tome 2 ; II

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15 septembre 2018
Singapour

PDV de Lewis :

La remise des prix est finie. Je suis exténué. Je me sens mal mais ce mal être est différent de d'habitude.

- Lewis, c'est Toto, ouvre.

Je me lève difficilement de mon lit et je déverrouille la porte avant de retourner dans mon lit, sans adresser le moindre regard, le moindre mot à Toto.

- Oulala, tu vas pas bien toi.

- Jure, j'avais pas remarqué.

- Arrête de te foutre de moi. Tu es tout pâle Lewis. Tu ne veux pas aller voir un médecin.

- Je suis fatigué, je veux juste dormir.

- Non Lewis, tu peux pas dormir maintenant, les journalistes attendent tes déclarations, ils veulent tes réactions.

- Envoie les chier, je ne veux pas les voir.

- Lewis calme toi. Repose toi 5 min ensuite tu descends avec moi.

- D'accord...

Je salut Toto Wolf avec un faible sourire avant de fermer les yeux, sûrement pour toujours...

PDV Toto Wolf :

Voilà déjà une bonne demi heure que j'attends Lewis. Il va m'entendre. Il se moque littéralement de moi en ce moment. Alors oui, c'est dur pour lui mais ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi en ce moment.

Je me décide finalement à monter toquer à la porte de sa chambre. Il ne répond pas. Il a du s'endormir comme une marmotte, c'est une chose qu'il fait beaucoup depuis quelques temps.

Avec mon épaule, je réussis finalement à faire céder la porte et j'entre dans sa chambre.

Il est étendus sur le lit, quelle koala celui là. Je m'approche de lui et je secoue son épaule. Aucune réaction. Je remarque rapidement que son rythme cardiaque a beaucoup baissé. Je commence à m'inquiéter.

Je compose rapidement le numéro des pompiers et ils mettent moins de vingt minutes à arriver.

Des tonnes de journalistes ce sont accumulés devant l'entrée de l'hôtel. Même si la sécurité les éloignent au maximum, ils arrivent quand même à distinguer Lewis que le brancard, un masque à oxygène posé sur la bouche.

Le trajet me semble interminable. Je stresse réellement pour lui. J'ai peurs qu'il ai fait une connerie. J'ai peurs que le manque l'ai rongé.

Je ne veux pas le perdre. Avant d'être mon pilote, c'est une personne exceptionnelle et c'est même devenus un ami à force.

Lorsque nous arrivons (enfin j'ai envie de dire) à l'hôpital, les pompiers confient rapidement aux médecins qui l'emmène directement faire des examens. Je ne suis malheureusement pas autorisé à l'accompagner. Je reste donc assis sur l'un des sièges de la salle d'attente, un peu à l'écart des autre patients pour ne pas être reconnus.

Au bout de quarante minutes, un médecin s'avance enfin vers moi. Son visage est fermé. Une mauvaise nouvelle est en route...

- Mr. Wolf ?

- C'est moi oui, comment va t il ?

- Plutôt mal, très mal même. Son était de santé est vraiment très mauvais.

- C'est à dire ?

- Son organisme est en très mauvais état.

- C'est guérissable ?

- A vrai dire je n'en sais rien. On va tout faire pour en tout cas.

- Et c'est dû à quoi cet état ?

- Est ce qu'il se laisse aller en ce moment ?

- Je ne crois pas, il fait toujours du sport comme toujours.

- Il ne c'est rien passé dans sa vie de perturbant ces derniers temps.

- Il a perdu sa femme il y a deux ans.

- Ils se sont séparés ?

- Elle a disparu en disant qu'elle allait mettre fin à ses jours.

- Ne cherchez pas plus loin. C'est ça le déclencheur.

- Dites moi qu'il va s'en sortir.

- Je vous tiens au courant mes nos espoirs sont minces.

Je me prends un gros coup sur la tête. Je ne peux pas le laisser dans cet état là mais malheureusement je ne peux rien faire pour lui.

Je sors à l'extérieur de l'hôpital pour prendre l'air. Évidement, une dizaines de journalistes sont à l'affût et me saute dessus dès que j'ai mis un pied à l'extérieur du bâtiment.

Je fais une déclaration à la presse, je n'ai pas d'autre choix. Je leur dit simplement la vérité, ce que le médecin m'a dit, en évitant de mentionner la disparition de Selene comme élément déclencheur.

Je re rentre ensuite, je me prends un café serré et je retourne m'assoir sur mon siège. Les prochains jours vont être long.

Mon téléphone n'arrête pas de sonner. Le père à Lewis veut des explications.

Lorsque Lewis a signé, j'ai promis à son père de prendre soin de lui comme si c'était mon fils, chose que j'ai réussis à faire jusqu'à présent mais la donne a changé, Lewis allait de plus en plus mal mais comme un con j'ai laissé faire...

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