Je n'avais pas vraiment vu ma vie ainsi. Il y a encore six mois, j'étais cocue, malheureuse dans mon travail et au bord de l'explosion. Depuis la nuit torride où nous avions fait l'amour dans le jardin de Frédéric, tout s'était enchaîné très vite. Ce n'est pas faute d'avoir voulu prendre notre temps. Mes parents comme les enfants de Frédéric avaient accepté avec joie notre couple. Même Léon qui n'avait pas suivi toute l'affaire s'était extasié :
- C'est trop cool ! Betty va venir vivre avec nous ?
Il venait sans le savoir, de jeter un pavé dans la mare. Nous nous étions regardé Frédéric et moi et nous avions répondu :
- Oui.
- Non.
Vous l'auriez compris, j'étais la plus réticente à emménager si vite avec eux. Frédéric répondit vite devant les regards interrogateurs :
- Oui, enfin pas tout de suite. On n'en a pas trop discuté avec Betty. Et puis ça fait pas longtemps qu'elle a son nouvel appartement, elle doit y rester un peu.
L'excuse était bien sûr bidon, mes parents l'avaient bien compris, mais cela passa crème avec les enfants.
- Je viendrais souvent passer du temps avec vous et votre papa, mais on va y aller progressivement.
Le progressivement avait finalement duré un mois, le temps de donner mon préavis et surtout pour Frédéric, le temps de me convaincre. Les enfants n'étaient pas en soi un problème, mais il fallait que nous trouvions notre équilibre. Cela ne s'était pas fait simplement, bien que je respectais les choix éducatifs de Frédéric, je n'étais pas toujours d'accord. Nous en discutions alors le soir, une fois les enfants couchés. La plupart du temps quelques orgasmes suffisaient à nous mettre d'accord.
L'organisation n'avait que peu bougé si ce n'est que je préparais les enfants le matin et les déposaient à l'école. Ma mère ou mon père les récupérait à la fin de la journée de cours, tandis que je finissais mon travail. Ainsi, Fred et moi rentrions en même temps souvent et étions pleinement disponibles pour la vie de famille. Les rituels du soir étaient une sorte de ballets coordonnés. Chacun veillait sur la partie qu'il devait gérer.
Une fois les enfants au lit, nous avions nos moments à nous. Ce soir-là cela faisait trois mois que nous étions en couple. Il m'avait lancé un défi coquin :
- Va te cacher dans le jardin avec la tenue que je t'ai préparée sur le lit.
Il fila dans la chambre d'Isobelle en me faisant un clin d'oeil et un sourire coquin. J'allai alors voir ce qu'il avait choisi pour moi. Je ne trouvai qu'un simple paréo aucun sous-vêtement n'était associé. Je me parais comme il me l'avait demandé. Je descendis alors dans le jardin qui était totalement dépourvu de vis à vis. Je me cachai alors dans le hamac sous le grand cerisier attendant avec impatience la venue de mon amant. Je l'entendis avant de le voir.
- Je t'ai trouvée chérie. me dit-il au creux de l'oreille tout en laissant ses mains balader sur mes hanches et mes fesses.
Très vite, il me colla contre son corps appuyant son érection sur mon ventre.
- Tu me fais confiance ?
Je hochais la tête. Il m'embrassa satisfait de ma réponse et s'éloigna me laissant frustrée. Il attrapa une corde, me releva les mains au dessus le la tête et les fixa à l'arbre. Il défit le paréo. J'étais alors nue, attachée totalement à la mercie de cet homme. Il trouva une badine et me caressa le corps avec. Il frappa un coup vif et léger sur mes fesses, puis mes cuisses. Il joua avec les pointes de mes seins se délectant de son pouvoir sur moi. Il passa le bout de bois dans les replis de mon sexe constatant l'humidité qui y régnait.
J'aimais la sensation d'être en son pouvoir. Il était maître de mon plaisir. Il me fit lécher ses doigts avant de descendre un étage. Il glissa son nez sur mon ventre, s'approchant de mon sexe qui se contractait d'anticipation. Ses mains malaxèrent mes fesses et sa bouche parsema le haut de mes cuisses de baisers et de mordillements. Je gémis de plaisir quand enfin sa langue s'invita dans ma vulve. J'aimais quand il explorait de sa langue mon intimité il était si habile et savait comment me faire jouir. Alors que je sentais le plaisir monter, il s'arrêta et me chercha du regard :
- Tu as interdiction de jouir avant que je ne te l'autorise compris ?
- Et si je n'y arrive pas ?
- Gare à tes fesses. ajouta-t-il en me les claquant.
Il reprit son.massage buccale en y associant ses doigts qui s'aventurèrent dans mon con, mais aussi à l'entrée de mon anus. Je sentais le plaisir monter, j'avais les reins en feu, mon clitoris rendu hypersensible suite au traitement de sa langue et de ses dents. J'avais du mal à respirer tant je devais me contrôler. Puis sans crier gare il glissa son doigt dans mon cul. Il me dit alors :
- Vas-y jouis pour moi bébé.
J'explosai alors en mille morceaux je me sentis gicler sur le visage de Frédéric. Il continua de le lécher et de faire aller et venir un puis deux doigts dans mon derrière. Je n'étais plus capable de penser je m'abandonnais totalement aux sensations qu'il réveillait en moi. Je n'avais jamais eu autant de plaisir. Il se releva ensuite et me retourna. Il fit descendre un peu la corde et me pencha en avant afin qu'il puisse profiter des rondeurs de mon cul. Il les caressa avec délectation ses mains transmettant une chaleur délicieuse. Frédéric glissa de nouveau un puis deux doigts dans mon petit trou.
- J'ai envie de te prendre par là chérie.
- Han !
Cela fut la seule chose que j'arrivais à articuler. Il prit bien le temps de m'exciter et après quelques passages dans ma chatte bien lubrifiée il appuya son gland sur ma rosette. Mon petit trou s'ouvrit et accueillit cet intrus. Je frissonnais de vivre une telle chose. Il caressa mon clitoris tout en allant et venant dans mon cul. Je jouis une nouvelle fois rapidement et il me rejoignit rapidement au septième ciel.
Essoufflée, les jambes sciées je me laissais posée contre Fred. Il m'embrassa dans le cou et me murmura à oreille des mots d'amour. Je me sentais comblée.
Depuis que j'étais avec lui ma vie avait radicalement changée. Il avait provoqué une véritable tornade dans ma vie et dans mon cœur.
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Lovesitting
ChickLitBetty était perdue, à 28 ans elle se retrouvait célibataire à vivre chez ses parents et en arrêt maladie pour burn out. Comment rebondir dans ces conditions ? Comment retrouver confiance en soi ? faire confiance aux autres ? aux hommes ? Heureuseme...