Lost soul

• Chapitre I

Chapitre 1 : Hello petasse.

« Est-ce-que vous la voyez ?
Son sourire a disparu depuis si longtemps . »

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PDV Élina

Je déambule dans les couloirs du lycée.

Bonjour la réputation envers les profs
pour un premier jour.

Pour une fois je n'ai pas fais de crise, j'arrive enfin à "gérer" mes émotions.

Il est 8h45

Étant donner que le premier cours commence à 8h10 le deuxième commence à 9h05 .

Il me reste encore un peu de temps avant de reprendre les cours. Je vais donc rejoindre mon petit coin habituel où je suis sur d'être tranquille.

Le toit du lycée .
Qui est bien évidemment interdit au élèves mais une porte juste avec une pancarte comportant un sens interdit n'empêchera personne de la franchir, encore moins si celle ci  n'est jamais fermée à clef.

Arrivé en haut je m'assoie sur le rebord du toit et je sors un paquet de cigarette de ma poche.

Je sens l'aire frais caresser ma peau, mes poils s'hérissent et je frissonne.
Le ciel est gris ce qui me prédit qu'il va bientôt pleuvoir.

Il faisait pourtant si beau ce matin .

J'entends quelque oisillons chantonnés faisant contraste avec le temps morose de cette journée d'automne.

Je soupire un bon coup puis je sors une clope.

Je sais, une lycéenne qui fume, ce n'est pas "beau"
Mais je n'en est clairement rien à faire .

En y repensant je ne sais même plus quand est-ce que j'ai commencé à fumé ni comment .

J'allume ma clope puis je tire dessus .

Je laisse la fumer sortir de ma bouche.
Ce simple geste me procure un bien fou ...

Je reste comme cela pendant quelque minutes , pensive, à rien faire, puis je décide de repartir en cours .

Évidemment, je passe à l'infirmerie, faisant semblant d'avoir mal à la tête pour avoir un mot justifiant mon absence du cours précédent .

9h11

Merde je n'ai pas fais attention et mon passage à l'infirmerie m'a mise en retard.

Je soupire puis ouvre la porte donnant à la salle de math.

Le professeur s'arrête dans son discours, me regarde puis m'autorise à entrer.

Je lui tends mon mot d'excuse puis il m'indique une place libre au fond de la salle.

Et merde.

Mes yeux se posent automatiquement sur la personne assise juste à côté de la place que l'on venait de m'indiqué.

La boule qui avait disparu un cours instant se reforma au creux de mon estomac, me rappelant aussitôt mes angoisses.