Chapitre 2

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Il est seize heures quand une boite de donuts se pose délicatement sur ma table. Exactement au même moment mon ventre se met à grogner. Non mais ce n'est pas possible, mon ventre gargouille à chaque fois au mauvais moment. Le rire des garçons se fait entendre avec certaine remarque, du style : « Tu n'as pas assez mangé ce midi ? », « J'adore le son qu'émet le grognement de ton ventre. » et ainsi de suite. Je souffle et prends un de ses donuts pendant que je lis le document que j'avais en mains.

Je les préviens de la venue de Martine et leurs rires cessent immédiatement. Ils me regardent comme si une suite allait arriver à cette phrase mais je n'ai rien d'autre à dire. Vu qu'elle ne m'a pas confié la raison de sa visite, cette fille m'exaspère déjà. Elle a un nom peu courant mais un style de pimbêche. Vous voyez ce que je veux dire ? Robe sexy et courte, talons aiguille et sa poitrine plus dévoilée quel n'est cachée. C'est clair que je ne peux vraiment pas la voir. Rajouter à ce petit mélange une énorme touche de maquillage bien vulgaire et le tour est joué. Je sais que certaines de ces filles le font par obligation soit à l'argents qu'il leurs manquent car pas de travail ou mal payé ou parce qu'elles sont obligées par leurs familles ou par des personnes qui leurs font du chantage mais d'autre pas du tout, certaines travaillent même en collaboration avec des mafias et tout le tralala pour les aider à attraper des mecs ou filles. Enfin bref, je ne suis pas là pour parler de ça mais plutôt de mes patrons qui me fixent toujours.

- Elle t'a dit quelque chose ? Demande Monsieur Payne.

- Non, elle ne voulait pas, elle ne voulait que vous parlez à vous.

- Tu es notre secrétaire, tu aurais dû prendre le message, Dit durement Monsieur Malik.

- Si j'avais pu aligner trois mots sans que sa voix crécelle me coupe je l'aurais fait. Elle m'a juste dit qu'elle vous attend dans son bureau.

Je reprends la lecture de mon dossier après mettre levé de ma chaise pour déposer la boite de donuts sur le bureau de Monsieur Malik. Je sais que c'est mon parton mais je n'aime pas quand on me parle sèchement alors que je ne suis pas fautive. Les garçons partent vers le bureau de Martine la bimbo. Je pense d'ailleurs que pour moi ce sera son nom de code. Je l'appellerais tout le temps la bimbo. Je continue mon travail même si j'avoue que j'aimerais bien être une petite souris pour savoir ce qu'il se passe dans le bureau d'à côté.

Mon téléphone sonne, me coupant dans mes pensées.

- Bonjour, One Direction & Co, Cassandre à votre écoute.

- Bonjour Cassandre, je souhaite parler à vos patrons, dit une voix grave.

- Je suis désolée mais ils ne sont pas disponibles pour le moment. Je peux prendre un message si vous souhaitez ?

- Non il n'y a pas besoin je rappellerais plus tard.

- Quel est votre nom ? C'est pour les pr....

- Au revoir Madame

Il m'a raccroché au nez ? Il m'a coupé la parole ? C'est une blague ?! Je viens tout juste d'arriver et ça fait deux fois qu'on me fait le coup. Ils veulent que je démissionne ou quoi ? Je soupire alors que mes patrons reviennent en claquant la porte. Ce qui me fait sursauter par la même occasion. Je rectifie, je ne suis peut-être pas aussi bien que je n'aurais pu le penser. Je les préviens de l'appel et Monsieur Styles me gronde en disant que j'aurais pu prendre au moins le nom de mon interlocuteur. Il va même jusqu'à dire que je ne suis qu'une bonne a rien. Je le regarde surprise mais ne répond pas.

Comme on me la dit une fois, ce qui fait le plus mal, c'est de répondre par le silence. Je prends mes affaires que je mets dans mon sacs et vue l'heure, je décide de partir laissant Monsieur Styles continuer son sermon tout seul. J'ai eu mon compte pour aujourd'hui et mon ventre gargouille de nouveau. Heureusement que je suis seule à l'entendre.

- Vous n'avez pas mangé à midi pour avoir autant faim ?

Je me retourne en entendant la voix de Monsieur Malik. A partir d'aujourd'hui, je sais que lorsque mon ventre me parle c'est pour me mettre mal à l'aise. Je n'ose même plus le regarder. J'ai l'impression d'être un estomac sur patte.

- Alors ?

- Hum, à vrai dire je ne sais plus, il y avait beaucoup de travail que l'ancienne secrétaire a laissé. Plus celui que vous m'avez ajouté. Je voulais tout finir, voir même refaire certain dossier et organiser ce qu'avait fait la secrétaire avant moi. Tout ça avant de manger puis je crois que j'ai enchainé directement sans vraiment faire attention. Je ne sais plus trop. Je sais que je suis allé boire du café mais c'est tout ce dont je me rappelle.

- Vous êtes folle, on ne vous demander pas autant de travail ! Vous auriez pu faire ça sur plusieurs jours !

- Je sais, je ... Je voulais faire bonne impression et je crois que sans le vouloir je me suis mise beaucoup de pression ... Je lève la tête avec un sourire maladroit.

- Vous ne refaites plus ça. Je comprends mieux maintenant la pile de dossier traité que j'ai trouvé sur mon bureau, il rit. La dernière nous donnait à chacun un dossier fini à la fin de semaine alors qu'on lui donnait le lundi. Elle m'était une semaine pour traiter cinq dossiers. Prenez votre temps et ne vous mettez pas la pression. Et surtout la prochaine fois, n'oubliez pas de manger !

- Oui, je vais y aller d'ailleurs.

- Laissez-moi vous proposez un restaurant à la place, pour vous remercier du travail de titan que vous avez accompli aujourd'hui et aussi pour m'excusez du comportement de Harry.

- Oh c'est ... C'est gentil mais je ... Je vais rentrer chez moi, ne vous inquiétez pas.

- J'insiste.

Je le regarde et je sais que je n'aurais peut-être pas du. Mon dieu ! Ses yeux ! Ils sont magnifiques. Je n'arrive pas à enlever mon regard du sien. C'est si intense et mon ventre en fait des loopings. Mais Monsieur Canon, je sais je connais son nom, mais dans mon esprit il reste Monsieur Canon, finit bien évidement à parler. Ce qui me fait rougir. Mon dieu la honte. Il m'a surprise alors que je le regardais sans aucune gêne. Il me fait signe de rejoindre l'ascenseur qu'il vient d'appeler et nous allons au restaurant qu'il a choisi. Je le suis avec ma voiture en essayant cette fois encore de ne pas l'écraser. Ça serait dommage de perdre une telle beauté sur terre, vous ne croyez pas ? Une fois garé, il vient m'ouvrir ma portière et me présente sa main pour m'aider à sortir. Non je ne peux pas le tuer s'en le faire exprès alors qu'il est super galant. Ces hommes-là sont tellement rare. C'est comme les Pokémon légendaires que tu as l'impression que tu ne vas croiser jamais dans ton jeu et d'un coup il apparait devant toi. Eh bien c'est à peu près ça. Je remarque que nous sommes devant un restaurant chinois qui fais buffets à volonté. J'adore les restaurants chinois! Il y a tellement de bonne chose à manger.

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