Sous cachets, je continuais de suivre ma sœur lors de ses déplacements. Comme je le disais, tout dépendait ses remplacements. Deux semaines... Un mois... 3 mois...
Jusqu'à revenir dans ma ville natale.
Le lieu où j'ai grandi avant que mes parents se séparent, le lieu où ma mère avait vécue son enfance. Cette ville grande mais simple.
Je crois que vous voyez de quelle ville je parle.
Je me rappelle encore de ma réaction quand Mida m'a dit le nom de la ville. J'étais choquée d'apprendre que ma sœur avait un long remplacement à faire dans un collège, et que je devais aller dans l'un des lycées.... Et le pire, c'était le lycée où ma mère avait fait ses études.
Akademi High School.
Premièrement, je me demandais si j'allais retrouver mes connaissances d'enfance... Taro Yamada, Osana Najimi ou encore la fille aux cheveux noirs et au regard mort.
Deuxièmement... Cette ville était aussi la ville natale de ma mère. Et même si elle était grande, j'avais une soudaine anxiété de la croiser, ne serait-ce que par hasard. Je n'avais aucune nouvelle d'elle, et je n'avais pas envie d'en avoir.
Elle m'a abandonnée, après tout.
Je pense que vous connaissez la suite.
Le premier jour dans ce lycée m'était assez bizarre... Pas parce que j'étais nouvelle, j'avais désormais l'habitude de ça.
Mais... Il y avait des trucs qui m'ont marqués.
Pour commencer, les quatre membres du conseil des élèves. J'en ai pas parlé dans mon histoire, mais ces quatre filles étaient à la surveille de l'école. Elles marchaient, surveillant les zones de l'école. De vrais flics.
Puis... Les élèves "détective". Oh non, je ne parle pas de la fille apprentie détective que j'ai fini par apprendre l'identité, bien plus tard... Je parle en réalité des membres du club de photographie, tenant leurs téléphones fermement dans leurs mains en fouillant les recoins de Akademi High.
Après tout, j'ignorais à l'époque la disparition de ces élèves dont une était mon ennemie d'enfance.
Bref, ces petits détails auraient pu me mettre la puce à l'oreille sur ce qui m'attendait, dans ce lycée maudit. Mais j'ai VRAIMENT prit en compte des choses quand ma sœur fut électrocutée à mort.
Moi je dis... vouloir poser ses griffes sur un garçon prit pour cible par une Yandere...
C'est ce que j'appelle un coup de FOUDRE !
... Ouais, je suis fière de cette vanne.
Mais pas fière de la faire sur le sort de ma défunte sœur.
Je ne vais pas en dire davantage dessus, vous connaissez l'histoire.
Néanmoins...
Je peux vous dire ce qui c'est passé après.
Bon, mise à part que j'ai rejoint les yakuza's, totalement brisée parce que j'ai quand même tué une Yandere...
Faut pas l'oublier, quand même.
J'étais toujours à Akademi High. J'étudiais toujours là-bas.
Comme je vous l'ai dit, ma réputation avait vachement prit un coup dû à mon agissement. Je m'étais isolé de tout, et je ne réagissais même pas quand on m'adressait la parole et même mes yeux sentaient la mort. J'étais à la surveillance des membres du conseil des élèves, comme si j'étais une meurtrière.
Bon...
C'était le cas...
Mais c'était de la défense...
Si on met de coté que je zigouillais ensuite à sang froid des types pour l'organisation de la ville.
Mais... Est-ce que je vous ai dit que j'ai eu une relation à l'époque ? Avant que je rejoigne les yakuza's et après avoir éliminé Ayano Aishi ?
Petite parenthèse pour dire que Ayano était en fait la fille aux cheveux noirs que j'ai protéger huit ans plus tôt...
J'en avais jamais parlé car je n'étais pas spécialement fier... Alors non, je n'ai pas fait des saloperies avec la moitié de l'école comme l'avait sûrement fait ma mère dans les années 80's.
Mais j'en ai pas parlé car... Je n'étais pas fière de l'avoir perdue.
Un garçon, un ami, un certain blond que j'ai rencontré à l'école. Je l'avais déjà cité dans mon histoire...
Mais je n'ai pas dit qu'il s'était passé quelque chose entre nous.
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Kuni Rana : Une vie de merde
FanfictionUne enfant née dans une liaison extra-conjugale, grandit loin de ses amis, viré de chez elle par une mère indigne, recueillie par une sœur qui aime les jeunes hommes, diagnostiquée pour un trouble d'agressivité,... La malchance absolue, n'est-ce pas...