Chapitre 6

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"Il n'y a qu'une lois en sentiment. C'est de faire le bohneur de ce qu'on aime". Stendhal

Je sentais que les ennuis n'allaient pas tarder. Peut-être qu'ils ne seraient pas immédiat, mais ils allaient avoir lieu. Les parents de Rachel n'était pas du genre à abandonner, surtout lorsqu'ils pensaient avoir raison. J'avais sincèrement envie d'aller les voir pour en discuter avec eux. Bien que, je savais que cela n'aboutirait à rien, ils devaient savoir que je ne leur céderai pas ma fille aussi facilement. Cette idée n'arrêtait pas de cogiter dans ma tête et je finis par l'exécuter. Je demandais à Bobby de me garder Eden pendant que j'allais chez ses grands-parents, je m'y présentais un dimanche en sachant pertinemment qu'ils seraient là tous les deux. Et j'eu raison.

     -Justin.

     -Elisabeth.

Je savais qu'elle détestait que je l'appelle par son prénom mais c'était fait exprès.

     -Qu'est-ce que tu veux?

     -Vous parlez, à vous et votre mari. 

     -On a pas le temps de parler avec toi, répliqua-t-elle catégorique.

Elle allait fermer la porte mais je posais ma main dessus et la forçais la laisser ouverte.

      -Enlève ta main ! s'exclama-t-elle.

      -Pas avant que vous m'ayez écouter.

Je fis Steve Leight arrivait dans le hall de leur luxueuse maison.

       -Laisse-le entrer Beth.

Elle s'écarta et je pu me glissais à l'intérieur. Steve me conduisit dans leur salon. 

       -On t'écoute, c'est bien ce que tu voulais non? me demanda Elisabeth.

       -Oui et je vais être clair. Vous n'aurez pas ma fille. Qu'importe ce que vous pensez tous les deux, je l'aime c'est ma fille à moi et en aucun cas, je ne vous laisserai me la prendre.

J'avais débité ça à une vitesse folle, je me surpris moi-même. Ils ne répondirent pas directement, ils se jetèrent un regard tous les deux et Steve, un homme d'environ un mètre quatre vingts, les cheveux poivre et sel avec une allure athlétique, fit un pas en ma direction. 

       -On se doute bien que tu l'aimes mais nous n'allons pas arrêter pour autant.

      -Mais pourquoi?! Cela ne ramènera pas votre fille ! Vous croyez pas qu'on pourrait essayer de s'entendre pour Rachel et Eden?

Elisabeth se mit à trifouiller son collier de perle et regarda dans son immense jardin. En gros, cela voulait dire "Rêve toujours". 

       -Je pourrai vous la déposer pour une journée. Qu'en dîtes-vous?

Cela semblait les intéresser. Elisabeth me regarda de nouveau.

       -Nous acceptons. Où est-elle?

       -C'est mon patron qui la garde, je voulais vous parler seul à seul. 

       -Bien, répondit Steve. Nous la voulons demain.

Je fis de mon mieux pour rester calme, je n'aimais pas le ton qu'il prenait avec moi. Je n'étais pas un chien et je n'avais pas à leur obéir au doigt et à l'oeil mais c'était moi qui avait proposé cet arrangement, je ne pouvais pas le remettre en question. Je voulais voir Eden grandir près de moi, autant être en bon terme avec ceux qui pourraient m'en empêcher.

       -D'accord, je vous l'apporterai demain matin. Neuf heures, cela vous convient-il?

       -C'est parfait. Tu pourras venir la chercher vers les dix-sept heures trente, c'est bon?

Love of a fatherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant