Mysterieux Songes

chapitre I. guérir.

Londres 2000, Melody Anderson.

 

    Debout en face de la baie vitrée de ma chambre, j'observais la ville londonienne qui luisait de mille feux. Je voiyais défiler tous ces automobiles et pietons, mais comment dire... mon esprit n'y était vraiment pas. J'avais toujours voullu vivre dans un monde bien plus.....originale que celui que je voiyais autour de moi. C'était sans aucun doute là que j'étais née. À part les excursions auxquels j'avais participé quand j'étais encore sur les bancs, jamais je n'avais eu la chance de visiter d'autres pays. J'avais maintes fois supplié  ma grand-mère de me laisser passer les vacances avec elle à la campagne, cependant, mon père s'y est toujours fermement opposé. Aujourd'hui, j'étais une jeune diplômée en architecture d'intérieur âgée de vingt-deux ans. Je connaissais Londres dans ses moindres ruelles. mais c'était quand même étrange qu'en vingt-deux ans d'existence, j'avais toujours l'impression d'être une parfaite étrangère. Je ne m'y étais jamais sentie à ma place...

  Lacée d'observer cette même scène de tous les soirs, je fermai les rideaux et vais m'assoir en face du tableau qui était la cause de cette solitude qui m'eloigne des personnes autour de moi depuis cinq longues années.

  Je me souvenais encore de ce soir, où concentrée sur mes pinceaux et mes couleurs, le visage de l'homme imaginaire dont je fesais le portrait prenait peu à peu forme sous mes doigts d'artiste. Encore q'une adolescente à cette époque, je l'avait peint, en pensant à tout ce que j'attendais de la beauté d'un homme; cheuveux bruns en bataille, un fin nez, un homme au teint bronzé.. Quand à la couleur de ses yeux, j'avais toujours eu un faible pour les émaraudes. Quand j'eus fini, je n'en revenais pas, il semblait si réel que celà m'était difficil de croir qu'il était juste le fruit de mon imagination. À  ma grande surprise, cette même nuit, quand je m'étais retrouvée dans les bras de Morphé,  je m'étais vue assise sur un énorme rocher, admirant une lagune près de laquelle je me trouvais. J'entendis soudain une voix appelant Mon nom,  par réflexe,  je me retournai et vis l'homme aux yeux émaraudes de mon tableau se matérialiser devant moi.
Il s'avançait vers moi, dans une démarche des plus craquants. Sa chemise ouverte laissait voir un corp si musclé... Et son sourir, je n'aurais pu le décrir. Comment était-ce possible.

-Melody..., répéta-t-il.
Jamais encore je n'avais entendu une pareille voix, tellement hypnotisante... Il m'avais comme charmé dès la premiere vue. J'étais immobile, n'arrivant plus à détacher mes yeux bleus de lui.

Il s'arrêta à quelques centimetres, et s'accroupit si près de moi.  Entourant ma taille d'une main, il remit une mèche derriere mon oreille, avant de venir poser ses lèvres sur mon cou..
Comme hypnotysée, je le laissais faire , sans avoir envie d'agire autrement. Bien plus encore, je fermai inconscienceusement mes yeux, comme pour mieux me concentrer sur cette nouvelle sensation que venais de découvrir mon corp sous son baiser impudique.

-Melody.... Reprit-il au creux de mon oreille.
Je rencontrai enfin son regard et daignai lui demander son nom.

-Quel est votre nom? Suppliai-je.

-Est-ce si important pour toi?.

-Oui... ? Hésitai-je, car normalement je n'aurais jamais laissé un homme, à plus forte raison, un parfait inconnu se conduire de la sorte avec moi. Mais comment dire? Je n'avais même pas la force de le repousser au contraire, bizzarement, je voulais juste qu'il me possède.

-Melody.... Encore une fois.

-oui?.... Je perdais tout contrôle de moi, au fur et à mesure qu'il rapprochais son visage du mien...

   De loin, je pus dicserner la voix de Claire, ma sœur, me demandant de bouger de mon lit, alors que l'image de l'homme étranger se fesait floue à présent.

-putain.. Réveille-toi Melody!

-Quoi? Claire... Mais où est-il?

-Qui il? Mely, ça va?

