C'est quand les draps blancs tombent,
Marquent ton élégance,
Qu'à ta chair je succombe :
Divine précellence,
Fignolage royal,
Détaillant tous tes traits.
Imbibé de désir,
Lorgnant, impérial
Mon pointilleux portrait,
Tu rougis de plaisir.
L'eau sue jusqu'à l'orée de ton corps,
Les images coulent sur ta peau,
La brume te saisis, d'un accord,
Les mots de l'Air glissent sur ton dos.
Mes mains gauches plient ton épiderme ;
Plongent, se noient dans tes profondeurs
Avec ardeur sans te posséder.
Quand ton tendre regard me materne,
Quand l'interdit sur tes yeux grondeurs
Me fusille, je ne peux parler.
Nino M., 21. 12. 2018.
