Chapitre 31: Rencontre d'un premier amour

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Il était au Musée National de Cardiff, il était dans la partie des œuvres de peinture. C'était très lumineux de partout, les lumières éclairant les murs blancs, jaunes et parfois légèrement rosé très pâle comme inexistant mais visible à la lumière. Évidemment, comme tout Musée qui se doit, la plupart des murs sont remplis d'œuvres d'arts, de photos ou de sculptures.


Le hall d'entrée du Musée les amenait à un grand habitacle en rond qui était surplomber d'un dôme par-dessus éclairant le centre par la lumière du soleil qui se reflétaient sur les carreaux du dôme. Le sol était dans une céramique dans les tons roses où on pouvait apercevoir des motifs comme un cercle rond. Dans les couloirs, des colonnes doriques typiquement grec séparaient les allées et restaient espacés les uns des autres pour laisser les gens passés. L'entrée était fleurie par plusieurs sortes différentes. 


Il pouvait voir des petites fleur comme des violettes jusqu'à des hibiscus et des hortensia. Au centre, un centre qui séparait sur plusieurs chemins différents pour amener les visiteurs dans différents galeries d'art ornaient l'accueil du Musée ; dans un bureau en forme de cercle également. Dans le Musée, il y avait bien sûr des étages supérieurs et Gaspard avait bien vu les dorures qui décoraient les remparts et les murs du Musée.


D'un autre côté, s'éloignant légèrement du centre et du hall, on pouvait se diriger dans un petit restaurant pour se reposer et manger quelque peu ou juste s'installer pour écouter les guides touristiques parler des histoires de chaque œuvres qu'ils conservaient.


Gaspard se retrouvait sur une œuvre qu'il avait toujours aimé regarder. Celui d'Eugène Isbay, une peinture intitulée « Port Normand ». Il était splendide ! Grandiose ! Avec ces touches rosées représentant le ciel, le village au loin, les nuages, avec ces tons de bleus représentant la mer, ces tons sombres représentant le bateau naviguant sur l'eau dans la vague tempête et ces premiers habitacles en forme de hutte avant qu'une église blanche surplombe toute ces maisonnées sombres ; à l'allure effrayante à cause du toit légèrement pointu et presque sur le point de tombé.


Gaspard soupira, fermant les yeux et sortant sa montre à gousset pour regarder l'heure. 10h30. Il était temps pour lui de rentrer et de travailler ses écritures pour le journal. Alors qu'il se retenait, il se fit bousculer et une odeur de lys parvint à ses narines tandis qu'un fracas se fit entendre.


— Oh ! Excusez-moi, Monsieur ! J'étais trop perdue dans mes pensées que je ne vous avais pas vu dans mon champ de vision, fit-elle en se penchant afin de ramasser ses affaires.


Gaspard regarda la jeune femme et sentit ses yeux s'écarquiller. Elle avait les cheveux marrons attachés, par un élastique arc-en-ciel, en un chignon parfait. Le chignon lui dégageait son visage légèrement mate et ses yeux violets.


Elle releva la tête. Devant elle, l'homme avait un corps bien musclé après ses heures de musculature à la salle de sport et une légère naissance de barbe qu'il allait raser dans quelques jours. Ses courts cheveux marrons avaient légèrement poussé et faisaient office à de quelques boucles naissantes —avec qui il se battait chaque matin pour les aplatir, en vain—. Sa veste noire qu'il portait cachait à merveille ses biceps et ses pectoraux musclés. Il était beau et charismatique. La jeune femme se releva, gêné et le salua.


— Enchanté, je suis Valentine.

— Gaspard Venderdrake, se présenta-t-il.


Elle lui accorda quelques minutes et se tourna vers le tableau derrière lui, celui qu'il observait quelques minutes plutôt, ses affaires contre sa poitrine et sa chemise blanche légèrement rosé ; assortit sa jupe dans les tons rosés. Son bracelet à son poignet droit tinta lorsqu'elle bougea sa main pour passer une mèche de ses cheveux derrière son lobe d'oreille et de regarder l'homme devant elle. Une des techniques de drague qu'elle connaissait ; un appel intéressé pour l'individu.


Gaspard la salua à nouveau et s'éloigna, souriant. Il salua les autres visiteurs et se laissa emporter par les autres passants de Cardiff afin de rentrer chez lui.


Enzo soupira tout en regardant son prof de sport qui criait à tout bout de champ sur ses étudiants qui couraient. Il faisait chaud, très chaud. C'était la canicule. Il dégagea sa sueur qui dégoulinait sur ses tempes et qui collait ses cheveux avec l'aide d'une serviette. Il amena à sa gorge, la bouteille jaune à l'effigie de Kise, personnage phare de Kuroko No Basket. Enzo regardait Dimitri jouer tandis qu'il attendait son tour. Il avait compris que son meilleur ami avait un meilleur cardio que lui et il courrait plus vite. S'il était dans des films d'horreur, il était sûr que ce soit lui-même qui mourrait en premier par manque de vitesse et que Dimitri serait le grand-héro de ce film.


Il secoua la tête et sentait depuis tout à l'heure, un regard imposant lui brûler le dos. Il regardait autour de lui, mais aucun étudiant l'observait. Tous occupé à réviser ou à s'imaginer le concours. Concours auxquels ils n'avaient toujours pas eu d'information concret depuis son annonce. Ils savaient juste que le gagnant allait représenter l'école partout dans le monde et allait participer à un événement traditionnel, comme un bal, avec d'autres établissements scolaires. Pour Enzo, ce concours était puéril. Il voulait juste terminer ses études et faire ce qu'il avait envie de faire. Mais que voulait-il au juste ? 


Le monde du sport s'ouvrait à lui progressivement, mais ça ne l'intéressait pas plus que ça, courir tout les jours ou faire du sport au quotidien ne l'intéressait absolument pas comparé à Dimitri, Minho ou même Makoto. Il pencha sa tête vers l'arrière et son regard s'attarda sur les vitres de sa classe d'histoire. Il haussa un sourcil et se retourna en se relevant ; tenant toujours sa bouteille en main légèrement penché vers l'avant faisant échapper quelques gouttes d'eau. Le regard de braise...c'était celui de son prof d'histoire. Il croisa le regard de Gaspard et déglutit en sentant son cœur s'accélérer. Pourquoi regardait-il dehors ? N'avait-il pas à corriger ses copies d'examen ? N'était-il pas occupé ? Pourquoi le regardait-il lui et pas un autre ?


Enzo sursauta en le voyant le saluer d'un geste de tête avant de retourner à sa place. Avait-il lui aussi...ressasser leur moment plus qu'intime contre l'arbre l'autre jour après la défaite de leur école face à Frosffal ? Probablement...Ou était-ce un autre souvenir ? Un souvenir avec sa femme peut-être ? Enzo détourna le regard, le cœur légèrement en compote, jaloux. Pourquoi était-il jaloux d'ailleurs ? Il sursauta lorsqu'il revit en flash les lèvres pulpeuses de Gaspard. La dernière fois dans son bureau. Il avait eu cette envie...cette envie de l'embrasser. Qu'est-ce qui lui avait prit de penser à ça ? Il secoua la tête et se retourna.


Enzo ! appela une voix téméraire.


Il se retourna à l'entente de celle-ci qui l'appelait et se rapprocha en trottinant du professeur.


Va sur le terrain. Fais trois tours de terrain, trois séries de 20 squats qui travailleront tes quadriceps et ton fessier. Fais également trois séries d'une vingtaine de levées de bassin aussi. Cet exercice te permettra de travailler ton fessier, mais aussi ton ischio-jambiers. Fais-moi ça d'ici la fin du cours. Quand t'a fini, tu recommences. On ne traîne pas ici, déclara-t-il.


Enzo souffla d'exaspération et rejoignit le terrain. Il commença par un échauffement basique et sentait les rayons du soleil l'enivrer, l'adrénaline ne commençait qu'à peine à se réveiller au bout de trois tours de terrain en cercle. 

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