La madeleine près de l'assiette sur la table en bois. Le thé fumant devant la fenêtre embuée qui réchauffe les mains, la vie qui tourne dans le vide et nos coeurs qui hurlent à l'unisson, les lèvres brûlées, un peu tout à la fois. Une réflexion fantasmagorique sur l'existence des hommes et ces feuillets épars tachés d'encres, de déboires, de pensées, de mystification.
Qu'en est-il de la vie ?
Pourquoi l'homme doit il forcément poser ses pieds bien à plat sur le sol de notre planète bleue si le but est forcément de s'en retourner. À quoi cela rime t'il ? Si l'homme vient sur terre afin d'y achever une quelconque destinée positive cela est utile. Seulement, comment se fait il que des gens avec un égoïsme monstrueux soient dotés du goût qu'est celui de vivre ? Ceux là même qui sont là sans vraiment savoir pourquoi ils le sont, puis qui jettent leurs déchets au sol, dans le caniveau où ils flottent parmis la déchéance humaine, avec dans leurs bras des gamins de sept ans qui reproduisent les gestes que font leurs parents.Humanité pourrie.
Je me demande souvent si ils pensent parfois ne serait ce qu'a l'avenir de leurs enfants. Est ce qu'ils les désiraient véritablement pour polluer sans vergogne le peu de nature qu'il reste à protéger et leur offrir un avenir fade sans couleurs ?L'homme marche sur la tête les yeux fermés.
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Entre Baudelaire et Moi
RandomSi t'aime te perdre dans un bordel magique, chausse tes lunettes.