Chapitre 22

372 17 0
                                    

"Est-ce que mes larmes suffiraient pour te prouver mes regrets ?" Axel Tony

Trois mois plus tard.

J'étais heureux. Oui, heureux. Difficile à croire, avec tout ce qui m'était tombé dessus. J'étais toujours avec Zoey et malgré les appréhensions que j'ai pu avoir sur Alex, il ne dit rien. Enfin, pour le moment. On se disputer de temps en temps avec Zoey à propos de lui. Je n'aimais pas la façon dont il la regardait, s'il pourrait lui faire l'amour sur place, il le ferait et ça commence sincèrement par me ressortir par les yeux. J'étais très possessif envers elle, bien que je lui laissais tout l'espace dont elle avait besoin, parfois c'était dur mais je savais que c'était une femme indépendante et que si je voulais lui dicter sa conduite, je la perdrais. Mais il n'y avait pas que lui qui créer des tensions dans notre couple, April, elle aussi jouait un certain rôle. Zoey ne voulait pas comprendre que je tenais beaucoup à elle, en tant qu'amis et elle était persuadée qu'elle était amoureuse de moi. Ce qui je savais, n'était pas le cas, puisqu'elle avait craquée pour Kyran dès la première soirée qu'on avait passé tous les quatre et apparemment, il n'y avait qu'elle qui ne l'avait pas remarqué. Enfin, je dois dire que cela m'amusait beaucoup de la voir jalouse, c'était vraiment drôle et ça me faisait surtout plaisir. Zoey n'était pas le genre de femme à exprimer ses sentiments, jamais je n'ai eu le droit à un "je t'aime" et malgré le fait qu'elle me dise le contraire, je savais qu'elle n'avait pas totalement confiance en moi. Cet Alex lui avait fait plus de mal que je ne le pensais et elle n'arrivait plus à faire confiance, pourtant, je faisais tout pour. Je veux dire, j'étais présent pour elle. Bien sûr, je ne lui disais pas sans arrêt que je l'aimais, je pense que ça l'énerverait beaucoup mais j'aimais le lui dire et je savais qu'elle aimait l'entendre. J'étais certain, qu'elle m'aimait elle aussi, elle me le prouver de mille et une façon sauf avec ses mots. 

Et puis, qu'est-ce qui pouvait me rendre encore plus heureux que de voir ma fille évoluée près de moi? Elle venait de fêter ses cinq mois et elle était déjà si grande ! Elle souriait à tout le monde, à moi le plus et j'en étais fier, elle gazouillait beaucoup et elle faisait de moi, le père le plus fier du monde. Mais ce qui me rendait plus en paix avec moi-même, c'est d'avoir arrêter définitivement la prostitution, Kyran avait tenu sa promesse et je n'avais plus jamais été appelé pour faire l'amour avec une femme et j'espérais que cela serait définitif. Me réveiller près de Zoey plusieurs fois par semaines était l'idéal et être réveillais par les pleurs de ma famille était le paradis. D'ailleurs, elle pensa sûrement au fait que je pensais à elle, car elle se mit à pleurer. Je me levais et comme tous les matins avec bonne humeur, et le pire c'est que c'était vrai, je partis dans sa chambre joyeux qu'elle soit toujours là. Chaque matin était une bénédiction; Pourtant, je devrais savoir que le bonheur est pour la plupart du temps éphémère mais je voulais y croire. 

-Bonjour, mon ange, lui dis-je. Tu as bien dormi?

C'est que maintenant, ma fille était comédienne. Elle savait que je pouvais pas résister quand elle se mettait à pleurer et elle en jouait. Zoey et ma mère m'avertissaient de faire attention mais je pouvais pas la laisser pleurer comme ça ! Bref, j'aimais aussi le fait que Zoey prenait soin d'Eden comme si elle était d'elle, ça aussi s'était une preuve d'amour envers moi. Il existait beaucoup de femmes qui refusaient d'éduquer les enfants d'une autre. Je descendis au rez de chaussé pour la nourrir. 

-Ce soir elle va chez ses grands parents? me demanda Sasha.

Elle aussi maintenant, elle était complètement folle de sa nièce, elle était toujours derrière elle a essayé de la faire rire ou pleurer, ça dépendait de ses humeurs. 

Love of a fatherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant