Quelques Gouttes de Sueur... [Recueil de Lemons]

|┉┉┅┄┄┈•◦ೋ•◦❥•◦ೋ Erwin×Livaï

The Fireflies...

"- Livaï... Fais moins de bruit, on va nous entendre...

- Je ne peux plus me taire, être avec toi me fait tellement de bien..."

Enlacés à même la verdure, les deux amants s'échangeaient des caresses sensuelles et profondes. Le beau blondinet mordillait la peau blanche et immaculé de ce bel ange, même ces cheveux ébène n'étaient pas épargnés par cette puissance.

Erwin s'imposait par sa carrure et sa prestance naturel, c'était quelqu'un qui forçait un respect presque constant.
Contre lui, un ange déchu aux cheveux semblable à des ailes de corbeau. Lui aussi demandait un grand respect de sa personne et la seule personne qui pouvait lui offrir ça était un homme, cet homme avec lequel il partageait ce moment intime et champêtre.

La nuit commençait à se coucher, offrant une magnifique palette de couleurs sur le couple nu.
Les nuances orangées caressaient leurs actions et leurs incertitudes, le noireau semblait effrayé par cette nouvelle expérience.
Il tenait son membre tout tremblant devant celui du beau blondinet, il se sentait un peu honteux de posséder un si chétif par rapport à celui de son confrère.
Erwin le tâtait légèrement pour pouvoir posée sur ces lèvres sèches, il passait sa langue de long en large tout en offrant du bon plaisir à son partenaire.

Puis à l'ombre d'un buisson, le noireau et le blondinet retiraient leurs chemises de nuit pour être plus à l'aise durant l'acte.
Un délicat courant d'air froid traversait les méandres de branches, pour effleurer le jeune couple.

"- Ne t'inquiète pas, je vais y aller tout doucement..

- Ne donne pas cette peine, j'aime bien quand c'est brutale.

- Tu es mignon quand tu dis ça, je n'arrive pas à te prendre au sérieux... Je sais à quel point, tu aimes être manipulé sans être brusqué."

Pendant que le blondinet s'introduisait en lui, Livaï regardait pensif le ciel étoilé.
Il pensait à toutes ces conquêtes sans succès, Petra et ses envies de plus en plus onéreuses... Puis Mike, un bel Italien tout à fait charmant qui n'était qu'un vulgaire coureur de jupon...
Toujours dans ces pensées, il avait oublié la langue râpeuse du blondinet qui massait son torse.

"- Livaï, vous êtes beaucoup trop silencieux... Dites-moi à quoi pensez-vous ?

- Je ne pense à rien, je regarde simplement les lucioles dans ce beau ciel d'été.

- J'aimerais tellement les voir, mais je crains d'être occupé avec la plus belle chose qui soit, ton magnifique corps d'Apollon...
Décrit-moi alors le ciel, pour que je puisse l'imaginer !

- Le soleil disparaît petit à petit, mais pourtant, on continue de voir de belles nuances d'orange tacheté un ciel de velours bleu sombre.
Ce velours est piqué de point d'argent et de laiton, pendant qu'une nué de luciole danse silencieusement..

- Que de poésie dans tes paroles ! Ça me fait du bien, surtout pour quelqu'un comme moi qui a perdu l'usage de ces deux yeux..."

Il s'était retiré doucement, à cause de la fatigue. Il me tâte le torse pour pouvoir retrouver mon visage, ces mains caressent le bout de mon nez puis le haut de mes lèvres.
Je sens les siennes se coller aux miennes, je sens ce baiser se mêler à un soupir d'épuisement.

"-On va devoir y aller, Livaï...
Le froid commence à se lever et je me sens fatigué...

- Bien Erwin, mets ça sur tes épaules ! On va rentrer à la maison..."

Couvert de leurs chemise de nuit, le bel aveugle marchait doucement en caressant la palissade qui longeait le petit chemin.

"- Livaï, vue que nous marchons silencieusement, peux-tu me parler de ce que tu vois ?

- Nous sommes seuls sur un chemin, je t'ai mis le plaid sur les épaules pour que tu n'ais pas froid.
Je vois, au loin, notre petite maison de campagne en pierre blanche. Il y a même sur le toit, notre chat qui attend que quelqu'un lui ouvre la porte.

- Un vrai frileux celui-là, comme son maître ! Il aime les milieux chauds et confortable, comme un bon lit bien moelleux...

- Je devine que tu veux continuer ce moment dans ce fameux endroit. Souriait simplement à Livaï, tout en ouvrant le portillon qui séparait le petit chemin et le jardin fleuri.

- Bien sûr, mon ange !"