C'était l'automne, proche de l'hiver.
Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette sensation qui ce devait d'être désagréable. Je l'avais oublié. Que pouvait faire le froid sur une personne qui n'avait plus de chaleur humaine en elle ? La flamme s'est déjà éteinte, l'environnement glaçant ne peut rivaliser avec le vide d'un esprit.
Ce vide ? Il était bien plus effrayant et froid que le temps en lui-même. Je ne ressentais plus les palpitassions qu'une adolescente de mon âge pouvait ressentir. J'avais balayé toutes les choses positifs que mon cœur détenait, sans que je puisse faire quelque chose. Un sentiment était plus fort que ma conviction, mes efforts pour tentait de vivre comme tout le monde. À ce jour c'est le seul sentiments que je possède : l'angoisse. Je me réveillais avec crainte, je m'endormais également avec inquiétude. Je voulais sortir de ce long cauchemar qui était devenu mon quotidien. Il m'arrivait le matin de me pincer au réveil pensant que j'étais dans un sommeil perpétuelle. Mes espoirs étaient infimes.
Mon stresse m'enveloppait entièrement : Physiquement et mentalement. Je vivais avec une peur, je ne voulais pas que ce jour recommence. J'avais peu à peu construit une barrière autour de moi, c'était une manière pour moi de me protéger.
Je ne criais pas de l'aide. J'en avais pas besoin. Que pouvaient faire les adultes ? Ils sont avides et corrompus jusqu'au os. Leurs réputations est bien plus importante et finissent par camoufler tout leur faux gestes avec de l'argent. C'est ahurissant et répugnant.
J'avançais vers ce qui était appelé : Le lycée. Je passais dans les rues les plus calmes, les moins peuplées. La simple vue d'une foule pouvait me faire paniquer. Pire, être seule face à face avec un homme.
La seule chose qui me surprenais encore de moi et le fait que j'arrivais à aller en cours malgré mes craintes. J'étais obligée de toute façon.Arrivé au lycée, je rejoignais ma salle de classe, vide. J'avais pris pour habitude d'arriver en avance pour éviter les heures de pointes et la classe bondé. Je finissais par rejoindre ma place vers le fond de la salle. Peu à peu, "mes camarades" arrivaient, ils étaient brouillant. J'enfilais mes écouteurs et ouvrais un livre, signe que je ne voulais parler à personne. Ça fonctionnait plutôt bien, on ne venait pas me déranger.
Le professeur était arrivé, chacun rejoignais sa place. Seulement, ce n'était pas le même que d'habitude. Je ne l'avais jamais vu auparavant, ça attisé la curiosité de tout le monde. Moi ? Je n'étais pas plus intéressée, je priais pour que la journée ce termine. Ce cauchemar quotidien qui devenait presque une mascarade.
- Yamamoto-sensei, votre professeure principal ne sera plus présente. Je la remplacerai jusqu'à la fin de l'année. Fit le professeur en se tenant devant le bureau. Coopérais bien, c'est pas évident de reprendre une classe en plein milieu de l'année donc soyez compréhensif. Finit-il.
J'avais pu entendre quelques plaintes par ci par là. Épuisant.
- Pourquoi Yamamoto-sensei ne peut plus venir ? Demanda une élève.
- C'est personnel. Je n'ai pas le droit de vous en informer. Répondit-il.Mon nom est Kagamine. Je vous aiderai pour cette dernière année, n'hésitez à me solliciter si vous aviez besoin d'aide. Finit Kagamine-sensei en partant de la salle.
Foutaise. Un ramassis de belle parole.
Les filles autours de moi étaient ravi de l'arrivé de ce Kagamine-sensei. Ce professeur était plutôt jeune. Elles avaient ces palpitassions, vous savez ? Celle que je n'ai plus.
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• Vocaloid : Clock •
Mystery / ThrillerMini-Fiction : C'était l'automne, proche de l'hiver. Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette s...