Puis reprenant peu à peu mes esprits, je réalisai que tout ce scénario auquel je venais d'assister n'était qu'un simple rêve, car ce portrait que j'avais réalisé m'avait plutot facsinée.

-Ça va. T'inquiète, ce n'était qu'un rêve.
Rêver de son prince charmant était une chose merveilleuse pour toute jeune fille. Cependant, au fil des années, je finis par réaliser que celà m'égarait du monde réel de façon incompréhensible. J'en devenais beaucoup trop dépendante que plus aucun mec ne m'interressait...

***********

   Je commençais serieusement à me lasser de cette solitude. Et je savais que pour me guerir de cettte obsession maladive, rien n'était plus éfficace que de commencer à sortir avec un homme... Ma famille et Lecy, ma meilleure amie m'avaient conseillé maintes fois de brûler le tableau pour enfin passer à autre chose. Chose que je n'ai jamais pu faire, et celà malgré moi. Pourtant, chaque nuit, j'avais l'impression que ce desir innassouvi me consumait du plus profond de mon être....
  Si seulement je pouvais tout contrôler, il y aurait longtrmps que j'aurais stopper ce voyage mystique, mais, mon âme , maîtresse d'elle-même, vole volontairement vers cet homme, me faisant passer d'inimginables nuits qu'apparemment lui seul pouvait m'offrir. Qu'attendait-il donc? Ce n'était point l'envie qui lui manquait, de celà, j'en étais certaine...

  Puis, pleurant mon malheur en silence, je sentis une main se poser sur mon épaule. Claire s'assit en face de moi et m'arracha le portrait des mains.

-Mely... Pour la ennième fois, brûle ce maudit tableau ma sœur. Ou laisse-moi le faire  pour toi. Lance-toi ensuite avec un mec, je suis sure que ton obsession pour ce.... Fantôme disparaîtra.

-Je..., tu ne comprends pas Claire, soupirai-je.

-je ne comprends pas quoi?

-je ne peux pas le brûler. Je. Ne. Peux. Pas! Comprends que je suis attirée par lui, bien malgré moi.

-Attirer par une simple image pendant cinq ans. Melody cinq putain d'années. Bon sang! Reprends toi, tu risque de devenir psycopathe si cela continue.

-J'essaie. Je te le jure claire, me lamantai-je.

-shhh calme-toi ma cherie, je suis désolée, c'est juste que je n'arrive plus à comprendre les choses.
 
   Mon télephone vibra, je  regardai sur l'écran... Pas possible. Lecy.
Je  déverrouillai et lu son message.

"Melody, i beg you, ne me fout pas la honte devant Georges. Tu te souviens de lui n'est-ce-pas ?  Le même mec au nightclub ? Je lui  ai dis tellement de chose  gentilles sur toi. Alors pitié"

Je soupirai et décidai de lui répondre.

"As you wish mom"

Sous l'œil aigu de ma sœur, je pestais contre l'univers tout entier pour avoir accepter ce fichu rendez-vous. Mais on parle de Lecy, je devrais le faire pour notre amitié, mais aussi pour moi, car oui, je devais guérir.

-Ç'est Lecy avec ses fichus rendez-vous.

-voilà. Lances-toi à fond chérie. Allez, on va te préparer.

-putain!

Clair le fit un brushing, s'ocuupa de me maquiller. Elle m'obligea à mettre une robe longue de couleur blanche, fendue par devant...

   "Aux secours"

Quand je fus prête, le chauffeur me conduit au restaurant "blue kitchen" où le fameux Georges m'attendais....

Un jeune tout blond m'ouvrit et je vis Georges s'avancer vers moi dans un smoking noir, un sourir charmeur aux lèvres. On se fis la bise et nous nous dirigeâmes vers notre table.

  "pardonne-moi.... "

-Melody.... Je desesperais de te rencontrer seul à seul enfin.

Je me mis à le détailler de près, chose que je n'avais point fait la nuit de notre première rencontre. Il était, je devrais l'avouer, à mon goût. Teint brun, yeux émaraudes, des cheuveux bruns. Mais je n'arrivais pas à trouver chez lui cette aura positive  que celui que j'avais perçu chez l'autre....