Le pavillon du Lapin

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La mine grise, se sentant aussi vieille que la pyramide de Khéops, Lilith rejoignit Sôko pour le petit déjeuner. Heureusement, il y avait peu de monde, les gardes avaient déjà commencé leurs services, les domestiques étaient entrain de servir leurs maîtres dans l'aile ouest de la maison où elle n'avait pas accès. Mais malheureusement Youta était là. Ce dernier lui adressa un regard furibond.

C'était quoi le problème de ce morveux? Elle but son thé lentement, piocha un peu dans son assiette avec ses baguettes. 

Elle entendit distinctivement un caquètement.

Ce qui valut à l'impertinent une tape sur le crane de la part de sa grand-mère. Ainsi, l'histoire des attributs sexuelles de la volaille avaient fait le tour de la maison. Lilith se sentit plus accablée que jamais.

- Mangez Yoko-san, fit la bonne

- Pourquoi vous ne m'appelez pas Lilith? voulut elle savoir, en tentant d'ignorer le blanc-bec

La bonne eut un sourire poli;

- C'était mal place de ma part de vous avoir salue avec autre nom qui n'est pas le vôtre. Yoko-san, c est comme ça que vous vous appellerez ici

- Ce n'est pas un nom que j'utilise

- Vous vous habituerez, dit elle doucement

Tout dans cette femme était douceur. Elle s'imaginait bien son père entrain de se faire bercer par elle. Elle même se surprenait à vouloir qu'on la prenne dans les bras. La vieille femme semble détecter sa tristesse, car elle murmura;

- Vous ressemblez à votre papa, Yoko-san

- Vous le connaissiez bien, n'est-ce pas?

- Je me suis occupée de lui jusqu'à ce qu'il soit en âge de le faire par lui-même, sourit la vieille dame

Son cellulaire sonna. Lilith répondit;

- Salut cousine, as-tu fait rêvé de tuer quelqu'un cette nuit? Fit le ton chaud du brun

- Non

- Ça va venir. Après le dej, rejoins moi dans le parking

- Pourquoi? demanda-t-elle suspicieuse

- Il faut régler quelques trucs

Convaincue qu'il lui préparait une mauvaise surprise, elle s'arma de 2 baguettes qu'elle dissimula dans la poche de son jeans. 

Le soleil la frappa à sa sortie. Ken était appuyé contre une berline noire et jasait avec une bonne qui ricanait de façon idiote. Il portait un jeans et une veste sport aujourd'hui, il semblait détendu, pas du tout à un yakuza qui allait commettre un crime.

A sa vue, il esquissa un sourire éclatant. La bonne se hâta de disparaître, prise en délit de coquetterie.

-Tu es prête?

- Pourquoi? Demanda-t-elle, prudente

- On va faire une promenade, dit il

- On va faire une promenade, dit il

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La griffe de la panthère noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant