Histoire

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-En réalité, nous pourrions traiter ce fait d'actualité de... Disons manifestation qui a mal tourné. Il y a de çà deux ans, un weekend en pleins mois de juillet un groupe de jeune est descendu en pleine rue, pancarte à la main, bombe à peinture et surtout avec une grande voix. Ils se sont postés sur la place public et on commencé à crier à qui voulait bien entendre que l'art devait vivre, qu'on ne devait plus s'enfermer dans des bureau, qu'il fallait sortir, voir le monde, se rebeller contre le système et que l'art été le seul moyen de se faire écouté. Le premier jour il y avait juste ce petit groupe "anti-système", mais plus les jours passés plus le groupe grandissait. Les flic intervenaient de temps en temps mais sans vraiment faire grand chose. Les murs des immeubles ont commencé à être remplit de graffitis magnifiques pour la lutte contre le système, des chansons été joué en plein cœur de villes, guitare à la main, des poèmes été glisser dans les boites aux lettres... Le mouvement avait prit tellement d'ampleur que beaucoup de touriste venait voir çà, fessant profiter les commerçant d'ici. Il n'y avait aucune violence, ont les laisser faire, histoire de faire de la "pub" à la ville ont va dire.

-Mais si il n'y avait pas de violence, en quoi une manifestation pacifique peut déranger? Demandais-je intrigué.

-Pacifique, c'est sûr. Mais comme dans tout groupe il y a des abrutis. Une bande de casseur s'en ait prit au cabinet d'avocat du coin, ils sont rentré par effraction et ont blesser quatre personnes. Et comme l'effet de groupe est quelque chose d'incontrôlable, quand les flics ont débarqué, les autre "pacifiques" ce sont rué dessus. C'est partie en vrille, y a eu des tires de balles, des casses, des gens qui se sont enfuit, des passant retrouvé en plein combat. Depuis la ville a été nommé "le massacre des artistes". Voilà l'histoire ma chère.

-Whaou, une sacrée histoire en effet... Je comprend mieux maintenant.

-Par conséquent la fac de lettre a été déplacé dans la ville d'à côté tellement le mouvement a prit de l'ampleur.

   Le serveur revient avec nos boissons, me fait un petit regard en coin très sexy. Il repart après avoir été payé non sans me regarder une dernière fois. Je sirote mon cocktail mais ne peux m'empêcher de tourner cette histoire dans ma tête. 

-Vous êtes pour ou contre notre société actuelle? Demandais-je du tac au tac.

-Eh bien... Disons que c'est compliqué. Les choses ne sont pas toujours rose mais le monde est ainsi. 

-On peut changer les choses, empêcher des gens de dormir dehors, empêcher les guerres, les personnes qu payent pour rien, les harcèlements sûr les différences...

-Ma belle, ont peut pas changer le monde comme çà. 

-Une révolution, une vrai! Une égalité parfaite, un monde...

-Utopique. Complète t-il. C'est un monde utopique, désoler mais c'est pas forcément réaliste.

-Rien est impossible. C'est en restant à ne rien faire que le monde reste comme il est. En agissant les choses bougent, il faut juste le vouloir.

Drogue moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant