The Crime Weapon

Chapitre 4

- Monsieur Endruny ?
- Non, je ne suis pas Monsieur Endruny.
- Qui êtes-vous ?
- Son cousin. Monsieur Flyker.
- Hm., je marmonne
- Je vais te demander de me suivre si tu ne veux pas de problème.
Je rêve ! Je ne le connais pas mais je dois le suivre ? D'accord, ok... Je m'éxécute, je préfère ne pas avoir de problème, si je fais parler de moi dans une histoire d'un présumé trafic automobile, je peux dire adieu à mon avenir.
- Monte dans la voiture.
Il me désigne une Mercedes GLA AMG 2019 noir mat. Il prend depuis tout à l'heure l'autorisation de me tutoyer, je vais faire de même.
- D'accord, toi. Au fait je peux savoir ton prénom ?
- Moi ?
- Non mon grand-père.
- Hm. Warenn.
- Ça fait meuf., je ricane
- Mais pourtant je suis un mec.
- Ouais.
Je me tais. J'avais rien à dire, il connait mon prénom.
- T'as quel âge ?, je demande
- Vingt-et-un ans, pourquoi ?
- Comme ça, je m'ennuie, j'ai juste des questions à poser moi. Si on est coincés tous les deux autant se connaître un peu.
- Ouais mais maintenant tu te la fermes.
Je me tais, je préfère écouter et coopérer que de m'attirer des ennuies. Il me fixe.
- Quoi ?
- Feur.
- Hm.
- Et bim !
- Je croyais que t'étais un mec sérieux vu l'air mafieux que t'as.
- Je sais m'amuser. Et puis tu vas rester avec moi, donc autant s'amuser.
- Je suis pas ta fille !
- Mouais. Tu me remercieras plus tard.
Cette fois-ci c'était trop ! Je ne resterai pas chez lui !
- Ton tel au fait.
- Non., je grogne
- Donne ou tu vas le regretter.
Plus de coopération, c'est mort.
- Non.
- Joue pas avec mes nerfs.
Mais ce mec est bipolaire ? Il passe de gaminerie à mec sérieux qui veut me séquestrer ou je ne sais quoi. Je lui passe mon téléphone à contre cœur.
- Warenn ?
- Ouais ?
- Tu vas me faire du mal ?
Il hausse les épaules.
- Répond Warenn !
- Non.
Si c'est de son point de vue qu'il ne va pas me faire de mal, est-ce que je dois douter ? Peut-être bien. Sûrement même. Je crois qu'il veut apaiser la tension qu'il y a entre nous deux car il met du Eminem, mais vu le rythme de la musique, Lucky you, ça n'arrange pas grand chose.
- Hum... Euh... Tu écoutes ça toi ?
- Nan j'écoute du classique., lâche t-il naturellement
- Ah.
- C'était ironique, bien-sûr que j'écoute du Eminem.
- Ah.
- Évite de répéter plusieurs fois "ah", je vais vite en avoir marre.
- T'es pas mon père.
Les larmes me montent aux yeux, c'est lui qui a insisté pour me virer de la maison. Warenn me devisage.
- Tout va bien ?
- Ouais t'inquiète.
Il n'insiste pas. Il se stoppe devant un centre commercial.
- Suis-moi.
- J'ai pas envie de me promener là.
- Suis moi tout de suite Carenn.
Je soupire et le suis. On arrive derrière le centre commercial, à côté des camions, une bande de jeunes hommes d'entre mon âge et vingt-deux ans sont posés, ils devaient sûrement nous attendre. Ils étaient six.
- Je te présente Wyatt, Carenn. Il a dix-neuf ans, c'est le plus jeune d'entre nous.
Dix neuf piges et déjà dans les problèmes ? Punaise ça promet !
Je regarde un jeune homme qui fait au moins un bon dix centimètres de plus que moi, donc un mètre soixante-quinze environ. Il est brun, yeux vert, ça me plaît. M'enfin, j'me tais.
- Enchantée.
Il me tchèque. Je ne m'y attendais pas, il me fait un clin d'œil.
- Wyatt, calmos., lâche Warenn, Là, c'est Iannis, il a vingt ans.
Il est super grand, un mètre quatre vingt, presque ! Il est blond, yeux gris, mais pas très bavard. Il me présente les autres ensuite : Trey, Lloyd, Austin, Myke, Younès et Anis, Johnny et Shayne. Shayne est dur avec moi, il a dix neuf ans lui aussi mais est plus vieux de quatre moi que Wyatt. Pour l'instant c'est le mec le plus bizarre et méchant que j'ai vu.
- Bref, Carenn et moi on va rentrer., dit Warenn, si vous voulez quelque chose vous venez.
On se dirige vers sa voiture.
- J'habite pas chez toi !
- Ta bouche.
- Ah, tu leur as dit que j'étais ta copine.
- Non, ils savent tout sur la voiture. Donc ils savent que t'es juste la meuf que j'emmène chez moi. Pas ma copine.
- T'es dans ses merdes comme la drogue ça se voit.
- Non ! Je suis légal, c'est juste cette voiture qui nous cause du tort, et je veux pas que tu aies mal à cause d'elle.
- Tu dis ça on se connait à peine.
- Ouais ouais.
On rentre chez lui, une maison assez vaste et bien décorée. Il m'emmène dans une pièce.
- Ta chambre.
- Ok.
Il me plaque le dos contre le mur. Je tremble, que va t-il faire ?
- Euh... J'espère que tu vas te plaire ici.
- J'espère.
Il me fixe deux minutes et me lâche. Je savais qu'il voulait m'embrasser, il ne l'a pas fait, tant mieux.
Bref, vu que je suis coincée ici je regarde la télé et décide de m'endormir. Warenn me réveille en sursaut.
- Carenn, lève toi, on doit y aller.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Tu le sauras plus tard.