Le Labyrinthe •Enora•

I : ATTAQUE NOCTURNE

-Fry ! Passes moi le couteau s'il te plaît !

J'attrapai habilement l'ustensile et Minho intervint :

-Fais attention avec ça princesse, tu pourrais te blesser.

Je haussai les sourcils, prise au dépourvu et râlai :

-Essayes de trouver un surnom plus approprié.

-Laisses moi réfléchir... Beauté ?

Il toussota et se rattrapa :

-Quoique... Ça ne risque de ne pas plaire à certains.

Je levai les yeux au ciel et déclarai :

-Tu auras tout le loisir de faire ça plus tard. En attendant, rends toi utile et vas mettre ça sur la table.

Je désignai un pile d'assiettes et ajoutai :

-Au passage ! Évites de tout béner par terre ! Ce serait trop con de devoir passer le reste de ta soirée à balayer.

-À vos ordres majestée !

Je lui infligeai un coup de torchon sur l'épaule mais au même moment, Newt toussota :

-Hum... J'espère que je ne dérange pas.

Je me grattai la nuque, génée et Minho chuchota :

-Tu vois ? Je t'avais dis que ça déplairait à certains.

Il me fit un clin d'œil et s'empressa de finir de mettre la table. Je profitai de ce moment pour me justifier auprès du blond jusqu'à ce que Thomas n'intervienne :

-Chaud devant !

Il déposa un magnifique gratin de pommes de terre sur la table et secoua la clochette avant de crier :

-À table !

-Dis moi Tommy, tu aurais dû te mettre au fourneau ! Ça à l'air délicieux !

Fry se posta devant moi et rétorqua aussitôt :

-Je t'aime bien Enora, mais si tu commence à attribuer mon mérite à ceux qui en ont déjà, ça risque de mal passer entre toi et moi...

-Je n'ai pas dis qu'il aurait à prendre ta place ! Mais tu as raison... Il est bien mieux à nos cotés ! N'est-ce pas Minho ?

Mon ami ne me répondis pas et j'insistai :

-Minho ?

Je me retournai inquiète et découvris avec stupeur qu'il ne se trouvait plus parmi nous. J'essuyai mes mains sur un torchon et descendis de la table afin de me lancer à sa recherche, mais au moment où jallais passer le seuil de la porte, il me fonça dedans :

-Tu es là, soufflai-je soulagée.

-Tout le monde dehors, ordonna t'il. Les portes ne se sont pas fermées.

Un mouvement de panique générale se créa aussitôt et je les rassurai :

-On se détend ! C'est sûrement une erreur de programmation.

-Peu probable, avoua Minho. En deux ans, ce n'est jamais arrivé.

-Il y a une première fois à tout.

J'invitai les quelques blocards qui étaient déjà dans le self à sortir et ôtai mon tablier. Lorsque nous fûmes tous dehors, j'apperçu Gally courir dans notre direction :

-Tirez vous ! Ça craint vraiment ! Ils sont partout !

-Mais de quoi est-ce qu'il pa-

Thomas me coupa en attrapant mon bras et expliqua :