Couché

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Cameron *

Je suis a l'hôtel depuis 8 jours et à vrai dire, je crève la dalle. Tant au niveau sexe qu'au niveau nourriture.

J'ai pas l'habitude d'être en manque comme ça.

Je pense avoir une petite idée de la personne que je pourrais me faire d'ici un petit moment. Et par là, j'entends un ou deux jours.

Je sais que ça ne se fait pas, mais moi je vais le faire. Je vais prendre l'ex de Djibril. Et ça aurait très bien pu être celle d'Hamza ou d'Andrew, peu importe.

Qu'est ce qu'il peut être bête, Djibril. Il est tellement aveuglé par son "amour" qu'il me laisse allé sonner chez sa copine. C'est ridicule et totalement irresponsable de sa part.
Surtout que son plan n'a pas fonctionner et que maintenant elle a besoin d'une épaule pour pleurer.

J'ai utilisé cette faiblesse pour m'introduire une nouvelle fois chez elle et là, elle m'a tendu une nouvelle perche.
Elle avait fait une erreur sauf que Djibril en avait fait une pire. Elle allait le détester et moi j'allais la soulager de l'énorme fardeau sur ses petites épaules.

En faite, c'était tellement simple. Je suis resté derrière la porte quand il est arrivé et je peux facilement vous dire qu'il a perdu la partie.

Tout joue en ma faveur. C'était tellement simple.
Djibril ne se rend jamais compte de rien lorsque ça me concerne. Il est aveuglé par la vie que je peux mener. C'est vrai quoi, j'ai une vie de petit enfant torturé et j'en souffre tellement.

J'arrive à avoir toutes les filles que je veux avec cette histoire, c'est dingue. Si je savais que je pouvais autant de choses en ne faisant rien chez moi et en étant privé de tout, j'aurais commencé encore plus tôt, je crois.

C'est vrai que ma vie est ennuyeuse mais en faite, je crois que j'aime cette situation. Je m'y suis habitué et ça réveille mon côté inventif.

Bref, voilà mon plan. Aller secourir une petite âme en peine jusque dans son lit où elle mangera sûrement une glace en regardant une série. Très cliché mais vous seriez surpris du nombre de fois où j'ai trouvé des filles dans cette situation.
Bref, je lui propose un câlin, elle pleure, je lui carresse les cheveux et c'est bon, elle fait tout le reste. Si elle est dominatrice, si non, je prend les choses en main.

Il va marché c'est sûr, même si tout le monde à l'air de penser que cette Elia est une femme forte, je compte bien la rendre plus faible que jamais.

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Djibril*

J'étais surpris de voir Cameron chez Elia. Je savais qu'ils avaient eu un bon contact tous les deux mais pas à ce point.

J'étais carrément soulé mais j'avais mieux à faire que de m'énerver pour ça, pour l'instant, mais j'allais le faire c'est certain.

Cameron a fermé la porte derrière lui et je me suis assis sur le canapé sans un regard pour Elia.

- Tu fais quoi là ?
- Pourquoi tu prends ce ton avec moi ?
C'est toi qui est en tord donc calme toi un peu.
- Alors, t'aurais pu me dire que tu m'avais trompée. J'aurais pu vraiment me faire plaisir avec ton frère dans ces cas là.

Je suis resté silencieux.

- Tu n'as rien à répondre Djibril ?
Tu ne me dis pas que tu ne m'as pas trompé, que tu n'aime que moi, que cette fille n'est pas moi, que je n'ai pas à m'en faire.

J'étais muet. Et le calme dans la voix d'Élia était de très mauvais augure pour moi.

- Je pense que tu as raison de ne rien dire.
Tu as quand même fourré ta langue dans sa bouche et tu m'as laissé t'embrasser ensuite.
Tu as été dans le même lit qu'elle. Elle à la place où j'avais l'habitude d'être.
Et tu l'a câliné et embrassé et bai...
- NON! ça, c'est faux.
- Ah parce que tu as une voix maintenant. Tu as retrouvé l'usage de la parole. Au moins, je sais que tout le reste est vrai. Tu auras dû le faire tu sais. Ça aurait été réconfortant pour toi quand ce moment arriverai.

Pourquoi je n'arrivais pas à ouvrir la bouche ?

- J'ai peut être dormi avec Hamza mais même si c'était voulu, tu n'aurais jamais dû me traiter comme ça. Tu savais ce que tu avais fait. Si tu voulais vraiment me garder, tu aurais dû me comprendre ou faire semblant. Comme ça, tu aurais pu me demander de faire pareil.
Tu sais quoi Djibril, tu avais sûrement raison. Tu n'est pas le mari qu'il me faut. Je regrette d'avoir été aussi attachée à toi et d'avoir couché avec toi en espérant que tu serais celui qui ferait tout pour moi. J'en ai rejeté ce que mon Seigneur m'avais recommendé et c'est le plus dommage dans l'histoire. Bon maintenant, j'ai fini de parler et je veux que tu sorte de chez moi d'accord.

Je ne bouge pas mais je sens que mes yeux ne tiennent plus en place.
Technique d'autodéfense pour ne pas ressentir l'absence d'Élia.
Il fallait vraiment que je trouve quelque chose à dire.

- Tu veux bien t'en aller Djibril s'il te plaît..
- Ne me dis pas ça, comme ça, Elia...
- Je ne vais pas te le dire autrement.
- Ouais d'accord, je comprend. Tu as raison.
J'ai été bête de la laisser venir chez moi et d'avoir fait tout ça avec elle. C'est juste qu'avec elle, j'avais pas de responsabilité. Elle était facile à vivre. Elle s'en fou de tout. Elle avait seulement besoin d'affection et moi aussi donc c'était simple.
- Tu cherche toujours à pas te prendre la tête Djibril. C'est toi qui a demandé à te marier et c'est aussi toi qui est parti le jour du mariage. T'avais pas le droit de me laisser comme ça. Et maintenant c'est toi qui me trompe.
- Je suis désolé pour tout ça Elia... Mais je crois que finalement ton charisme et ta beauté m'avaient tellement attiré que je me suis perdu moi même. Je me sentais fort avec toi mais c'était qu'une illusion en fin de compte.

J'essayais tant bien que mal de lui expliquer clairement la situation, elle était en droit de comprendre.
Mais elle m'a stoppé dans mon élan.

- Arrête Djibril. Que tu puisse pas assumer, je comprend mais je ne comprend pas que tu puisse me tromper donc ce n'est pas grave qu'on ne soit plus ensemble parce que je pense que chacun mérite autre chose. Ça me déchire profondément le coeur que tu es pu poser tes lèvres sur celles d'une autre fille volontairement. Et c'est la seule raison pour laquelle le terme que je met à notre relation est pas une blessure mais une explosion. Rien ne peut être rattraper.
Donc je veux que tu parte. Maintenant... Sans me parler.

- ...

Je me suis levé et j'ai tourné le dos. Pas longtemps parce que je l'ai embrassé fort et longtemps même si elle se débattait. Elle devait comprendre que je l'aimais malgré tout.
Et je l'avais écouté , je n'avais pas parlé...

Inassouvi ❣️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant