Goda

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🔊🔊Attention! Le langage peut heurter les âmes sencibles 😑😑😑😑


Le peu de meubles qui se trouvaient dans la grande pièce de bois, étaient posés à même le sol, très bas et très épurés. Les matériaux utilisés étaient faits avec des matières comme le lin et le papier de riz. Les accessoires se composaient de lanternes blanches au plafond et des toiles des grands maitres japonais. Les couleurs neutres se mêlant à la touche de couleur vive de la petite table basse sur laquelle reposait une énorme théière soutenue par une corde au plafond. La doctrine japonaise exigeait de maîtriser la nature sans que celle-ci n'envahisse l'homme.

Lilith avait l'impression de pénétrer dans un gymnase. Froid. Impresionnant. Étouffant.

Ses yeux furent automatiquement attirés par le vieillard assis par terre, au milieu de 2 hommes, dans un kimono sombre,  le dos droit comme un adolescent, les traits durcis par le temps mais à peine ridés

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Ses yeux furent automatiquement attirés par le vieillard assis par terre, au milieu de 2 hommes, dans un kimono sombre,  le dos droit comme un adolescent, les traits durcis par le temps mais à peine ridés. Elle le devina beau dans sa jeunesse, il gardait encore son charme malgŕe son âge avancé.

Elle se noya dans ses yeux calmes comme la rivière du Nil. Et l'image de son père s'imposa à elle. Son père était la poésie du Japon moderne, tandis que cet homme transpirait la force d'un Japon qui disparaissait. Ils s'étudièrent mutuellement, chacun analysant et confrontant les idées préconçues, cherchant une connection possible à travers les liens de sang, le temps qui les séparait.

L'autre personnage, toussota, cheveux cendres, le port élégant lui rappelait un maître d'école. C'était le bonhomme à la valise. Il lui parut encore plus effacé que jamais.

Ken s'inclina avec beaucoup de respect. Lilith l'imita, comprenant et acceptant que tout compte fait, la Maison du Dragon était un labyrinthe de jeux et d'intrigues, elle était  une pauvre novice.

-Bonne journée, Houda. Bonne journée oncle Asami

Le jardinier hocha la tête en guise de salut, le dit Asami resta sans bouger. Puis Ken se retira dans un coin de la pièce, pour n'être qu'un spectateur.

Lilith resta debout attendant que Houda ou le boss, qui semblait freiner son déplaisir, décide de parler. Elle se demanda si elle devait aussi parader. Ils la scrutaient de la tête aux pieds, cherchant à l'intimider. Finalement, le yakuza prit la parole.

- Yoko-kun, présente tes respects à ton Houda

L'adolescente ne comprenait pas ce qu'il voulait qu'elle fasse. S'incliner n'était pas assez? Elle jeta un coup d'œil désespéré à son cousin, qui semblait se foutre royalement d'elle. Alors Lilith esquissa un sourire rigide ;

- Bonjour Houda

Le vieillard l'observait dans un profond silence. Elle sut à la façon que le boss la fixait qu'elle avait commis une impair. 

- Elle lui ressemble peu, commenta Goda, la voix rocailleuse

- En effet, approuva son fils, le ton froid comme un iceberg

La griffe de la panthère noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant