16h, salle de détention.
J'étais assise sur le côté droit de la classe, l'autre abruti sur la gauche. Cela m'étonnais qu'il était venu. Notre professeur principal : Kagamine-sensei été là pour nous surveiller durant les 2h. Ça allait être épuisant.
- Vous allez faire une dissertations. Nous annonça Kagamine-sensei.
- Une dissertation ? Fit l'autre personne insignifiante. Je ne sais même pas pourquoi je suis là ! Je n'ai rien fait. Finit-il.
- Si tu ne le fais pas, tu auras l'occasion de le faire une prochaine fois avec deux autres heures de détention. À toi de choisir. Annonça Kagamine-sensei en lui donnant le sujet.
J'avais entendue mon "camarade" soufflait d'énervement tant dit que le professeur m'avait donné le sujet.
"Nos peurs deviendraient-ils un moyen pour contrer notre libre-arbitre sans en être conscient ?"
On aurait dit que le destin s'acharner contre moi. Quelle sujet de merde. Tout les événements et actions d'aujourd'hui m'on mené à cette nuit. Il y avait toujours un lien.
Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir écrire ? Je ne pouvais pas réellement écrire ce que je pensais. Si je le faisais, j'aurai 2 fois plus de rendez-vous chez le psychologue. Non merci.
Le silence qui régnait dans la salle me rendais indécise. On pouvait entendre l'horloge avancer, les tics et les tacs pouvaient me rendre folle. De plus, je n'aimais pas rester seule dans le lycée quand il n'y avait presque personne. Ça restait psychologique. Le crépuscule était apparu, il tapait à travers vers la fenêtre ainsi que sur ma feuille qui était dorénavant illuminé. Cette lumière orange aveuglante m'avait pourtant aidé. J'avais simplement à déformer les mots, les rendre plus beaux. De cette façon je pourrai répondre à ce sujet parfaitement face à cette question de merde. Je me disais que plus vite je me concentrai sur le sujet, plus vite le temps allait s'écouler.
Les mots avaient commencé à s'enchaîner rapidement face à mon envie de voir le temps passer plus vite. Les mots s'était transformé en des paragraphes imposants. Il était devenue naturel pour moi de mentir.
ELIPSE DE 2H
18h, fin de la détention. Fin du cauchemar ; le crépuscule avait disparu pour laisser place au ciel sombre et angoissant. La pénombre était dominante laissant les lampadaires apporter un peu de lumière. Alors j'avais rendu ma copie à Kagamine-sensei en m'inclinant puis en quittant la salle.
Comme cette nuit-là, j'avais dévalée les escaliers mais cette fois-ci en courant et en faisant abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi. Je ne devrai pas refaire cette erreur d'être curieuse. Ainsi j'étais arrivé à l'arrêt de bus au même moment où mon bus arrivait. Soulagement. Je montais dans celui-ci où il n'y avait pas beaucoup de monde. Je m'asseyais sur un siège libre en regardant vers la fenêtre. La ville défilait devant mes yeux.
Forte heureusement j'habitais dans un quartier tranquille et simple. Une fois descendue du bus, j'étais devenue plus sereine. Je m'étais dirigé vers ma maison où je m'étais empressé de franchir le pas de la porte.
Une nouvelle journée était alors passé, une nouvelle journée a essayer d'oublier. M'enfin c'étais un véritable echec. Je soufflais alors une nouvelle fois puis j'allais dans la salle de bain afin de prendre une douche. L'eau chaude m'apaiser un petit peu. J'étais entrain de faire le point sur cette journée médiocre. En temps normal, ça se passait bien mais là c'étais chaotique. Je pensais peut-être à une coïncidence, mais quelque chose en moi voulait me faire penser à autre chose. Rien qu'en y pensant, je trouvais cela étrange. 2 facteurs m'interpellait : 2 personnes de l'établissement sont partie soudainement. Je sais pertinemment que Yamamoto-sensei ne partirait pas du jour au lendemain, ses élèves étaient toutes sa vie. Madame Maniwa était assez semblable. Elle prenait plaisir d'entendre les malheurs des autres, pourquoi elle partirait ?
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• Vocaloid : Clock •
Mystery / ThrillerMini-Fiction : C'était l'automne, proche de l'hiver. Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette s...