chose. Toujours, toujours et toujours la même vie, ce n'est pas vivre. Alors je marche, aspirant à un monde plus heureux, plus vivifiant. Des gosses jouent au ballon pas loin de moi. Je marque un temps d'arrêt, vois le ballon passer de pied et pied sans jamais toucher le sol. Un sourire gagne mes lèvres, me rappelant le bonheur de l'enfance. Malheureusement le temps passe et on oublie vite l'insouciance de l'enfance pour être plonger dans un monde qui nous dévore de l'intérieur. Nous empoissonnant à la routine et au surmenage. Un monde qui nous rend malheureux. Je commence à reprendre ma route sans quitter des yeux le ballon. Sans m'en rendre compte je trébuche et m'effondre sur une personne. Je n'ai pas eu le temps de voir son visage, je sens juste ses mains épaisse me soutenir.

-Merde ! M'écriais-je un peu trop fort.

   L'homme me relâche et m'aide à me stabiliser.

-Vous aller bien? Me demande la voix masculine d'une douceur fondante.

-Euh... Oui, oui, je vais bien. Je suis désoler je voulais pas... J'ai pas fais attention... Et je suis... (M'embrouillais-je en excuse)

   Je lève les yeux et croise le visage d'un homme plutôt grand, surement la cinquantaine, les yeux légèrement vitreux. Il a déjà des cheveux blanc, un costard cravate, surement un homme d'affaire. 

-Ne vous inquiété pas mademoiselle.

   Je me tais, ne sachant pas quoi faire, ni quoi dire. 

-Vous voulez venir boire quelque chose avec moi? Je vous l'offre.

   Je le regarde, cet homme pourrait être mon père. Mais bon je n'ai rien a faire de ma journée, autant faire de nouvelles rencontre. Alors j'acquiesce et le suis jusqu'à une terrasse de café. Nous nous asseyons dans le silence, un serveur arrivant vers nous je me rends compte que je ne sais même pas ce que j'ai envie de boire. 

-Que puis-je vous servir? Nous demande le serveur d'un ton très professionnel.

-Une bière pression pour moi, et vous...?

-Appelez moi Mel. Et j'aimerais un Bloody Mary s'il-vous-plais.

-Très bien. Dit le serveur avant de partir.

   L'homme me regarde un instant sans rien dire.

-Et vous?  Questionnais-je.

-Je appel Artus. En quoi êtes vous?

-Je suis un fac d'art du spectacle. Et vous?

-Je travaille dans une entreprise dans le commerce. Vous êtes donc dans l'art? Eh bien une artiste, c'est rare d'en croiser ici.

-Pourquoi?

-Eh bien, avec la "guerre" qui s'est dérouler ici, les ouvert d'esprit dans l'art préfère éviter ce patelin.

-Une guerre?

-Oui, vous n'étiez pas au courant? Je vais vous raconter...

Drogue moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant