- Salut toi ! Tu vas bien ? Demandais-je ironiquement à la fille : Saori.
- Qu'est-ce que tu fais là ?! Fit-elle.
- Pas grand chose. Tu t'es bien amusé à me tourmenter n'est-ce pas ? Continuais-je en m'approchant d'elle.
-Je te conseille de ne pas me toucher. Répondit Saori.
- Ah oui ? Qu'est-ce que tu vas faire ?! Demandais-je avec le sourire au lèvre. Tu es toute seule. Finis-je.
- Si tu fais quoi que ce soit, assure toi que je ne resterais pas les bras croisés. Mes parents sont avocats. Déclara-t-elle.
Une once de peur se faisait sentir venant d'elle. Mais j'étais de nouveau exaspéré. J'en avais rien à foutre de ses parents. C'étais elle que je voulais.
Même si elle n'était pas le cœur du conflit que je ressentait au fond de moi, elle en faisait tout de même partie. Je demandais juste à être tranquille, je voulais finir le lycée tout en étant mêlé à personne ! J'accumulais déjà cette peur quotidienne, je ne voulais pas qu'on m'enfonce encore plus. Je devais éradiquer ce conflit secondaire avant de m'attaquer au primaire.
Je m'approchais donc d'elle réellement. À ce moment là, j'avais l'impression d'être une autre personne. Je savais que ça aller me faire du bien. Oui, je voulais faire mal à quelqu'un. Qu'une autre personne ressente ma souffrance.
Ma main s'était rapproché de Saori, une simple gifle n'allait pas me satisfaire. Je voulais plus. Un ensemble de scénario s'était enchaîné dans ma tête. Horrible, les uns comme les autres.
J'y était presque. Mais..
- Miku, sort de là immédiatement ! Criai la personne derrière la porte.
Monsieur Noguchi.
Il devait me surveiller avec les caméras. Il commençait à me taper sur le système.
- Ouvre cette porte ! Fit-il en essayant de l'ouvrir.
D'un seul coup, j'avais attrapé un mental breakdown. J'y étais presque. Il me manquait que quelques secondes pour y arriver. Mais encore une fois, le ciel n'était pas de mon côté. J'étais remplie d'exaspération. C'étais un véritable échec comme à mon habitude. J'en pouvais plus, je voulais finir là maintenant.
Mais je savais que c'étais impossible, l'apparition de monsieur Noguchi m'avait perturbé. J'avais presque perdu mes moyens ?
Je déverrouillais la porte contre mon plein gré. Sans plus tarder, le psychologue l'avait ouverte en me laissant un regard noir. J'étais dégoûté et énervé.
- Vous avez les yeux même dans les toilettes des filles Monsieur Noguchi ? Ajoutais-je blasé.
- Estime toi contente que je te sauve la vie petite saute ! Déclara-t-il en me prenant par le bras pour me sortir des toilettes.
Au lieu de s'occuper de la "victime", celui-ci voulait s'occuper de mon cas. Je n'avais encore rien fait, je ne craignais pas grand chose. Je me débattais violemment de son emprise pour finir par partir de l'opposé.
- Arrête-toi tout de suite ! Cria-t-il.
Les élèves s'étaient stoppés net dans leur occupation. Ils avaient les yeux rivés sur le psychologue et moi. Tous des langues de vipères.
- Tu vaux mieux que ça, non ? Fit-il avec un air narquois.
- Qu'est ce que vous en savez ? Je ne vous parlerai pas. Vous n'êtes qu'un tas d'ordure à mes yeux. Déclarais-je. Alors continuer à faire ce que vous faisiez? comme m'insulter ou dire avec qui je devrais sortir ou même coucher. Ajoutais-je en m'adressant aux autres également. Je m'en contre fiche, mais à mes yeux vous êtes tous une bande d'enfoirés ! Finis-je en partant.
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• Vocaloid : Clock •
Mystery / ThrillerMini-Fiction : C'était l'automne, proche de l'hiver. Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette s...