Chapitre 4: Dépression

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Cela fait maintenant deux semaines que ma sœur et moi sommes rentrées de Volterra. Aussi, cela devrait faire une semaine que je devrais être au lycée. Lilou y était déjà rentrée, mais pas moi. Depuis ces deux semaines, je passais presque toutes mes journées à pleurer dans les bras d'Edward, qui sacrifiait exprès son année pour rester à mes côtés. Physiquement comme mentalement, je n'étais pas prête à ça. Edward essayait pourtant de me rassurer, en me parlant ou en m'embrassant de temps à autre. Carlisle, lui aussi, me rassurait, et m'apprenait des choses sur les vampires. Je passais toutes mes nuits à faire des cauchemars, même si Edward, Carlisle ou Lilou étaient là pour me rassurer. La seule chose qui était capable de me calmer et que je faisais une dizaine de fois par jour, c'était le piano et la lecture. Un jour, je pris mon courage à deux mains, et j'expliquai à Edward la raison de ma dépression :

« Nous avons pris une voiture de location, et c'est là que tu as appelé Carlisle. Je ne sais pas ce que vous êtes dit mais il semblait inquiet. Puis,nous sommes arrivées à Volterra, et une fille nommée Jane nous a ouvert. Elle a discuté avec Carlisle, puis nous a emmenées, Lilou et moi, dans une pièce le temps qu'Aro parle avec Carlisle. Nous avons juste eu le temps de nous changer quand Jane est venue pour nous accompagner voir Aro. Il nous a demandé nos prénoms, et ma tendu la main. Je me suis alors rappelée que tu m'avais dit que comme toi, il lisait dans les âmes. Il a d'abord lu dans mes pensées, puis dans celles de Lilou. Puis, il s'est retourné vers ses frères, et leur a expliqué la situation, et nous a proposé que soit, nous devenons des vampires là-bas, soient ils nous laissaient un délai de trois mois pour nous mordre, soit ils nous tuaient. Carlisle, tu t'en doute, a préféré nous laisser un délai, pour nous nous préparions psychologiquement. Aro a répondu que si vous dépassiez le délai, ils débarqueront ici pour s'en charger à votre place. Et nous sommes partis. »

Je savais que cela ne servait à rien que je le lui explique, car il devait déjà avoir lu dans mes pensées, ou Carlisle le lui a déjà dit. Pourtant, cela me fit du bien de parler à la personne en qui j'ai le plus confiance (En dehors de ma sœur bien entendu). Edward, après quelques secondes de réflexion, me raconta dans les moindres détails ce qui c'était passé après notre départ pour l'Italie.

« Dès que nous sommes revenus ici, je sentais qu'Alice n'était pas dans son état normal, serein. Et c'est là que je suis bien content d'avoir un sixième sens, car j'ai pu découvrir ce qui tracassait à ce point Alice. Dès que vous aviez quitté le sol, elle avait eu une vision. Cette vision, c'était justement que les Volturi allaient proposer cela, mais que Carlisle aurait choisi une autre alternative. Dans sa vision, il choisissait de vous transformer directement là-bas. Evidemment, dès que j'ai su cela, tu te doutes que j'ai appelé Carlisle. Je lui ai tout simplement avoué la vison d'Alice, et mon inquiétude pour ce que risquait de devenir quelques minutes après. Quand Alice s'en est rendu compte, elle m'en a voulu à mort pendant au moins trois heures. Quand vous êtes revenus, je suis tout de suite venu vers toi, car j'ai recommencé à entendre ce que tu pensais dès que tu es arrivée à l'aéroport. Et je savais que tu n'allais pas bien. Pas bien du tout. » Il se pencha vers moi et m'embrassa. Peu après, il eut une idée pour me remonter un peu le moral. « Habille-toi. On va sortir faire un tour, ça te fera du bien. » Je me levai, et je me dirigeais vers ma chambre. J'ouvris mon armoire et sorti des affaires simples. Je pris un pantalon noir et un haut parme, ma couleur préférée. J'osais finalement récupérer mon maquillage, que j'avais calé au fin fond de l'immense armoire de ma chambre. Je rentrai dans la salle de bain, et je pris une longue douche méditative. Pour la première fois depuis que je suis revenue de Volterra, je me regardais dans un miroir. Mes yeux étaient rouges, et ma peau était encore plus blanche que d'habitude. Je me lavai le visage pour effacer les traces de larmes, et c'était beaucoup mieux comme ça. Je me vis enfin sourire. Je me démêlai bien les cheveux, et me maquillai légèrement. Enfin, je m'habillai. Je me préférai dans cet état que dans celui que j'étais dix minutes avant. Regardant l'heure, je sorti de la salle de bain et pris un livre, au cas où j'aurais besoin de m'évader. Je rejoignis Edward dehors, avant de fermer la maison à clé.

Lilou & LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant