PDV: ELENA PARKER
-Hermione, je ne voulais pas. Pleure-je. J'aimerais tellement lui crier que je suis désolée, que je ne voulais que son bien et son bonheur, mais est-ce que ça changerait quelque chose ? Je n'aurai pas dû accepter d'aider Ron parce que maintenant, elle va me détester.
Elle court dans la salle de bain, totalement déboussolée. Je ne sais plus quoi faire pour l'aider. Comment le pourrais-je ? Je ne suis même pas capable d'accepter la vérité. Les Serpentard n'ont pas eu tort pour mon cas, pourtant ça me fait mal. Alors comment pourrais-je aider quelqu'un qui ne méritait pas ses mots. Pardonne-moi Hermione d'être aussi impuissante à ta douleur. Ils ont raison, je suis probablement une très mauvaise amie.
-Hermione, s'il te plaît, laisse moi t'aider.
Aucune réponse à part ses pleurs qui résonnent dans toute sa chambre. Je baisse ma tête sous le poids de ma mauvaise conscience. Pourquoi ? Pourquoi, je n'ai plus réellement la force de l'aider ?
Je reste sur le lit, vidé de toute énergie à attendre qu'elle sorte, mais je me sens suffoquer. J'ai mal. Il faut que je sorte de cette chambre, il faut que je sorte de cet endroit, sinon je vais finir par perdre la raison. Je me rends à la tour d'astronomie, mon nouveau refuge, même si beaucoup de souvenirs abritent ces lieux, des douloureux souvenirs. Mais venir ici me permet d'accepter mon ancien geste. Je voulais tellement mourir que j'ai peur de recommencer. Je ne veux plus y penser, pas aujourd'hui. De toute façon, je n'arrive plus à penser à autre chose qu'aux paroles des Serpentard. Ils n'ont pas cessé de tourner en boucle dans mon esprit. Je ne peux échapper à mes larmes, il y a tellement douleur derrière.
Je n'aurai pas dû lui accorder une once d'intérêt. Cesseras-tu de me pourrir la vie, Ronald Weasley ?
PDV: DRAGO MALEFOY
Vingt minutes avant.
Je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à Parker. Je ne peux rester à cet endroit. Mon esprit va exploser tant la culpabilité est forte. Je veux m'excuser, je veux lui parler, mais je veux surtout la voir pour m'assurer qu'elle va bien. Je sors de la grande salle avec un poids énorme qui écrase mon cœur. J'espère qu'elle ne tentera rien de stupide comme la dernière fois. Quelques relents m'amènent un goût amer qui se répand dans ma gorge, me donnant encore plus envie de vomir. S'il lui arrive quelque chose, je ne pourrai pas me le pardonner. J'ai besoin de la confirmation que tout va bien pour rassurer chaque partie de mon cœur, mais ce n'est pas possible.
Son sort m'importe peu. Enfin, il aurait dû m'importer peu. Je vais à la tour d'astronomie pour être tranquille, réfléchir, mais surtout pour décompresser. Je deviens complètement fou, complètement différent. Je passe ma vie à penser à cette fille qui m'est défendue. Mes principes me disent de la fuir, mais je n'y arrive pas. Elle m'a toujours attiré. Je l'ai toujours regardé et admiré en secret. Je m'en branle de sa vie. Elle n'est rien. J'essaye tellement de m'en convaincre pour mon bien, mais je n'y arrive plus. L'excuse, qu'elle a détruit ma famille, n'est qu'une mascarade pour trouver une raison de la haïr.-PUTAIN. Hurle-je de toutes mes forces. Je jette l'objet qui se trouvait près de moi. J'évacue tout ce qui me tracasse.
-Je veux que tu disparaisses de mon crâne ! Je veux te haïr comme les autres. Souffle-je de frustration.
Je m'assois. Je m'adosse au mur, je porte une main à mon front et je ferme les yeux. Je suis tellement fatigué de réfléchir à ces conneries.
J'entends une personne qui s'approche à grands pas. Je pars me cacher. Je l'entends pleurer. Mais qui est-ce ? Je vois une fille de petite taille s'approcher du rebord, elle contemple le merveilleux paysage. Puis, la fille aux cheveux blond vénitien s'affale au sol. Elle ne m'est pas inconnue. Qui est-ce ? Elle tourne la tête en ma direction et ferme les yeux.
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Amour et Aventure : Quel sera leur destin ?
ParanormalDepuis la guerre, beaucoup de choses ont malheureusement changé : nos vies, nos mentalités, et même nos amitiés. J'ai tout perdu à cause de ce conflit, mais surtout à cause de lui. Il m'a tout pris, pourtant, une personne reste ma lumière, mon souti...