La Maladie Rose [Fanfiction LuNa]

Chapitre 7 : La Fin D'une Histoire Et Le Début D'une Histoire.

Mots : 5050

Comme tous les matins, la navigatrice se réveille en effectuant son petit rituel matinal : s'étirer en baillant. Elle regarde autour d'elle pour observer ses trois idiots adorés qui dorment comme des enfants, à même le sol. Elle se lève de sa chaise pour sortir de la pièce. Elle file dans la cabine où se trouve Luffy pour constater encore une fois, une baisse de température. Ensuite elle se rend dans la cabine des filles pour également examiner les deux autres malades.

Pdv Nami : Luffy est tout de même dans un état plus critique que Chopper et Robin. Je m'en doutais sachant qu'il a été plus atteins par la maladie qu'eux.

La rousse se rend de nouveau dans la cuisine pour sortir quatre bols, elle les remplit tous de lait. Une fois fait, elle les réveille un par un, non à coup de pied pour une fois, mais en les secouant doucement. Elle fut elle même étonnée par cette gentillesse matinale.

Pdv Nami : Je ne sais pas ce que j'ai ce matin.

Aujourd'hui elle a la flemme de jouer la méchante, oui la flemme. Car elle ne pense qu'à une seule chose : le réveil de Luffy. Il ne cesse d'occuper ses pensées.

Pdv Nami : Quand est-ce qu'il se réveillera ? Peut-être dans longtemps qui sait.

Une fois que les trois jeunes hommes furent réveillés, elle s'assit sur l'une des chaise autour de la table et boit tranquillement son bol de lait.

Pdv Nami : Si seulement ils se levaient tous, maintenant, oubliant toute cette histoire de maladie. Et Luffy... comment devrais-je réagir s'il vient me parler ? Avec tout ce qu'il s'est passé entre nous ces derniers temps. Et puis il faut que je lui dise, comment m'y prendre ?

Plusieurs questions se posèrent dans sa tête, pendant que les garçons prennent place autour de la table pour boire leur bol de lait.

Pdv Nami : Si seulement rien de tout cela n'était arrivé. Tout serait normal, comme avant. Nous serions tous là à rire, danser, chanter.
Mais pourquoi suis-je si anxieuse ? Je ne sais pas. Je devrais être heureuse ! Je le suis.
Mais d'un côté pourquoi suis-je si triste ? Je ne sais pas.
Je ne comprend pas vraiment ce que je ressent. Mes sentiments, mon anxiété, ma joie, ma tristesse et ma peur ; oui j'ai peur. J'ai peur qu'ils ne se réveillent jamais, que je perde tout de même mes compagnons malgré tous nos efforts.

Elle à la tête dans le brouillard ou plutôt dans ses pensées quand deux membres de l'équipage firent leur entrée dans la cuisine. Son visage ainsi que celui des trois garçons s'illumina. Cette lueur d'espoir avait eu bien fait de ne jamais s'éteindre. Sans plus attendre, Sanji, Nami et Usopp se levèrent de leur chaise pour courir dans les bras des deux revenants. L'archéologue et le médecin riaient et étaient heureux de retrouver leurs compagnons. Le sourire de la navigatrice s'en alla d'un seul coup alors qu'elle était dans les bras de son amie.

Pdv Nami : Seulement Luffy n'est pas là...

Après quelques minutes, elle annonce à ses compagnons qu'elle arrive et se rend dans le quartier des garçons. 

Pdv Nami : Est-il vivant ?

Elle s'approche de lui sans un bruit et pose sa main sur la poitrine de son capitaine. Il ne bat plus, oui, il ne bat plus. Son coeur s'est éteint.

Pdv Nami : Mais non, que se passe-t-il ?!

Son capitaine ne respire plus, son coeur ne bat plus ; il ne se bat plus.
Les larmes se mirent à couler sur les joues de la navigatrice.

Pdv Nami : Pourquoi ?! Je ne sais plus quoi penser de tout ça.

Ses larmes coulèrent le long de ses joues pour se battre en duel afin de savoir laquelle sera la première à arriver au bout et à tomber sur le torse de l'homme mort. Ses cris ? Elle ne les entend même pas, comme si elle était devenu sourde. Comme si une bulle de tristesse la couvrait de n'importe quel son, de n'importe quoi que ce soit. Des hurlements retentirent, enfin elle sentit leurs vibrations à travers cette bulle. Le médecin affolé s'approche et examine son patient en sanglotant.
Oui c'est bien ça, il ne veut pas y croire, personne ne veut y croire. Elle aussi, refuse cette réalité, cette dure réalité.