Chapitre 7

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Une fois installée à mon poste de travail, sans réellement faire attention à mes patrons je me mets au travail. C'est une sensation horrible de savoir qu'on parle de vous mais de ne pas savoir pourquoi. Je ne sais pas quoi faire, ça me stress, je suis inquiète, j'ai peur d'avoir louper quelque chose. D'ailleurs cette peur me fait perdre tous mes moyens. Une main se pose sur mon épaule me faisant sursauter. C'est Zayn.


- Tout va bien ne t'inquiète pas, tu fais un super travail continue comme ça. Je m'inquiétais juste par rapport à ce matin, Okay ?


- Oui


Il part se rassoir même si son intervention m'a chamboulé. Mon ventre en est tout retourné je ne sais pas pourquoi mais il y a un truc qui cloche. Comment il a pu savoir mon inquiétude ? A moins qu'il lise dans les pensées mais là je serais vraiment très mal à l'aise. Je le regarde et lorsqu'il lève la tête vers moi je la baisse tout de suite. En plus même si une partie à l'air vrai l'autre non, il me cache quand même quelque chose. Ma louve est tout agitée depuis son départ et réclame. Elle le réclame. Je suis perdue. J'essaie de me concentrer sur mon travail mais ma louve ne cesse de couiner. Je ne sais pas ce qu'elle veut et sa m'énerve. Le téléphone sonne et je décroche.


- Bonjour, Cassandre de l'entreprise One Direction, je vous écoute.


- J'aimerais parler à vos patrons.


- D'accord, votre nom s'il vous plait ?


- Passez les moi !!


- Ecoutez monsieur, c'est juste pour qu'....


- Je vous ai dit de me les passer !


Sa voix me fait froid dans le dos et ma louve grogne de mécontentement. Si ma louve réagit à ce monsieur c'est qu'il n'est vraiment pas net. Je n'ai pas le temps d'en dire plus que Zayn me prend délicatement mon téléphone des mains malgré sa colère qui se lit sur son visage.


- Malik à l'appareil, sa voix est froide.


- ...


- Qui êtes-vous ?


- ...


- Ecoutez si vous ne me dites pas qui vous êtes je raccroche !!


- ... , Les poings de Zayn se serrent et les garçons viennent le rejoindre.


- Qu'est-ce que vous racontez ?


- ...


- Quoi ? Les larmes lui viennent aux yeux.


- ...


Il n'a pas le temps de lui répondre que le mec raccroche. Zayn frappe mon bureau avec force, tellement qu'il se fracture à l'endroit où il a frappé. Ils se regardent tous les cinq et disparaissent très rapidement. Je me retrouve seule encore une fois sans explication. Je me décide à travailler, de toute manière je ne sais pas où ils sont partis et ce n'est pas mes affaires même si de voir Zayn les larmes aux yeux me fendais le cœur. Je suis à fond sans faire attention à ce qu'il se passe à l'extérieur malgré mon ventre qui s'amuse à faire toute les figures possible et inimaginable dans mon ventre et mon loup a couiné pour je ne sais qu'elle raison qui me met à bout de nerf. Je repense à ce qui c'est passé ce matin avec Zayn. J'étais tellement bien, dans ses bras. Son odeur partout autour de moi m'enveloppait. J'avais l'impression d'être sur un petit nuage paisible. La nausée me vient et c'est en courant que je traverse les couloirs pour me diriger vers les toilettes qui sont bien sûr à mon opposé. Je vomi tout ce que j'ai, c'est-à-dire rien. En ayant fini, j'essaie de me relever mais je n'ai plus aucune force. Je n'arrive pas à soulever mon corps. Je m'assois à terre attendant que mes vertiges ne cessent et que je retrouve suffisamment de force pour atteindre mon bureau. Dans un des tiroirs, j'y avais mis une plaque de chocolat. Ça me fait toujours du bien d'en manger.


Une fois, mes vertiges à peu près passés, j'arrive à atteindre non sans mal, nos bureaux. Les garçons ne sont pas rentrés ce qui m'arrange. Je dois être dans un état pitoyable vu le regard des gens. J'atteins mon bureau et ouvre mon tiroir. Après mettre battue avec l'ouverture de la tablette, je commence à les manger mais mon ventre mais les fait rapidement remonter à la surface et tout atterrie dans la poubelle à mes côtés. Je ne sais vraiment pas ce que j'ai mais la douleur devient insupportable. La tête n'arrête pas de me tourner. Et le bruit incessant du téléphone me casse les oreilles. Téléphone ? Je me dépêche d'essayer de l'attraper et d'y répondre.


- Allô ? Ma voix est faible mais j'essaie de me contenir.


- Cassandre ?


- Oui, Vous êtes qui ? 


- Zayn ? Je suis Zayn


- Zyn ? Connais pas


- Non, je suis Zayn. Un de t'es patrons. Mais qu'est-ce que tu as ? 


- Zayn ??

- On arrive

Je ne réponds pas tombant à la renverse sur le sol. Ma louve couine demandant surement à l'aide. Zayn. Je me repasse les images de je ne sais quand et vois ce magnifique jeune homme. Je suis dans ses bras, heureuse et au chaud. Il me dit de ne pas m'inquiéter. Que tout ira bien. Mes yeux se ferment sous la douleur devenue insoutenable. Il y a juste ce jeune homme et moi. Se câlinant sur ce magnifique balcon. Je suis attirée par lui. Sa voix douce et mélodieuse se retrouvent lointaines. J'ai l'impression de ne ressentir plus aucune douleur. D'être légère mais pourtant je ressens un poids. Des lumières m'éblouissent et les nuages laissent apparaitre deux personnes. Deux personnes que je connais que très bien. Mes parents. Ça fait tellement longtemps. Je cours jusqu'à eux en souriant.


- Maman, papa !


- Ma chérie, tu es devenu si belle ! Me dit ma mère.


- Tu as tellement grandi, m'indique mon père.


- Qu'est-ce que vous faites ici ?


- Ma chérie, il faut que tu restes forte. Je sais que tu souffres mais c'est normal... Vous n'avez pas ouverts vos yeux tous les deux...


- Quoi ? Mais de qui tu parles ?


- De toi et de ce jeune homme ? Indique mon père.


- Vous ne voyez pas vos sentiments d'où l'ensemble de tes douleurs, tu refuses d'aimer.


- J'ai peur de perdre de nouveau quelqu'un qui m'est cher, maman, mais je ne vois pas de qui tu parles ?


- Il faut à ton réveil que vous ouvrez vos yeux.


- Il faut que vous soyez soudé, me dit ma mère.


- Il y a de grandes choses qui vous attendent et pas forcément facile, m'indique mon père.


- De quoi vous parlez je ne comprends pas !


Les nuages reviennent les emportant avec eux. Mes questions restent sans réponses. Je suis incapable de comprendre ce qui m'arrive. Il n'y a plus rien à par du vide. Du noir. Plus de lumière. Puis des images reviennent, de moi et ma famille, des garçons. Puis un besoin. Zayn.

The Power of LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant