Partie 6

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Notes : Hello ! 6ème partie de cette histoire. La fin se rapproche les amis, après 4 ans d'écriture :') (bordel pourquoi est-ce si long d'écrire quelques pauvres petits chapitres ?). Ça me fait tout bizarre, c'est un gros projet qui se finit et maintenant faut trouver quoi faire d'autre. Anyway, merci beaucoup à ceux qui commentent *kof kof  Ezgaar (wattpad ne me permet pas de te taguer correctement) kof*, ça fait plaisir de voir que des vrais gens suivent l'histoire (parce que le nombre de vue perso ça m'évoque pas vraiment des vrais gens) :D

Enfin bref, bonne lecture ! 

Fin des notes ***

Cette pluie torrentielle n'avait que semblé faire sortir de terre toute la chaleur que le sol avait accumulé dès le début de l'été. S'il était impossible de sortir à l'extérieur pendant la journée, la nuit était plus clémente. C'était plus calme et les étoiles ce soir-là paraissaient briller plus fort, toutes enfiévrées.

Les quatre anglais avaient trouvé une discothèque en plein air, dans le village. Il y avait beaucoup de monde ce soir, si bien que le fait que la discothèque fut en plein air n'était pas évident au vu de la chaleur que dégageaient tous ces corps. Mais ça ne paraissait pas trop déranger nos anglais, qui enchaînaient les verres à une table. Un groupe de françaises les avaient approchés à un moment de la soirée, et David s'était fait un plaisir de servir d'interprète, ce qui fit beaucoup rire les jeunes femmes. Les anglais finirent tous les quatre sur la piste de danse, chacun avec une partenaire. Au fil de la soirée, Rick paraissait se démener comme un fou dans le rôle du dragueur, bientôt tout entouré de filles. Ce ne fut que très tôt le matin qu'il sembla s'apercevoir qu'il avait perdu ses trois amis. Son actuelle compagnie parue perdre de son intérêt, et il se mit à parcourir la foule moite à la recherche d'un visage connu. Rien du côté du bar, à leur table étaient assis des inconnus et il ne vit personne dehors non plus. Rick retourna dans le club, et alla voir dans les toilettes. À part un type bourré qui l'avait bousculé contre un mur collant et avait menacé de le frapper, personne. Il retourna dans la foule l'air abattu, observant distraitement les visages qu'il croisait. Puis quelqu'un lui attrapa le bras et Rick se retourna. Un sourire éclaira son visage alors qu'il reconnaissait Roger. Il se pencha vers lui pour lui parler à l'oreille d'une voix forte pour se faire entendre.

« Ah, je vous cherchais. J'ai cru que vous m'aviez de nouveau abandonné. »

Roger sourit et se pencha à son tour près du visage de Rick pour répondre :

« De nouveau ? »

Roger se recula pour regarder l'expression de Rick alors que ce dernier haussait les épaules. Rick demanda :

« Où sont les autres ? »

Roger jeta un coup d'œil autour d'eux en répondant :

« Je ne sais pas. Ils nous ont abandonné, de nouveau. »

Le sourire narquois qu'il adressa ensuite à Rick ne paru faire aucun effet au claviériste, qui se contenta de s'éloigner après avoir lâché :

« Je vais me prendre une bière. »

Roger le retint un instant en lui posant une main sur l'épaule puis lui glissa avant de partir dans l'autre sens :

« Rejoins-moi dehors. »

C'est ce que Rick fit, une bière et une cigarette allumée dans chaque main. Roger s'était éloigné de l'entrée de la discothèque, et se trouvait accoudé contre une rambarde de l'autre côté de la route, rambarde qui surplombait une plage et la mer. Rick se plaça à côté de lui, et tout deux étudièrent l'eau noire en silence. La musique qui provenait du club parvenait presque à couvrir le son ténu des vagues. Ils restèrent ainsi un long moment. À des intervalles réguliers Rick prenait une gorgée de bière ou une bouffée de cigarette. À un moment, il dû poser sa bouteille au sol pour pouvoir rallumer le bout de sa cigarette qui s'était éteinte au quart. Roger alluma lui aussi une cigarette. Rick finit la sienne, jeta son mégot par terre et repêcha son paquet dans une de ses poches. Il l'ouvrit, et put constater avec déception le vide dans le paquet. Il le rempocha, et se pencha pour reprendre sa bière et en boire quelques gorgées.

Summer doesn't lingerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant