Côté Raven :
- Allô ?
- Oui allô, Clarke ?
- Non, c'est pas Clarke. Dit une voix grave.
- Euh… vous êtes qui ?
- Peu importe, qu'est ce que tu veux ? Demande l'homme au bout du fil.
- Je veux parler à Clarke, je suis Raven. Et…
- MERDE ! Jura t'il.
- Il y a un problème ?
- Non non… elle est où votre Clarke ?
- Normalement dans la salle de bain…
L'homme ne répondit rien, mais j’entendis qu'il avait ouvert une porte. Un cri résonna, et je reconnu la voix de Clarke.
- CLARKE !! EST-CE QUE ÇA VA ? HURLAIS-JE. CLARKE ?! RÉPOND MOI ! CLARKE !
Soudain j'entendis des voix, mais je n’entendais que la moitié des phrases. Après quelques minutes à hurler son nom, elle répondit.
- CLARKE !
- Raven ?
- Tu vas bien ?
- Oui.
- Qui c'était le mec la et pourquoi…
- Deux minutes, attend. Dit elle en me faisant patienter. Raven ? Attend encore deux secondes.
- Oui, pas de problème, c'est pas comme si je m’étais inquiété pour toi… raillais-je sarcastique.
- Bon Raven je te rappel… y’a… Madeline qui veut me dire un truc… aller salut. Dit elle rapidement.
- Tu me raconteras ?
- Oui je te raconte tous tout à l’heure.
- Promis ?
- Oui promis… dit elle en raccrochant.
Je regarde alors le téléphone rouge avec attention, avant de finalement le poser sur le bord du bain et de moi-même en sortir. Il ne faut jamais abuser des bonnes choses. J’enfile un peignoir orange avant de quitter la salle de bain pour rejoindre Eliza.
- Miss… pardon, Raven, je ne vous attendez pas aussi tôt.
- Oui… je voulais me préparer un peu en avance… mets… cheveux sont longs à coiffer.
- Bien. Alors ne perdons pas de temps. Un styliste de renom, Mr Carrington, vous attend derrière la porte jaune. Miss Octavia vous a sélectionné trois robes, à vous de choisir celle qui vous plaira.
- Bien. Merci Eliza.
Après cet échange je me dirige vers la porte jaune et y entre. C'est une pièce de taille moyenne, complètement éclairé par les fenêtres qui l'entoure, ou un paravent blanc et un socle se tiennent devant un grand miroir. Un homme, d'une trentaine d’années, au traits fin et à la musculature de rêve se tiens dos à moi, penché sur des bouts de tissus. Je me racle la gorge pour signaler ma présence, ce qui semble marcher puisqu’il tourne vers moi c'est beau yeux vert en souriant.
- Raven Reyes. Sourit t'il l'air ravi.
- Mr Carrington… ou plutôt devrais-je dire, Steven je trompe ma fiancé et je la vole Carrington.
- Tu ne m'as pas oublié…
- Toi non plus.
Le silence s'installe alors dans la pièce.
- Mais je ne suis pas la pour parler du passé. Ce qui est fait est fait. Montre moi les robes.
- Tu n'as pas changé Raven… toujours aussi autoritaire. Comment vont tes parents ? Sont ils au courant de ta situation ?
- Ma situation ne te regarde en rien. Et à eux non plus. Et après ce que tu m'as fait, tu n'as aucun droit de parler de moi ainsi et encore moins de ma famille. Alors fait ton boulot et montre moi les robes avant que je ne change de styliste. Je suis peut être dans une mauvaise situation, comme tu t'amuse à me le rappeler, mais ce n'est pas par ce que tu as gâché ma vie en prenant toute ma fortune que je ne peux rebondir. Alors tiens toi prêt Steve, par ce que quand je reviendrais dans la compétition je t'écraserais. Toi et ta petite pute, vous allez payer ce que vous nous avez fais. Dis-je d'un ton glaciale. Mais je ne suis pas la pour ça aujourd’hui ! Rajoutais-je en souriant face à son air affolé. Tu apprendras que la vengeance est un plat qui se mange froid…
- Tu… tu n'es quand même pas sérieuse Raven… ce sont des menaces ?
- Je suis très sérieuse, et ce sont des promesses chéri. Et pour toi, ce sera Miss Reyes. Claquais-je froidement.
- B-bien Miss Reyes. Dit il en avalant difficilement sa salive.
Quel abrutit ce Carrington. Une vrai enflure de première. Jamais je ne pourrais lui pardonner ce qu’il m'a fait. Me… tromper avec une pauvre idiote et en plus… me voler ma richesse. Le pire dans tout ça, c'est qu'en plus de me voler tout mon argent, il m'a aussi volé mon empire... enfin notre empire. Je travail avec Clarke dans TheReyesCorporation, T.R.C. la plus grosse entreprise d’extraction de minerais de tout le continent. Elle finançait, je dirigeais. Et il nous l'a prit. Mais je vais la récupérer. Ce n'est qu'une question de temps, et d'argent. Heureusement que Clarke est là. Sans elle je ne pourrais jamais récupérer ce qui me reviens de droit, ce que j'ai créée de toutes pièces avec ma coéquipière de travail.
Je suis finalement sortit de mes pensées par cet abrutit. Il tient devant moi une longue robe jaune évasée, entourée de dentelles blanche sur les extrémités, et d'un léger décolté rond.
- C-c'est la première robe. C’est la copie exacte de la robe dans La Belle et la Bête. Explique t'il en essayant d’être professionnel. Miss Blake la choisi pour toi.
- Je peux te poser une question ? Demandais-je en lui arrachant la robe des mains avant de me diriger vers le paravent.
- Je n'ai pas le choix.
- Pourquoi être styliste alors que tu as T.R.C ? Demandais-je en me déshabillant.
- Un professionnel ne révèle pas ses secrets. Dit il un sourire en coin des lèvres.
Je le fusille du regard en faisant dépasser ma tête du paravent et il reprend :
- Ça ne te regarde pas.
- Parfait alors je vais deviner… tu sais que je suis forte à ce jeu…
Soudain nous sommes coupés par quelqu’un qui toque à la porte.
- Entre Eliza ! Criais-je en sortant de derrière le paravent, ma robe jaune encore détaché à l’arrière sur le dos.
La rousse s’excuse puis me tends un téléphone.
- C'est votre amie Clarke. Me précise Eliza avant de partir.
- Allô, Clarke ?
- Oui Raven. Désolé pour tout à l'heure, j'avais des trucs à faire.
- Je me doute. Mais tu me raconteras en face. Devine quoi ?
- Quoi ?
- Devine.
- Ta vus ton enfoiré d’ex fiancé ?
- Tu es vraiment trop forte ma Clarky ! Riais-je en mettant le haut parleur pour que ce Carrington puisse entendre.
- Tu lui as crevé les yeux j’espère ?!
- Non. Il s’occupe de ma tenue. Mais tu sais très bien qu'une Reyes ne baisse jamais les bras.
- À qui le dis tu ! Mais est-ce que Einstein est au courant qu’il va perdre notre empire et en plus qu'il va s'endetter à vie ?
- Non. Heureusement que tu es là pour lui rappeler. Dis-je en souriant diaboliquement devant la mine déconfite du styliste. Clarke, cet enfoiré de première ne veut pas m’avouer pourquoi il m'a volé mon entreprise et pourquoi, en même temps il fait styliste. Tu veux essayer de trouver avec moi ?
- Humm… j'adore ce jeu. Et je pense je ça ne doit pas être très difficile. Tu pense à la même chose que moi ?
- Oui. Si tu change de métier, c'est par ce que mon entreprise fait faillite. Tu me vole, pour finalement tuer ce que j'ai créée ? POURQUOI ?
- J-je… je n'est pas à m’expliquer. Ce qui est fait est fait. Articula Steve.
- Bon je vais te laisser Clarke. Je dois encore finir de me préparer pour ce soir. En plus je ne sais pas encore où je être assigné. Dis-je en changeant de sujet.
- Ah oui ? Moi je suis à l’entrée la première demi heure. Mais demande à ta dame de chambre, elle répondra à ta question. Répond elle.
- Ok à plus Clarky. Dis je en raccrochant.
Après avoir posé le téléphone sur une table je me regarde dans le miroir. La robe est très belle, mais j'ai l'impression que le jaune ne me vas pas.
- La couleur est affreuse. Tu en as une autre ?
Steven ne répond rien mais sort une robe verte qui ressemblait vraiment à celle dans La Princesse et la Grenouille.
Je vais alors la mettre, avant de ressortir pour me contempler dans le miroir. Elle est parfaite, et la couleur me va bien. Le seul problème c'est que je déteste les robes. J’étais une femme d’affaire, je n'avais pas le temps de jouer au modèle. Une jeune femme, oui, mais pas assez pour m’amuser.
- Elle te vas vraiment bien Raven… Miss Reyes… se rattrapa t'il sous mon regard noir.
- Je m'en balance de ton avis Steven. Dis-je en quittant la pièce, sans oublié de prendre les escarpins de même couleurs en passant.
Une fois dehors, je pus respirer de nouveau. Le revoir m'a mis dans tous mes états. Instinctivement, je me dirige vers la porte rose. Je me retrouve dans une pièce assez petite, ou une coiffeuse style rococo se tient en sont centre. Pas de fenêtre, pas d’autre meuble à part une chaise. Je vois Eliza entrain d'installer plusieurs palette de maquillage sur la coiffeuse. Quand elle m’entend elle se retourne avec des yeux ronds.
- Vous êtes très belle miss… Raven.
- Merci Eliza. C’est toi qui t’occupe de mon maquillage ?
- Oui… J’ai entendu votre conversation avec Mr Carrington… je suis désolé. Je ne savais pas que vous étiez la patronne de T.R.C, et encore moins que Mr Carrington vous l'avez volé.
- Ce n'est rien. Bientôt je récupérerai mon empire… après je ne sais pas dans quel état… bref. Je te fais confiance sur le maquillage. Pas trop voyant, ni trop kitch.
- Cela va de sois Raven.
Côté Clarke :
Après le départ de Bellamy, je me réinstalle dans l'eau chaude, attendant patiemment la venu de Madeline. Mes pensées divague vers ce jeune homme aux boucles brunes, qui va m'aider à retrouver le père de mon bébé… en pensant à ça, je caresse mon ventre légèrement arrondi. J’aimerai vraiment avoir une situation stable, avec un vrai mari, une vrai maison, et un vrai boulot pour élever mon enfant dans de bonnes conditions. Mais malheureusement, je n'ai rien de tout ça… enfin je n'ai plus rien de tout ça… et je dois tout mon malheur à ma très chère mère. Cette femme est froide, indifférente et manipulatrice. C'est à cause d'elle que je n'ai plus assez d'argent pour vivre convenablement. Tous l’argent que m’avais légué mon père pour ne pas finir comme ma mère, obligé de se remarier pour ne pas s'effondrer, et aussi celui que j’avais gagnée en travaillant aux côtés de Raven, elle m'a tout pris pour payer son mariage de bourgeoise ménopausée. Heureusement que j’avais des réserves, pour moi déjà, et aussi pour pouvoir aider Raven à reprendre son entreprise, enfin, notre entreprise, nous sommes coéquipières toutes les deux. Je finançai grâce à mon ancien travail de chirurgienne de substitution et grâce à ma condition de fille de riche et elle elle dirigeait la paperasse et l’entreprise. Malgré mon éducation, je n'ai jamais voulus faire comme ma famille. Être une grande femme d'affaire et gagner beaucoup d'argent… non. Depuis toujours je rêve d'être une vrai chirurgienne et d’avoir mon propre hôpital pour sauver des vie… mais j’ai rencontré Raven. La fille d’adoption parfaite et très intelligente du comte et de la comtesse Reyes. Et j'ai accepté de me rendre à l’évidence. Aucune fille de riche ne peut faire autre chose que les affaires. Alors j'ai fais ce que mon père a toujours voulu que je fasse. Je suis devenue à temps plein la sous directrice et la trésorière de T.R.C. Mais quand les Carrington eurent vent que j’avais abandonnée ma fonction de médecin, que mon père, celui qui m'aider au financement été mort, et que les Reyes n'aideraient pas la concurrence, ils ont sauté sur l'occasion. En commençant par cet enfoiré de Steven je suis un gros con Carrington. Il est sorti avec Raven pendant plus de deux ans, puis sans demander son reste, il a réussi par je ne sais quel moyen à nous voler l’entreprise en se nommant directeur de TheReyesCorporation et en plus, à se taper notre amie de l’époque, Écho Carrington, sa femme actuelle. Mais il ne sait pas que j’ai des contacts dans le monde des affaires. Il le faut bien quand on fait ce genre de travail. Ce Carrington va payer pour ce qu'il a fait. Je vais m'en assurer moi-même… Ce n'est qu'une question de temps.
En repensant à ce sombre crétin, je me rappel que je dois rappeler Raven. Je prend alors le téléphone et appuis sur la touche 5. Le téléphone sonne, puis quelqu'un décroche :
- Allô ?
- Allô Raven ?
- Ce n'est pas Raven, mais ne quittez pas, je vous la passe.
- Merci…
J'attend alors quelques minutes, avant d'entendre la voix de Raven :
- Allô, Clarke ?
- Oui Raven. Désolé pour tout à l'heure, j'avais des trucs à faire. Dis-je en m'excusant.
- Je me doute. Mais tu me raconteras en face. Devine quoi ? Dit elle en souriant à travers le téléphone.
- Quoi ?
- Devine.
- Ta vus ton enfoiré d’ex fiancé ? Répondis-je froidement.
- Tu es vraiment trop forte ma Clarky ! Rit t'elle.
- Tu lui as crevé les yeux j’espère ?! Crachais-je avec haine.
- Non. Il s’occupe de ma tenue. Mais tu sais très bien qu'une Reyes ne baisse jamais les bras.
- À qui le dis tu ! Mais est-ce que Einstein est au courant qu’il va perdre notre empire et en plus qu'il va s'endetter à vie ?
- Non. Heureusement que tu es là pour lui rappeler. Dit-elle diaboliquement avant de se reprendre. Clarke, cet enfoiré de première ne veut pas m’avouer pourquoi il m'a volé mon entreprise et pourquoi, en même temps il fait styliste. Tu veux essayer de trouver avec moi ?
- Humm… j'adore ce jeu. Et je pense je ça ne doit pas être très difficile. Tu pense à la même chose que moi ?
- Oui. Si tu change de métier, c'est par ce que mon entreprise fait faillite. Tu me vole, pour finalement tuer ce que j'ai créée ? POURQUOI ?
- J-je… je n'est pas à m’expliquer. Ce qui est fait est fait. Entendis-je faiblement à travers le téléphone. C'est la voix de ce connard.
- Bon je vais te laisser Clarke. Je dois encore finir de me préparer pour ce soir. En plus je ne sais pas encore où je être assigné. Dit elle pour changer de sujet.
- Ah oui ? Moi je suis à l’entrée la première demi heure. Mais demande à ta dame de chambre, elle répondra à ta question. Lui conseillais-je.
- Ok à plus Clarky. Dit elle en raccrochant.
Après cet appel, je sorts de l’eau. Ça m’étonne que Madeline ne soit pas encore là. Il est déjà… QUOI !? Si tard que ça ! J'enfile à toute vitesse le peignoir vert, puis sort en trombe de la salle de bain. Dans la pièce où ce trouve le dôme de verre, je peux voir une boîte posé par terre, au centre de la pièce. Je vais vers la boîte ou je peux lire sur un morceau de papier, Pour Clarke. Je décide alors de l'ouvrir, ma curiosité prenant le dessus.
Une magnifique robe d'un bleu clair, ressemblant fortement à la robe dans Cendrillon est plié devant moi, ainsi que des pantoufles de vair. Je souris niaisement devant ces affaires d'une grande beautés. J'allais commencer à m'habiller quand un morceau de papier attira mon attention. Il y avait marqué : Pour que l'on soit assortit, ton prince charmant. B.B.
Mon sourire s'agrandit à ces mots. Ce Bellamy avait vraiment tout du prince charmant finalement. Dommage que je n'ai pas jeté mon dévolu sur lui pendant le nouvel an, j'aurai aimer avoir un enfant d'un homme comme lui… enfin… ne prenons pas nos rêves pour des réalités.
Je commence alors à m'habiller, quand la porte de la chambre s'ouvre. Une vielle femme noir entre alors, un tablier autours de la taille.
- Bonjour miss, je suis Madeline, la femme de chambre de Bellamy. Il m'a dit que je pouvais vous trouver là. Désolé de mon retard, mais je pensais vous trouver dans l'autre chambre.
- Ho… ne vous excusez pas Madeline. C'est ma faute. Je me suis trompé de chambre.
- Oui, Bellamy m'a déjà raconté.
- Ah…
- Un coup de main ? Demanda t'elle en souriant joyeusement.
- Oui merci.
Et c'est comme ça que je me retrouvais à m'habiller comme Cendrillon pour son premier bal, aider par une femme aussi charmante qu’intrigante. Et j'en appris énormément sur la famille Blake.
Pdv Général :
Quand ce fut l'heure de descendre, Clarke remercia chaleureusement Madeline, avant de partir rejoindre son cavalier pour accueillir les invités.
Elle descendit les marches telle une princesse sortit tout droit d'un conte de fée. Quand elle arriva, Bellamy été déjà présent, habillé comme le prince dans Cendrillon, ce qui fit bien rire la belle blonde.
- Tu es vraiment belle ce soir, je me demande bien qui a put choisir une robe aussi belle que celle-ci. Dit il en montrant la jolie robe d'un signe de tête, avant de baiser la main de sa cavalière.
- Merci. Répondit elle simplement en souriant.
Ils ne purent continuer leur échange que déjà on sonnait à la porte.
Des talons résonnèrent et Octavia apparut dans la somptueuse robe identique à celle de la petite sirène.
- Que la fête commence ! Dit elle en ouvrant ses bras pour accueillir ses invités.❤
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Original Taste
Fanfiction- Positif... je veux dire... c'est un stylet qui permet de détecter dans les urines la présence d'une hormone spécifique, la gonadotrophine chorionique ou béta-hCG si tu préfère. Et c'est positif... en gros... c'est un teste de grossesse et je suis...