Un ! Deux ! Trois ! Trois cœurs qui bat !!

Le retour de Kili [Lemon]

La dispute avait éclatée dans la salle du trésor, au milieux des montagnes d'or, qui luisaient et qui semblaient presque rire de la situation des deux amants incestueux. Les deux voix s'étaient confrontées. Se hurlant ce qu'ils avaient ce le cœur.

L'incertitude et les doutes du prince blond, qui alors que son rêve devenait enfin une réalité, le cœur de Thorin et de Kili, uniquement pour lui, ne pouvait que s'ancrer à la cruelle réalité, qui lui envoyé la seule et unique vérité qu'ils ne voulaient pas entendre, jamais le peuple d'Erebor, n'accepterai de voir leurs souverains rester seuls. Et jamais leur amour incestueux ne serait toléré. Il devait trouver une solution, de le masquer, sous ce faux semblant de mariage.

Thorin avait répondu par son sentiment d'abandon, et de trahison. Alors qu'il avait placé toute sa confiance en son amant, en son Fili. Le lion des montagnes bleues avait sa confiance depuis bien plus longtemps, que le début de leur relation amoureuse. Pourtant il avait juste bafoué cette confiance, aux nom de ses doutes. Par Mahal, si au lieu de jouer les dur et les fières, cet idiot était venu lui confier ses incertitudes, au lieu de jouer les allumeuses, plus chaude que le feu du dragon lui même, et beaucoup plus désirable et tentant... Bref, si au lieu de chercher à attiser son désir pour lui, Fili, s'était confié à Thorin, le roi ce serait fait un devoir de calmer toute ses peurs, d'y trouver des solutions. Mais non, Fili n'avait rien fait de tout cela. Alors que Thorin lui même c'était ouvert à lui, reconnaissant en lui un amant et non plus un neveux à préserver. Fili l'avait trahis.

Le ton était monté, encore et encore, jusqu'à ce que les murs en tremblent, et qu'une voix sifflante et envoûtante fasse échos à leurs mots. De rage, les larmes aux yeux, Fili avait shooter dans un tas d'or, la colline de richesse s'était effondrée, sous les yeux incrédule de Thorin, qui dans sa colère et son aveuglement, ne supportant pas qu'on touche à ses affaires, son or, surtout venant de ce nain, à qui, il avait tout donné, et qui en retour l'avait trahis. Thorin s'emporta et le bruit sourd de la gifle cuisante qu'avait reçu son premier héritier, avait résonné dans toute la salle.

Le roi avait réalisé son geste trop tard, ses yeux s'étaient écarquillés, alors qu'il réalisait son geste mais c'était trop tard, le gratifiant d'un regard noir de haine, Fili s'était éloigné à travers les champs d'or.

Le brun l'avait appelé, il n'était pas revenu, il aurait voulut lui courir après, le rattraper, s'excuser, mais ses jambes, tout son corps, semblait lourd et figé, il s'enfonçait dans l'or comme dans des sables mouvants et son précieux amant, était désormais hors de sa porté.

Quand Kili arriva enfin dans les appartements royaux de la cité, il s'était attendu à voir son frère et son oncle lui sautaient dans les bras. Ou du moins l'accueillir chaleureusement. Mais ils n'étaient pas là.

Il se retrouva seulement face à sa mère, et Ëdgel. Evidemment le jeune prince était heureux de revoir sa maman, et lui rendit son étreinte avec amour, mais il ne pouvait empêcher son esprit de vagabonder du côtés de ses amants absents.

Il croisa cependant les yeux vert de son amie. Elle détourna timidement les yeux devant lui, et il ne put que se reprocher mentalement combien, il avait été con, de se montrer si jaloux et égoïste envers celle qui resterai toujours sa meilleure amie. Kili avança vers elle, et la serra dans ses bras comme il avait l'habitude de le faire depuis son enfance. Ëdgel lui sauta presque au cou, ils restèrent comme ça, un instant, un court instant, avant qu'elle ne se détache pour lui souffler sur le ton de la confidence.

"- Ils sont partit s'enfermer dans la salle du trésor... Je... Je suis désolée, j'ai pas compris ce qui s'est passé, Kili..."

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, le prince brun l'arrêta d'un hochement de tête. C'était bien ce qu'il avait craint quand il avait remarqué l'absence des deux êtres les plus chère à son coeur. Il posa son front contre celui de son amie, pour la rassurer, alors qu'il souriait, sûr de lui.