Un ! Deux ! Trois ! Trois cœurs qui bat !!

5. Discussions intimes

Le soir était tombé. Toute la journée Fili avait cherché son frère, sans succès. Il l'avait entrevue au repas du midi mais l'ambiance n'était pas assez intime, pour entamer leur discussion. Sans compter que tous étaient bien trop en liesse dû à ses fiançailles et au nouveau titre honorifique de Kili.

Mais le blond savait que le prince brun était en ce moment dans le bureau de Thorin à préparer les troupes d'Armeford, ensuite le roi et son neveu sortirai pour se rendre au repas familial du soir, et Fili avait bien l'intention d'attraper son frère avant que celui-ci ne rejoigne ses appartements.

Perdu dans ses pensées toutes obnubilées par la mise au point du plan pour réussir à attraper Kili, le prince blond ne remarquait pas le regard que sa mère avait posé sur lui. Dis connaissait ses fils par cœur. Elle les avait fait grandir, avait sécher leurs larmes, avait développé leurs rêves. Elle savait tout d'eux. Alors elle comprenait parfaitement que l'attitude de son aîné, n'était pas l'attitude d'un Fili amoureux. Ou plus inquiétant, si, il avait l'attitude d'un Fili amoureux mais pas envers Ëdgel, et ajoutait à cela le fait que le blond avait la parfaite attitude de celui qui avait fait la connerie du siècle. Alors la mère était bien décidé a mettre tout ça au clair. En temps normal elle aurait eut le soutien et l'appuie de son frère, Thorin avait toujours était un père pour les petits, mais apparemment le roi avait préféré l'or et le trône à l'amour de sa famille.

Dans le bureau du roi, Kili était assis sur le bureau et se penchait au côté du roi qui lui montrait divers papiers et plans de la forteresse. Thorin était penché lui aussi sur le bureau et son bras frôler celui du plus jeune, il pouvait sentir la respiration du brun percher sur son bureau dans ses cheveux.

"- Tu auras plusieurs bataillons sous tes ordres, trois pour être précis. Chaque bataillons aura son propre lieutenant et sa propre fonction. Le premier bataillon sera le bataillon de protection, comme son nom l'indique, il a pour but de protéger Armeford et ses habitants, et Erebor en cas de danger. Les nains de ce bataillon devrons être capable de mettre au point des stratégies défensives rapidement, et de tenir un fort en cas d'attaque extérieure."

Le roi fit une pause pour regarder le futur capitaine de la forteresse. Il planta son regard dans le sien et comme le plus jeune écouter religieusement ses paroles, il reprit :

"- Comme Lieutenant j'ai pensé à Farlin. Il peut paraître un peu solitaire et ce sera difficile de le faire travailler en équipe mais je pense que tu y arriveras. Et surtout, c'est un fin stratège, il perçoit rapidement les forces et les faiblesses de ses adversaires et de ses alliés. Je penses qu'il sera parfait pour ce poste."

Kili hocha la tête, il avait aperçu la plupart des nains appelés à servir sous ses ordres dans la cours des gardes. Farlin était un nain à la chevelure blanche, avec un œil blanc comme aveugle et couvert par une immense balafre, son autre œil brillait d'un éclat violet qui semblait lire en vous. Il lui avait parue en effet assez taciturne, ils n'avaient pas beaucoup échangé de mots, Kili avait compris que sa présence importunait le plus vieux, alors il avait passé son chemin. Il n'imaginait pas que Thorin voudrait en faire un de ses lieutenants, mais il acceptait le choix de son roi.

Comme il venait d'obtenir un premier accord du capitaine Thorin continua à présenter les autres fractions :

"- Ensuite tu auras le bataillon militaire, il formera les jeunes recrues et ils seront la main armé d'Erebor, les plus grands et forts guerrier. Pour le dirigeait j'ai pensé à Svenfeld, sa force paraît sans limite, mais il n'a pas d'allégeance. J'espère bien que tu sera sa première allégeance."

En parlant le roi avait posé une main tendre sur l'épaule de son neveu qui commençait à se demander s'il était vraiment prêt pour ça. Mais la main de son oncle sur son épaule et les orbes bleues qui le fixaient avec toutes ses émotions à l'intérieure, de l'assurance, de la fierté, et encore plein de chose que Kili ne pensait pas correctement identifier, lui donna le courage de sourire et de répondre :