La lueur d'un réverbère, chose démente,
La pénombre m'effraie, j'ai peur de me cacher.
Croisement de nos regards, de nos volontés,
Secrets restant cachés dans une passion latente.
Jamais je ne céderais aux paysages sablonneux :
Mes lèvres arides abreuvées de ton amour soudain ;
Un goût d'une amertume aussi farouche que ton dédain ;
Tu m'as pourtant laissé entrevoir un jeune homme fougueux.
Comblé de partager une cigarette avec toi,
Je me prends à rire des bêtises qu'on a faite ensemble.
Savourer une accalmie sans la folie du monde, tendre,
Avant que tu outrepasses ce moment sous notre toit.
Pour de bon cette fois, tu ne m'oublieras plus,
Dans tes yeux, j'ai vu, je t'ai laissé convaincu.
Nino M., 8.06.2020.
