Leave // Lewis Hamilton

tome 2 ; V

15 septembre 2020
Blagovechtchensk, Russie

PDV de Selene :

Je suis face à Luc, il est énervé. Oui, j'ai peurs mais je dois passer au dessus de ça pour mettre mon fils à l'abris de ce monstre.

- Ou tu vas Selene ?

- Je pars.

Il rigole, c'est un rire nerveux. Mon stresse monte.

- Et tu comptes aller où ? Avec quel argent ?

- Laisse moi tranquille Luc, je te le demande pas pour moi mais pour mon fils. Je veux qu'il ai un environnement favorable pour grandir.

- Ne me dit pas que tu vas présenter MON fils à quelqu'un d'autre.

- Désolé Luc mais je ne veux pas vivre avec lui en Russie. Je veux qu'il ai une vie normale, avec des amis qui parle la même langue que moi, dans un pays européen pas très loin de mes parents...

- Ils ne savent même pas que tu es encore vivante.

- Personne ne me croit morte mis à part Lewis. C'est mieux ainsi.

- Comment ça ? La terre entière t'en veux car tu lui a brisé le coeur.

- Je n'arrivais plus à rester dans cette situation. Maintenant les choses ont changées, j'ai un bébé, un petit garçon pour qui je donnerai tout et je compte bien prendre soin de lui.

- Comme tu as pris soin de Lewis ?

Ma main part immédiatement se coller avec puissance contre sa joue.

Si il y a bien une chose que je regrette plus que tout c'est d'avoir abandonné l'amour de ma vie.

- Ne parle plus jamais des erreurs que j'ai faites avec Lewis !

- Mais tu crois quoi ma pauvre fille, qu'il va te sauter dans les bras ? Mais il va mourir Selene et c'est uniquement à cause de toi, il va mal depuis que tu es partis et sa santé c'est énormément dégradée. Tu fais du mal à tout ce que tu aimes Selene. Tu penses réellement que tu vas réussir à t'occuper de mon fils ?

- Luc, ça fait deux ans, deux longues années que je suis enfermée dans cet appartement avec mon fils, je veux retrouver une vie normale. Je te remercie de nous avoir sauvé la vie mais je ne peux plus rester ici.

- C'est comme ça que tu me remercie ? Et dire qu'on m'a dit que tu étais une fille facile...

- Comment ça ? Tu sous entends quoi la !

- Je sous entends rien justement, j'ai entendu dire que tu te tapais des mecs à là pelles et en deux ans on n'a jamais rien fait !

- Parce que je ne t'aime pas, je te déteste au plus profond de moi, tu m'as volé mon fils, ça n'est même pas le tien et tu te permet de te l'approprier ainsi ! Maintenant dégage et laisse nous partir tranquille.

- Tu n'iras nul part ma petite.

Un sourire en coins se dessine sur son visage. Il m'arrache voilement Carl des bras. Mon sang ne fait qu'un tour. Je dois agir et vite.

Je saisis une statue qui était posée sur l'étagère à côté de moi et je frappe de toutes mes forces. Luc tombe immédiatement à terre.

Je ne sais pas si il est mort ou non, a vrai dire je m'en fou. Je récupère mon fils qui pelure à s'en arracher la gorge. Il a eu peur mon pauvre amour. Je met mon sac sur une épaule et je part rapidement.

Je ne parle pas russe et je ne connais pas la vile donc trouver mon aéroport va être une tâche difficile.

Carl fini par se calmer pour mon plus grand bonheur. Les gens dans la rue nous regarde très mal. Nous ne sommes pas russes, ça se voit très bien. Une femme s'avance vers nous en compagnie d'un homme que je suppose être son mari. Son visage est fermé. Aucune émotion ne m'a traverse.

- Vous parlez français ? me demande - t - elle

- Oui, je suis européenne. Je chercher l'aéroport inscrit sur ce billet.

Je lui tend le morceaux de papier. Elle me sourit et chuchote quelques mots à son mari.

- C'est pas vraiment sur notre route mais on peut faire un effort. Venez, on ne va pas vous laissez avec le petit dans un froid pareil.

Je la remercie avant de monter à l'arrière de la voiture, une vielle berline des années 90. Le long de la route, le couple me pose des milliers de questions sur moi, mon fils, pourquoi je suis ici... je me contente de leur apporter des réponses très vagues. Je ne veux pas qu'il sache qui je suis réellement.

Au bout d'une dizaine de minutes. La voiture s'arrête brusquement et l'homme se retourne vers moi...

*