Triste été,
triste t'étais,
triste j'étais,
Sous le soleil de
juillet, j'enviais
janvier
Sourires dans
la grande
plaine blanche
Sourires dans
les cafés bondés
Sourires dans les
maisons bien
réchauffées
Sourires dans les
rues grises du
dimanche
Triste été,
triste t'étais,
triste j'étais,
Sous le soleil de
juillet, j'enviais
janvier
Mais comme pour
tout, il y a une fin
Janvier s'en va,
les mois passent
et me voilà, juillet
Alors l'enfant neige
court, court, court
les jours d'été
Mais en vain ;
patiente pour le
mois prochain
Triste été,
triste t'étais,
triste j'étais,
Sous le soleil de
juillet, j'enviais
janvier
Crème solaire,
mer et cheveux
mouillés
Là-haut ça tape
trop fort, il doit
me détester
Sourire évanoui,
corps réchauffé
Ainsi fond, fond, fond,
l'enfant neige du
mois de janvier
Triste été,
triste t'étais,
triste j'étais,
Sous le soleil de
juillet, j'enviais
janvier
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Regarde-moi
Poesia❝ J'ai beau chercher ton regard à chaque coin de rue, je ne le trouve pas, Pourquoi tu ne me regardes pas ? ❞ Bribes poétiques de trois années ☆ → janvier 2019 / avril 2022
