ChapII:

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En chemin, Clarke été dubitative. Et si elle ne le retrouvait pas ? Son enfant allait grandir sans père, et dieu seul sait à quel point c'est douloureux.
Elle fut sorti de ses sombres pensées par Raven :

- On est arrivée pétasse.

Clarke sorti sa tête par la fenêtre et regarda l'immense maison qui se tenait devant elle. C’était ici que tout avait basculé.

- Tu viens ou tu reste ici salope ? Demanda t’elle finalement.

- Je…

- Non, de toute façon je m'en fou. Je veux que tu viennes avec moi.

- Tu croyais vraiment que j’allais rater ça ?

Clarke tira la langue à la jolie brune avant de descendre du van. Une fois sur le perron, les deux amies se regardèrent puis Raven sonna.
Une petite voix puissante résonna derrière la porte, puis cette dernière s'ouvrit sur une très jolie jeune femme au long cheveux de jais et à la carrure gracieuse et distinguée.

- Bonjour ! S’exclama t'elle en souriant pleinement.

- Octavia ? Dit Raven surprise.

- Raven ?! Je suis trop contente de te revoir ! Mais qu’est ce que vous faites ici ? S’exclame la dénommé Octavia en prenant la brune dans ses bras.

- On est venu pour te demander un service ! C'est très important. Murmura la brune mystérieusement.

- Ah oui ? Et bien entrez ! Aller venez, faites comme chez vous.
Clarke restait perplexe. Comment une fille pouvait être si gentille, si chaleureuse, élégante et incroyablement sexy, et ne même pas demander d’explications pour le futur service ? Et comment Raven l'avait elle rencontrée ?

- Raven… vous… vous vous connaissez ?

- Oui, Raven et moi on s'est rencontrées lors d'une conférence il y a déjà un an. Elle m’a sauvé la mise ce soir là… Mais nous ne nous sommes revus que deux fois après ça. Expliqua Octavia en lui servant un verre de jus d'orange.

- Je vois… merci. Dit elle surprise qu'elle sache se qu'elle voulait boire.

- Allons dans le salon, mon frère est en rendez-vous professionnel à l’étage, il ne faudrait pas le déranger. Invita Octavia après avoir offert un café au lait à Raven.

Les deux jeunes femmes suivirent la maîtresse de maison dans l’immense pièce qui servait de salon. Clarke observa la salle avec de gros yeux. Elle ne se souvenait pas être déjà venu ici, mais elle avait une petite impression de déjà vu. Le grand canapé crème, la petite ( grande ) table basse faite de verre, l’énorme piano à queue, le lustre de diamants qui pendait gracieusement au plafond, l’immense cheminée, et le grand vase aux motifs japonais, dans lequel elle avait vomi pendant la soirée, après avoir… bref, tout été d'une grâce sans nom, et Clarke se senti tout à coup très mal à l'aise dans ce lieu qui lui rappelait de mauvais souvenirs.

- Je vous écoute. Que puis-je faire pour vous ? Demanda Octavia en observant les deux amies.

- Et bien… commença Raven en buvant une gorgée de sa boisson.

- Pendant que j'y pense, coupa la blonde, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Clarke…

- Griffin. Oui. Je le sais. Je me rappel de toi, tu es venu fêter la nouvelle année avec ce cher John Murphy. Un grand médecin, il fait du bon travail. Et tu es également celle qui a souillé le vase familiale… dit elle hautaine.

- C’est ça… et pour le vase, je suis vraiment désolé. S’excusa la blonde en souriant mal à l'aise.

- Ça va je plaisante ! Ce vase n’est pas du tout important pour moi, il me vient de mon arrière grande tante Mathilde, une vielle femme glaciale si vous voulez mon avis… enfin, passons. Le service ?

- Oui oui… en faite c'est assez compliqué. Je… j'aimerais savoir si tu pouvais réorganiser une soirée et réinviter toute les personnes qui étaient présentes pour le nouvel an.

- Et bien… j’avoue que je ne m’y attendais pas. En général les gens me demande de l'argent ou quelque chose du genre. Pas ça.

- Je n'ai pas besoin d'argent. Juste que tu fasse ça pour moi…

- Octavia, est ce que tu es d'accord ? Demanda Raven en levant un sourcil.

- Non.

- Quoi ? Pourquoi ? Se désespéra Clarke.

- Par ce que tu ne me dis pas tout ! Pourquoi voudrais tu que je fasse une petite fête comme au nouvel an sans raison ? Alors tant que tu ne me dis pas la raison, je n’accepterais pas. Dit la maîtresse de maison en croisant les bras sur sa poitrine.

- Je… je crois que je n'ai pas le choix. En faite… je suis tombé enceinte pendant ta soirée. Expliqua la blonde en se tordant les doigts.

- QUOI !? METS FÉLICITATIONS ! Je suis vraiment trop heureuse pour toi ! Je comprend mieux, tu veux que j’organise une petite fête avec les personnes présente le 31 pour qu'ils soit un peu comme les témoins de votre futur enfant ! C’est très romantique. S'extasia la belle brune.

- Non Octavia, tu n’y es pas du tout. Dit Raven en secouant la tête.

- En faite je ne sais pas qui es le père. Expliqua Clarke en baissant les yeux.

- Oh…

- Tous ce que je veux, c'est retrouver le père de mon enfant. Je sais que j'ai embrassée une personne, ici même, sous la branche de gui accrochée au lustre. Mais je ne me souviens de rien, son visage reste flou dans mon esprit.

- Vu ton état ce soir là, ça ne m’étonne pas. Plaisanta Octavia. Pardonne moi. S’excuse t’elle ensuite.  Je vais bien sûr t'aider à retrouver le père. Mais ça ne vas pas être un jeu d’enfant. Il n'y avais que des personnes importante ce soir là, et beaucoup sont déjà marié. J’espère pour toi que tu en as pris un libre, sinon ça va faire du bruit… enfin. Soyez présentes ce vendredi à 17h ici même. Je vous attendrez pour que l’on se prépare pour l'occasion. Je vais organiser une fête dont on se souviendra longtemps.

- Merci beaucoup Octavia ! Dit la blonde en séchant une petite larme qui avait coulé sur sa joue.

- C'est normal. Maintenant je vais devoir vous chassez, mon frère vient de terminer son rendez vous, et je vais lui parler de la soirée ! Même si il n'aura pas vraiment le choix. Plaisanta t'elle en se levant et en les raccompagnant à la porte.

- Merci beaucoup Octavia, vraiment merci. Je te revaudrais ça. Et si tu as besoin de quoique ce soit, n’hésite pas.

- J’espère bien !

La porte se referma et les deux jeunes filles regagnèrent le domicile de la Griffin dans le van fuchsia.

- C’était pas pire…

- Non, mais elle a faillit découvrir mon identité.

- Je comprendrai jamais pourquoi ça t’inquiète autant que les gens sachent qui tu es.

- J’ai peur qu'il ne m’apprécie que pour mon argent et mon nom.

- Je te comprends.

- Je sais.

Original TasteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant