J'ai toujours eu besoin de toi. Ces parties de 2015 me manquent terriblement. Sans toi je ne suis que le néant, le vide le désert, je ne suis rien. J'ai besoin de toi pour survivre au tempérament glacial de la vie auquel tu as pu t'échapper. Je donnerais tout pour être à tes côtés, de son côté, de l'autre côté. Chaque bout en moi s'est nourrit de toi, de ton courage, ta force si exemplaire et ton côté bienveillant ont fait, ont forgé ce que je tente de devenir : une personne bien, qui ne montre pas aux autres à quel point elle est rongée par la colère, l'angoisse, la dépression, la tristesse, la nostalgie. Si tu savais comme je t'aime. Tu es toujours là même personne qu'avant dans mon coeur, tu n'as pas bougé tu n'as fais qu'avancer. Tu as été la seule, LA SEULE à être la, à entendre ce que les gens qualifient comme étant un fléau de l'humanité, tu as été la pour rire, passer de bons moments. Tu as su m'aimer, tu as tout fait pour me valoriser. Nos histoires racontées en 16 caractères par messages me manquent terriblement. Je donnerai tout pour revenir en 2015. C'est l'année la plus incroyable que j'ai pu vivre et c'était à tes côtés. Ma vie d'avant me comble tellement. Je ne peux pas vivre sans toi. Sans vous 2, tu sais de qui je parles.
Je t'aime, ma meilleure amie. J'ai besoin de toi. Ta présence me manque tant. Tu as toujours été celle qui comptait à mes yeux. Celle qui retenait ma vie. Celle pour qui je ne me suis pas suicidée, celle pour qui j'ai vécu de manière heureuse. Depuis ton départ, j'ai l'impression d'être à la dérive : je ne sais plus où aller, quoi faire. J'ai constamment l'impression de dériver, de ne pas faire comme tu aurais voulu : de mal faire, mal apprendre ou même mal vivre. Si tu n'étais pas partie ça aurait été tellement plus simple. On se serait vues, on serait même ensembles à l'heure actuelle. Tu te serais si bien entendue avec mes amis, tu aurais été si heureuse. Je te jure, cet appel m'a détruit. Entendre ta mère m'annoncer que c'est fini, entendre ta mère hurler, le sept mars deux-mille seize à vingt-trois heure quarante-et-une à été l'un des appels les plus durs de ma vie. Si ca avait été moi, si je t'avais donné ma vie je ne sais pas comment ça serait. Parfois j'y pense, même encore en ce moment. Que se serait-il passé si ça avait été moi à ta place ? Aurais-tu été mieux après la nouvelle ? Aurais-tu échappé au destin ? Je sais que tu m'aurais quand même aimé. Aurais-tu révélé mon secret au public ? Non, je ne pense pas. Moi, je ne l'ai pas fait. Je ne t'en veux pas d'être partie, je m'en veux de ne pas t'avoir retenue.
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Nous nous tuerons ensembles
Non-FictionTu es partie avant moi, mais je te promet de te rejoindre, te rejoindre ou tu es.