Leave // Lewis Hamilton

tome 1 ; IX

29 avril 2018
Bakou, Azerbaïdjan.

PDV de Selene :

- Tu vas bien chérie ?

- Oui, j'étais dans mes pensées.

- Laisse moi deviner, la splendide Lucia ?

- Lewis si tu continue à faire le beau devant elle et à la complimenter tout le temps tu ne pourras jamais avoir d'enfant...

- C'est une menace ma jolie ?

- Absolument mon cœur.

Il s'approche de moi et m'embrasse langoureusement. J'ai vraiment de la chance de l'avoir. Il prend mon téléphone dans ma poche arrière, me met une grosse claque sur les fesses et part en courant.

- LEWIS HAMILTON SI JE T'ATTRAPE TU ES MORT.

Je pars à courant pour récupérer mon téléphone et, accessoirement, mon copain. J'arrive dans notre chambre et je trouve mon brun de dos, allongé sur notre lit. Je m'assois sur ses fesses et je commence à lui faire un massage. Je le sens très stressé de cette course et je veux le détendre au maximum. Au bout de quinze minute, mon pilote préféré c'est endormis comme un bébé.

Je récupère mon téléphone et je sors de la chambre. Je vais le laisser dans le calme pour se reposer. Dans le détour d'un couloir, je tombe sur la fameuse Lucia.

- A, elle est là la parisienne.

- Je ne suis pas parisienne mais anglaise, j'habite à Paris pour mon travail Lucia.

- Et c'est quoi ton travail, draguer les pilotes de f1 pour prendre leur pognon.

Je ne fais pas attention à la deuxième partie de sa phrase et je réponds à sa question.

- Je suis en période d'essaie dans une entreprise qui est chargée d'étude sociologique et je pense bientôt obtenir un contrat.

- Donc tu vas vite dégager d'ici pour aller bosser.

- Non, j'aurai un contrat à distance et je ferrai mes horaires en fonction des grands prix.

- Ecoute ma jolie, je vais arrêter d'être gentille avec toi, Lewis c'est ma proie, ça fait des mois que je lui tourne autour et ce n'est pas une petite conne de ton genre qui va m'empêcher de l'avoir. Pour Lewis, tu es juste une petite fantaisie, l'écart d'un soir. Il veut juste tirer son coup avec toi avant de te larguer. Il fait ça à toutes les filles.

- Tu mens.

- Pourquoi je te mentirais, il me l'a dit, pas plus tard qu'hier.

Je sens que ses paroles agissent sur moi comme des coups de couteaux dans tout mon corps. Je suis mal, je pars en courant, sans lui adresser la parole, en direction de ma chambre. J'ouvre la porte et la claque violement. Lewis est assis sur le lit, il est surpris de me voir ainsi.

Ma vision se trouble, mes yeux se remplissent de larmes. J'espère que Lew ne pense réellement tout cela. Il s'avance vers moi et me prend dans ses bras. Je n'ai même pas la force de le repousser. Il pose une de ses mains derrière ma nuque et l'autre au bas de mon dos.

Après dix minutes dans ses bras, je suis totalement calmée. Il me fait asseoir sur une chaise et se pose à mes côtés. Je pense que c'est le moment des explications.

- Selene, explique moi ce qui t'arrive.

- Tu m'aimes ?

- Mais c'est quoi cette questions, évidement que je t'aime sinon tu ne serais pas avec moi, dans cet hôtel à suivre tous mes grands prix avec mon équipe.

- Je suis désolée de douter comme ça.

- Dit moi ce qui t'arrive. Je n'aime pas te voir comme ça.

- J'ai parlé avec Lucia...

- Elle t'a dit quoi cette grosse conne.

- Tu la connais depuis longtemps ?

- C'est l'ex copine à mon frère.

- Nicolas c'est tapé ce truc ?

- Oui malheureusement, c'est une salope manipulatrice qui lui a fait beaucoup de mal.

- Elle ma dit que pour toi, j'étais juste une fantaisie, juste l'écart d'un soir...

- Ne pleure pas beauté. Elle est sortit avec mon frère pour s'approcher de moi et pour me draguer mais heureusement pour moi, ça n'a pas marché et on n'est jamais sortis ensemble. Si je suis là, avec toi, c'est parce que je t'aime et que je veux qu'on aille loin ensemble.

- Je me douter que c'était une salope mais à ce point là...

- Je vais voir avec le directeur pour qu'elle dégage, je ne veux plus qu'elle foute la merde dans ma vie ou dans celle de mon frère.

- Non ; on ferra avec.

- Je suis le prince de cette équipe, que dis-je, le roi de la formule 1. Ils me doivent bien ça.

Je lui souris, ce mec est vraiment incroyable.

- Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime Lewis.

- Tu ne sais pas à quel point c'est réciproque.

[...]