Deux amis s'aimant sans faux-semblant

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Prisonnier de cet extérieur si vaste,
Poignardé par mes propres mains, trahi,
Désigné fautif, monstruosité,
Vraie sangsue, insidieuse et sans pitié.

Étouffé de cet amour véreux, si
Cruel, incapable de reconnaître
Sa propre chair en détresse, loin de
Son univers trop petit de damné

À l'abri des arides homélies,
Le vent lèche la robe du bourreau
Décapité par la chair de sa chair.

Pourquoi se justifier quand le tort est
L'unique vérité, détenu, juge
Et bourreau, assassinat consanguin

De deux amis s'aimant sans faux-semblant.

Nino M., 26. 01. 2018.

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