Enzo toqua à la porte de la salle de classe de Madame Guérin. Celle-ci lui accorda d'ouvrir la porte. Enzo le fit. Il regarda l'enseignante en déglutissant et s'ébouriffa les cheveux. Célestine passa une de ses mains dans ses longs cheveux noirs et lui sourit avec un sourire forcée. Les étudiants regardaient avec intriguassions Enzo qui se triturait les doigts derrière son dos.
— Bonjour Monsieur Levalier, vous êtes venus pour votre retenue ? demanda l'enseignante, l'humiliant.
Il hocha la tête. La professeure sourit et se leva. Elle passa à côté de son bureau et arpenta les allées des étudiants. Elle fixa Enzo d'un œil mauvais et releva la tête pour amplifier son autorité sur l'étudiant. Celui-ci baissa immédiatement la tête vers le sol, mal à l'aise.
— Suivez-moi. *Se tourne vers ses étudiants* Restez à votre place et travaillez la pièce de Beethoven en attendant mon retour.
Suivant précipitamment la prof de musique qui avait quitté la classe sans un mot de plus à son égard. Il suivit tant bien que mal sa rapidité à marcher. Ses talons retentissaient contre les parois et claquaient le sol frénétiquement. Ses cheveux bouclés tombaient en cascade derrière son dos, s'arrêtant à mi-dos. Deux grosses touffes de cheveux comme des couettes ornaient le devant, rebondissant sur sa poitrine volumineuse à chacun de ses pas, comme pour s'aguicher autour des hommes. Sa jupe blanche serrée lui collait ses fesses et les rendaient plus attirante, plus fermes, plus sexy.
Enzo déglutit à cette vue et détourna rapidement le regard. Les mains moites, il faillit se cogner contre le dos de sa prof lorsque celle-ci s'arrêta brusquement devant une porte et une salle un peu isolée des autres. Enzo se courba sur le côté pour mieux apercevoir la salle qu'il allait squatter pendant une bonne heure. Intrigué, il haussa les sourcils tandis que la prof ouvrit la salle où une odeur nauséabonde de renfermée parvint au nez d'Enzo.
— C'est la salle de rangement de la salle de Musique. Elle n'a pas été nettoyée depuis belles lurettes. Je demandais au concierge de t'amener les outils nécessaires pendant que tu te familiariseras avec la salle, déclara l'enseignante par sa question muette.
— Qu'est-ce que je dois faire exactement ? demanda Enzo.
— Je viens de le dire. Tu n'écoutes pas ce que l'on te dit ? Je vois que tu es bien plus qu'un étudiant turbulent, Enzo. Tu es aussi sourd qu'un rat mort.
Enzo s'offusqua de cette insulte. Il nargua Célestine qui releva son menton pour le toiser de son regard froid.
— Ne me regarde pas comme, sinon je t'accorderais plus de temps avec ton nouvel ami, la salle de rangement, menaça-t-elle.
Enzo déglutit et baissa le regard. Il était impuissant face à cette enseignante qui lui semblait dangereuse sur tout les points et dans tous les sens du terme. Enzo finit par rentrer dans la salle de rangement qui puait le renfermé et il amena sa main droite à son nez qui se plissait face à l'odeur. Le sol était rempli de papier de partition de musique, tous aussi vieux les uns que les autres. Il toussota face à la poussière qui voltigeait autour de lui. Les meubles étaient poussiéreux et à chaque mouvement d'objet qu'il changea de place, une énorme voler de poussière tournoya autour de lui, le narguant et l'étouffant.
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Teach Me Again
Ficção GeralMerci à @SupremePablo pour la jolie couverture ! Je l'adore !🔥🥰 « Enseigne-moi ce que tu sais » Il était professeur. Il se nomme Gaspard Venderdrake. Il était son élève. Son prénom est Enzo Levalier. Il est un élève têtu et qui aimait faire des d...