Chapitre 11 : Brouillard

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J'arrivai vers 12h30 au centre de bien-être. Il me vit à travers la vitre et me fit signe d'avancer. Il me prit la main et m'amena dans une petite salle de repos à l'abri des regards indiscrets. Il m'embrassa avant même de m'avoir dit quoi que ce soit.

- Salut toi. lui murmurai-je quand il quitta les lèvres.

- Salut bébé. J'avais hâte de te retrouver, tu m'as manqué. Répondit-il en déposant quelques doux baisers dans mon cou. On y va ?

J'acquiesçai les yeux perdus dans les siens qui étaient pétillants et pleins de désir. Il se mordit la lèvre inférieur. Il était craquant je n'avais qu'une envie : me jeter dans ses bras. Il entremêla nos doigts et me guida vers l'un de ses collègues.

- Mec, on y va. Tu me files tes clés ?

- Ouais, tiens Fred. Et tu nettoies avant de repartir.

- Tu me prends pour qui ?

- Amusez-vous bien ! nous dit son collègue en nous lançant un clin d'œil de connivence.

Je n'étais pas trop à l'aise et surtout je ne comprenais pas la situation. Nous sortîmes de l'institut par la porte arrière. Nous marchâmes cinq bonnes minutes à travers les rues de la ville. Je trottais presque derrière tirée par sa main. Enfin, nous passâmes sous un porche, par une porte dérobée. Frédérique nous fit monter trois étages et enfin il s'arrêta devant une porte verte. Toujours sans rien dire, il me fit entrer. je fis rapidement le tour et compris qu'il s'agissait d'un petit deux pièces. 

- C'est la garçonnière de Matt. Il nous le prête.

Je le regardais incrédule.

- Je te veux pour moi seul. Pouvoir t'embrasser et te faire l'amour sans craindre que mes enfants ou tes parents n'apparaissent. Tu aurais voulu que l'on aille ailleurs ?

- Non, je... euh... je suis surprise c'est tout. 

- Au début je voulais t'amener à l'hôtel, mais ça fait un peu cliché, je trouve. Mais si toi, tu préfères, on y va de suite. 

Il fit mine de faire demi tour. Mais je l'arrêtai. 

- Non, c'est très bien. Je veux juste être avec toi.

- Qu'y a-t-il ? je vois bien que tu es étrange ?

- Rien, enfin presque rien, j'espère. 

Il m'invita du regard à poursuivre, son corps presque collé au mien, me distrayait. 

- Ta fille n'a pas bien pris de nous surprendre hier soir. Elle m'a totalement ignoré ce matin alors que nous étions devenues assez complices. 

- Hey ! bébé ! me consola-t-il en essuyant les larmes qui s'écoulaient de mes yeux. Laisse-lui du temps. Pour l'instant, nous sommes tous les deux et j'ai terriblement envie de toi. 

Il posa ses lèvres sur mes joues pour aspirer les dernières larmes, ses grandes mains sur mon visage. Il descendit ensuite sur mes lèvres et m'embrassa comme on ne m'avait jamais embrassée. Je fondis sous les assauts de sa langue qui tournoyait autour de la mienne. Ses mains poursuivirent leur chemin. Une main sur ma nuque me maintenait contre lui tandis que l'autre descendit sur mes rondeurs. Il me plaqua contre lui, coinçant son érection contre mon ventre. Je gémis de le sentir si dur pour moi. Il fit courir ses lèvres sur mon visage et poursuivit sur ma mâchoire et sous mon oreille, là où j'étais si sensible. Mes mains ne restèrent pas non plus inactives. D'abord dans ses cheveux, puis je pressais son dos musclé et ses biceps impressionnants. Je glissais par la suite mes doigts sous son tee-shirt pour enfin sentir sa peau. Il frémit et j'entrepris de le lui enlever. Il fit de même avec ma robe. Je me retrouvais alors en sous-vêtements sous son regard affamé.

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