Chapitre xx: le début de la guerre

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Isle Of Portland 2000, Arthégor Williamson.

     Toute l'assistance avait les yeux braqués sur Eléonore entourée de deux gardes de parts et d'autres. Nous attendions tous sa réponse, moi le plus. Cela fesait une quinzaine de minutes que je lui avais posé la question de savoir si j'étais le père de Gédéon. Ce dernier, épée dans la main, regardait sa mère avec autant de haine que d'inquiétude. À ce moment je réalisais tout simplement que c'était juste sa future couronne qui l'inquiètait. Ainsi, j'en déduisais que la seule qui s'inquiétait de mon sort dans cette pièce était seulement Dyana. Les choses allaient  certainement bientôt dégénérer. Alors, je devrais  m'arranger pour que ma mère quitte les lieux.

-Dis leur la vérité ma reine. Tu ne perds plus rien, si c'est cela que tu crains. Regarde, la vie de ce ignoble roi est désormais entre mes mains, lui incita le sorcier.

-C'est une histoire de famille, ne vous en mêlez pas ! Repondis-je.

-Il est temps de te faire comprendre que dans cette pièce, les seuls intrus ici sont ta servante et toi.

-Zyrus, parla enfin Eléonore. Ce n'est vraiment pas le moment.

Ainsi donc ils se connaissaient ? J'étais à bout de patience. Ces petits détours avant d'en arriver aux faits importants ne sont vraiment pas mon point fort.
Je tentai de me diriger vers celle qui m'intéressait mais ce fut impossible car j'étais vraiment mal en point.

-Eléonore, pour la dernière fois, ce garçon, est-il mon fils ou non ! ?

Encore aucune réponse. J'en avais plusqu'assez.

-Vas-tu répondre ou pas ?! Vociférai-je

-Laisse moi faciliter les choses mon vieux, répondis Zyrus en se dirigeant vers la reine. Je t'avais dit que les seuls intrus ici c'étaient ta servante et toi n'est-ce-pas ?

Puis sous mes yeux, une scène des plus dégoûtantes se produisait. Cet homme démoniaque embrassait mon épouse sous mes yeux. Et comme si cela ne suffisait pas, celle-ci répondait à son baiser sans aucune pudeur. C'était là la réponse.

" oh seigneur ! Est-ce donc celà ma rétribution pour avoir épouser cette femme ?"

-Arthégor, il dit la vérité, le père de Gédéon est juste sous tes yeux. L'enfant que tu as élever n'est point ton fils. C'est Zyrus qui est son père. Pendant que tu prenais du plaisir dans les bras de ta maîtresse, et bien je fesais de même avec lui.

Mon coeur pris le temps nécessaire pour encaisser chacune de ses paroles cinglantes. Mais bizarrement, celà ne me fesait même pas souffrir. De plus qu'il n'y avait jamais eu ce genre d'amour de père à fils entre Gédéon et moi, là, je comprenais enfin pourquoi.

-Et ce n'est pas tout mon cher Arthégor. J'étais déjà bel et bien enceinte avant que tu ne m'aies touchée. Lorsque j'avais eu ma certitude que j'étais enceinte, je me suis dit que je risquiais d'avoir de vrais problèmes car tu ne m'as jamais touché.

-C'est alors que je lui ai donné une petite potion qu'elle a versé dans ton thé et hop !, ahaha, enchaîna Zyrus.

-tu n'est qu'une vaurienne Eléonore. Tu ne mérites rien de plus que mon mépris. Et oui, en face de toutes ces personnes réunis ici, laisse moi te dire qu'aujourd'hui encore, je trouve que je s'il y a une chose que j'ai connu de merveilleux dans cette vie, c'est l'amour que j'ai partagé avec Andréa, et l'émotion que j'ai ressenti lorsque j'ai eu dans les bras, le fils qu'elle m'a donné.

Bam !!! Je venais d'être violemment plaqué contre le mur au fond de la pièce. Etait-ce la fin ? Je l'ignorais, mais même à ce moment où ma vie touchait peut-être à sa fin, je voulais plus que jamais dire à cette femme démoniaque ce que je pensais vis à vis de sa personne.

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