Chapitre 5

15 3 1
                                    

Ania tomba violemment au sol et s'écroula de toute sa hauteur. J'entendais les pas des russes qui se hataient derrière nous ne tardèrent pas à nous rattraper.  Ania saignait, beaucoup, beaucoup trop même. J'arrachai un bout de ma robe blanche  et l'enroula autour de sa poitrine. Elle toussait en crachant du sang. Je la pris dans mes bras et la porta. Je courus sans m'arrêter jusqu'à ce que je trouve un endroit sûr.

Finalement la pièce idéale fut un cagibi. Je posai Ania sur un tas de serviettes et referma la porte à clé. Je pris une serviette propre et lui compressa la poitrine pour arrêter l'hémorragie. Chaque seconde son souffle s'affaiblit. Les pas se rapprochent de plus en plus. Des voix rauques résonnent dans le couloir et la pluie s'est mise à pleuvoir. Une goutte d'eau tomba sur ma tête. Je regarde au dessus de moi et je vis une trappe. Une issue de secours par laquelle nous pouvons nous échappé.  Je reprend mes esprits et me concentre sur Ania. Je ne sais pas si elle aura la force de monter jusqu'à la trappe.

Quelques secondes après cette phrase je n'ai même pas besoin de me poser la question. Sa vie prit fin dans une des pires circonstances de l'histoire. Une larme salée s'échappa de mon oeuil et coula le long de ma joue. Je voudrais avoir le temps de lui dire au revoir mais je ne pu lui dire qu'un adieu. Des coups de feu retentissèrent devant la porte. Je montai sur un tabouret et ouvris la trappe. Dehors c'était le déluge. Je pris une serviette pour me couvrit la tête et m'élança sur les toits de l'opéra.

Je marchai dans les rues Nice quand une cabine téléphonique sonna. Je m'approchai méfiante. J'entrai dedans, pris le téléphone et dit
"Allô ?
-Rends toi au 21Bis rue de la concorde. Tu y trouveras d'autres agents qui te donneront les prochains ordres."
Ça raccrocha. Je marchai longtemps, jusqu'à ce que je trouve la bonne adresse. C'était un petit immeuble qui datait du siècle dernier. Il était vieux et délabré. La rue était déserte ce titre doc l'emplacement parfait une réunion secrète.
Je m'apprêtai à entrer quand j'entendis une voix familière. E voix masculine que je reconnaîtrais entre mille. Je m'avance à petit pas quand je vis Igor. Que faisait il là?

"Bonjour Sasha, je suis ton supérieur. Voici les agentes Lana Stoyanovich et Dita Ologavick. Elles seront tes partenaires pour ta prochaine mission qui sera de retrouver les personnes qui te suivaient hier soir.
-Mais...
-Il n'y a pas de mais à part si tu as des informations utiles.
-C'est utile. Quand Ania c'est fait tiré dessus, les personnes qui nous suivaient étaient trop loin derrière nous pour pouvoir nous tirer dessus. Donc je pense que c'est quelqu'un d'autre qui a tiré sur Ania.
-Effectivement c'est une remarque constructive mais inutile pour le moment maintenant change toi et prépare toi à repartir."

Je le regardais sans comprendre. S'il faisait partit du KGB et qu'il était mon supérieur pourquoi ne m'avait il rien dit? Dita me montra une chambre. A l'intérieur se trouvait des habits de rechange et deux lettres. Je jettai un coup d'oeil mais m'aperçu que c'était la lettre de mes parents. Je la pris pour reprendre ce qu'on m'avait volé. Mais quelque chose n'allait pas. La deuxième lettre était identique. C'était des copies conformes. Je compris que la lettre que j'avais reçu n'était donc pas une lettre de mes parents mais que c'était une lettre du KGB qu'ils aient utilisés pour me faire du chantage. Mais pourquoi m'assomer pour me la voler s'ils me l'avaient fournit? 
Cela veut dire que c'est Igor qui me l'a fournit. Mais dans quel but? Cela voudrait dire qu'il ne fait pas partit du vrai KGB et que ce n'est pas les services secrets russes mais bel et bien Igor. Je ne comprenais toujours pas jusqu'au moment où je vis un point s'illuminer dans une dans une fenêtre de l'immeuble d'en face. Un tireur d'élite me visait. Mon sang ne fit qu'un tour. Je me baissai à terre. Le tireur me manqua de justesse. En fait ce n'est pas Ania qu'on cherchait à tuer mais moi.

 Fille de l'orchestre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant