Chapitre 2: Les problèmes commencent

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Quand je me réveillai, j'étais dans mon lit, mais encore habillée. Je ne reconnus pas ma chambre et je me rendis compte que je n'avais pas rêver. Ma sœur était assise à son bureau, en train de lire un livre. Je me redressai, et elle se retourna vers moi pour me saluer.

"Salut Luna! Bien dormi? Alors, comment était Edward?

-Très bien! Edward était très gentil, tu aurais dût venir!" elle me lança un regard et se replongea dans son livre. J'ouvris l'armoire, et fût très surprise des vêtements qui s'y trouvaient. Je pris un t-shirt rose pâle et un jean simple bleu délavé. Je sorti de ma chambre et me rendit dans la salle de bain. Je me pris une longue douche pour me réveiller. Je me séchai vigoureusement et enfilai mes vêtements en vitesse. Je me brossai les dents, et me fis une tresse pour ne pas être dérangée dans mes mouvements. Je sorti mon maquillage et appliquai une touche de mascara.

Quand je fus prête, je récupérai ma sœur dans la chambre et nous descendîmes prendre le petit déjeuner. Quand nous pénétrâmes dans le salon, toute la famille y était réunie, mais tous avaient l'air inquiets. Carlisle avait dans les mains une enveloppe et j'eus l'impression que c'était cela qui suscitait l'inquiétude de mes parents et mes frères et sœurs.

Edward fut le premier a remarquer notre présence.

"Ah, bonjour les filles! Nous vous attendions! En effet, nous avons une lettre qui parle de vous!" nous dit-il d'une voix stressée. Carlisle ouvrit la lettre et lu à voix haute:

"Famille Cullen,

Il nous a été rapporté que vous aviez adopté deux humaines, qui sont au courant de notre secret. Nous avons décidé de rencontrer ces deux jeunes filles. Elles sont donc conviées à Volterra le plus tôt possible. Elles n'ont le droit qu'à un accompagnateur.

A vos gardes,

Aro Volturi"

-Qui sont ces Volturi ? demanda ma jumelle, perplexe

-Une famille , expliqua Edward. Un clan très ancien et très puissant de notre espèce. Ce qui, pour nous, se rapprocherait le plus d'une famille royale. En bref, c'est un peu ceux qui font la loi.

-Et à votre avis, que veulent-ils ? interrogeais-je.

-D'après mes visions, ils veulent savoir qui vous êtes et ce que vous savez sur nous. répondit Alice d'une voix aiguë.

Nous allâmes prendre rapidement notre petit déjeuner dans la cuisine. Quand nous eûmes terminé, nous rejoignîmes les Cullen dans le salon. Nous discutâmes longtemps de qui allait nous accompagner et de quand nous partirons. Il s'est finalement conclu que c'est Carlisle partira avec nous et que nous prendrons l'avion pour l'Italie demain à huit heures. Nous montâmes faire nos valises pour environ trois jours. Alice tenait ABSOLUMENT à nous aider.

Pour le trajet, elle me choisit une chemise en soie verte pâle et un jean noir. Des petites chaussures de la même couleur que ma chemise vinrent compléter ma tenue. Lilou avait presque la même tenue que la mienne, sauf que sa chemise était bleue foncé, ainsi que ses chaussures. Pour la rencontre avec les Volturi, Alice nous avait choisit des robes et des sandales noires, avec une paire de leggings rouges foncé. Quand Lilou et moi avions enfin finit de faire nos valises, Esmé nous emmena au lycée afin de nous inscrire pour le reste de l'année scolaire (nous étions en mars) et insista pour que nous choisîmes une activité de loisir. Je demandai alors s'il y avait un centre équestre dans le coin. Il y en avait un à Port Angeles (ville voisine de Forks). Nous filâmes direction ce centre équestre, et je fus autorisée à m'inscrire à des cours d'équitation trois fois par semaine après les cours. Lilou, elle, s'inscrivit à des ateliers d'arts manuels, trois fois par semaine, tout comme moi. Esmé nous emmena déjeuner dans un restaurant, nous rentrâmes chez les Cullen. Il était déjà 14 heures, et nous avions des choses à faire. Lilou et moi décidâmes alors de nous reposer dans notre chambre. Lilou étai en train de faire un splendide dessin de loups dans la forêt, et je me demandai si Edward accepterai que je lui empreinte son piano. Pour en avoir le cœur net, je partis lui demander, et il accepta avec le même sourire en coin qu'il m'avait offert hier. Il monta même jouer avec moi. J'appris alors plein de choses sur lui et ma famille:

"J'allais mourir de la grippe espagnole, en 1918, quand Carlisle m'a transformé, mais ce fut très dur pour lui. Il a eut beaucoup de mal à arrêter. Le venin était insupportable. Il l'a fait d'abord avec moi, puis avec Esmé." me dit-il entre deux mélodies. Il était maintenant 18 heures, et des nuages noirs commençaient à embrumer le ciel. Emmett interpela Edward à travers la porte de la pièce.

"Et les deux amoureux, vous venez ? On va se faire une partie de baseball dans la forêt !" Edward rentra dans ma chambre et pris ma brosse à cheveux. "Si nous croisons des traqueurs, ils ne te sentiront pas !" dit-il en m'attachant les cheveux. Il ouvrit mon armoire et en sorti un imperméable que j'enfilai machinalement. Puis, nous montions tous dans la voiture au moment où le tonnerre commençait à gronder. Quand nous arrivâmes dans la clairière, Alice annonça le début de la partie. Ca allait vraiment, vraiment très vite. J'ignorais qu'Edward était capable de courir aussi rapidement. S'enchaînèrent Emmett, Rosalie, Jasper et Carlisle. Alice lançait les balles. Seules Esmé, Lilou et moi ne jouions pas. Esmé faisait l'arbitre, et ma jumelle et moi nous contentions de regarder. Une demie heure plus tard, Rosalie et Emmett nous raccompagnèrent à la maison et repartirent chasser avec les autres. Dans le frigo, nous trouvâmes tout ce qu'il nous fallait pour préparer à dîner. Nous fîmes réchauffer des morceaux de viande et des légumes à la vapeur. Nous mangeâmes rapidement et je laissai un petit mot à ma famille:

"Nous sommes parties nous coucher, car nous allons nous lever tôt demain! Bonne soirée!

Lilou et Luna"

Nous montâmes dans notre chambre et nous enfilons nos pyjamas. Je m'adressai à ma sœur, tout en me mettant sous la couette:

"Je dois dire que j'ai un peu peur de voir des vampires qui se nourrissent de sang humain. Ils font peur rien qu'à leurs noms, tu ne trouves pas ?

-Mais, de qui parles-tu?

-Des Volturi, de qui d'autres voudrais-tu que je parle ?

-Mais comment sais-tu qu'ils boivent du sang des (elle hésita avant de finir sa phrase)... humains?

-Edward me l'a dit, non sans une pointe de retenue dans son expression." expliquai-je.

Je fermais les volets et me remis sous la couette. Je fermais les yeux et fus soudainement transportée dans un cauchemar alliant mort avec sang et tristesse avec douleur.

Lilou & LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant