Leave // Lewis Hamilton

tome 2 ; IV

16 septembre 2020
Singapour

PDV de Thomas :

Comme tout le monde, j'ai regardé les informations aujourd'hui et j'ai vu que Lewis était à l'hôpital.

Je suis actuellement dans un taxi. Même si ça aussi deux ans que je ne l'ai pas vu, je veux avoir de ses nouvelles.

Il a besoin de soutient, il ne sait pas que Selene est vivante et qu'il a un enfant.

Je vous avoue, moi aussi j'ai eu du mal à y croire au début mais Selene était tellement paniquée au téléphone que je n'ai pus que la croire.

Je lui ai envoyé les billets d'avion et l'argent. Elle atterrie demain à Shanghai si elle arrive à prendre l'avion.

*

Je suis arrivé devant l'hôpital. Je m'empresse d'entrer. Je n'ai pas beaucoup vu Lewis, je n'ai pas trop parlé avec lui mais je tiens un minimum à lui et je sais que c'est l'unique amour de ma meilleure amie.

Après ma visite, j'irai à Shanghai voir Selene et je sais qu'elle voudra de ses nouvelles, je suis donc ici pour en avoir.

Je m'arrête quelque minutes devant la porte du bâtiment. Est-ce une bonne décision d'entrer ? Est-ce une bonne chose de revenir avec les souvenir deux ans après ? J'arrête rapidement de réfléchir et je m'avance. Les portes s'ouvrent. Je salut l'hôtesse d'accueil et je commence à chercher Toto Wolf du regard.

Je fini par le trouver, accoudé à l'une des nombreuses machines à café du service. Des cernes sont visibles sur ses joues .

Je réfléchi quelques dixième de secondes avant de l'aborder.

- Vous êtes Toto Wolf ?

- Qui est tu jeune homme ?

- Je suis Thomas, le meilleur ami de Selene.

- Si tu veux savoir où elle est on n'en sait rien.

Je remarque que le ton de voix de Toto est agressif et sur la défensive. Il n'a pas digéré le vide que Selene a laissé dans la vie de son pilote, il lui en veut de l'avoir laissé dans cet état, j'en suis sûr.

- Je suis voir Lewis, savoir comment va-t-il...

- Mal... très mal. Je dois te dire la vérité, peut être que Selene m'entends à travers toi, à vrai dire je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que Lewis n'est plus le même depuis qu'elle est partie. Il n'a jamais fait son deuil, il n'a jamais pu l'oublier. Il nous parle très souvent d'elle, il pleure beaucoup à cause d'elle...

- Ce n'est pas de sa faute...

- C'est elle qui a voulut partir loin de lui, ce n'est pas lui qui l'a mise dehors !

- Calmez vous, vous êtes énervé et c'est normal, Lewis est votre meilleur pilote et c'est même plu que ça, vous le considéré un peu comme votre fils... je vous comprends, moi aussi ça m'a fait du mal mais c'est ainsi, j'espère qu'un jour on aura le fin mot de cette histoire.

- Je l'espère aussi mais en attendant, la seule chose qui me préoccupe c'est la vie de Lew.

Je souris faiblement au directeur. A cet instant précis, j'en veux énormément à Selene, je lui en veux car à cause de cette histoire, je suis obligé de mentir à un homme qui est déjà triste, et ce n'est pas n'importe quel homme... Toto Wolf... directeur de Mercedes AMG en formule 1...

Je m'assois à ses côtés et on reste ainsi pendant quelques dizaines de minutes sans parler, juste en écoutant la tristesse qui le ronge, cette même tristesse qui rongeait son pilote peut de temps avant.

Je finis par me lever. Je vais vers l'accueil et je demande à voir Lewis. L'hôtesse, qui au passage est très mignonne, me souris et me donne le nom du médecin qui le suit depuis son admission ici.

Je m'engage de les nombreux couloirs et je trouve finalement le bureau de ce fameux médecin. Je toque et j'attend son autorisation avant d'entrer. Il me fait assoir sur un siège en face de lui.

- On m'a dit que vous vouliez me voir.

- Je voudrais avoir des nouvelle de Lewis Hamilton.

- Je ne peux rien vous dire pour le moment...

- On était proche mai la vie nous a éloignée depuis deux ans déjà, j'ai appris son hospitalisation à la télé et j'ai fais le déplacement pour savoir comment il va.

Oui je tourne un peu l'histoire mais je veux savoir comment va-t-il.

- Il est dans le coma, il a peux de chance de s'en sortir voir aucune.

- C'est un cas désespéré à quel point ?

- Je pense que ses jours sont comptés. On va tous faire pour l'accompagner du mieux que possible mais c'est un cas assez rare, j'ai l'impression que le chagrin l'a rongé et qu'il ne peut plus s'en sortir...

C'est donc fini...

*