• Chapitre III

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Chapitre 3 : deep in my soul .

« Je m'effraie devant le vide, la solitude me pèse, l'indépendance me paraît aride. »


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PDV Jay

L'horizon.
C'que le monde peut paraître beau de ce point de vu .

Le soleil se couche au loin, le ciel contraste entre un orange vif et un rose plus doux . Les lumières à peine visibles de la grande ville, petit à petit plongée dans le noir, se tiennent devant moi .

La fumée s'échappe de ma bouche me laissant un goût amère au fond de la gorge .

Ce paysage est lui aussi amère .
On espère nous perdre dans celui-ci, nous perdre dans la beauté qu'il nous transmet de loin, de l'approcher pour découvrir ce que l'on pensait être un sentiment d'extase .

Malheureusement plus on s'approche plus notre sourire disparaît.
Il laisse place à la vérité .
A la triste et dure vérité, la vie .

De cette putain de Vie .

On essaye de fermé les yeux, de se convaincre que le monde est beau, que la vie est belle .

Qu'elle monde d'hypocrite

C'est comme fumée une clope, on se voile simplement la face pour ne pas se briser, pour essayer de se raccrocher à quelque chose, même si futile soit-il .

On se dit que ça nous fait du bien, que c'est bon pour nous, pour oublier, mais la vérité c'est que ça nous pourris de l'intérieur .
Ça nous consume à petit feu .

Est-ce que j'aime la vie ?

La vie a-t-elle réellement un sens ?
Déjà ai-je le droit de me poser ce genre de question ?

Devons nous suivre les règles imposées de cette vie pour être « vivant » ou bien pouvons nous les désobéir ?

Je n'est pas les réponses à ces questions . Je n'ai plus les réponses depuis un moment.

Il est dit qu'il faut être un bon vivant pour donner sens à la vie .
Alors je suis déjà mort, car pour moi elle n'en a pas .

Moi même je me suis perdu .
Mon âme c'est égaré depuis bien longtemps .
Me laissant pour seul réconfort ces réflexions dont je ne trouve jamais les réponses .

« Ma vie, quand est-il de la mienne ? »

Je soupire, puis je tire une dernière fois sur ma clope.
Je la jette et me lève de l'endroit où j'étais assis .

Je m'étire, enfin je me rappel que j'ai quelque chose à faire .

Je me dirige vers la porte menant aux escaliers sortant du toit de mon immeuble .

J'arrive dans mon appartement et prends la première veste en jean que je vois ainsi que les clés de ma moto .

Arrivé dans le parking j'allume mon engin et fais vibrer le moteur .
J'aime entendre ce son, la sensation sur la moto, cette adrénaline.

Lost soulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant