FLASHBACK
La lumière du couloir était éteinte. Je m'étais dirigé vers un interrupteur pour tenter d'apporter peu de luminosité. Seulement rien ne s'allumer. Super. J'active alors le flash de mon téléphone afin d'aller vers cette salle des professeurs. J'espérais que la salle était ouverte car sinon le délégué aller m'éventrer. C'étais la vieille du festival du lycée, nous étions entrain de rusher sur notre salle de classe pour la décoré. Bien évidemment, il fallut que ce soit moi qui aille chercher du scotch en salle des professeurs. Le délégué était assez susceptible, je ne m'étais pas opposé.
J'avais avancé vers les escaliers, c'était glauque. Chaque petit bruit, chaque craquement, je pouvais les entendre. Cela m'a ajouté un rythme cardiaque plus rapide que la normale. Seule à minuit dans le lycée dans l'obscurité était le parfait scénario pour mon imagination débordante. Soit, j'avais pris en main la rampe d'escalier pour ne pas trébucher mais celle-ci était glacé. J'avais descendu chaque marche en ratant à chaque fois un battements de mon cœur.
Arrivée à l'étage souhaité, je m'étais dirigé vers cette salle en question en essayant de me vider l'esprit. Je devais simplement prendre du scotch, rien de plus. Mais j'avais entendu un claquement, plusieurs claquements à la chaîne. C'est seulement mon imagination, me disais-je. Juste la fatigue intensif qui me faisait entendre des hallucinations auditives. C'étais une excuse valable, ce rush me faisait perdre la tête. J'ébouriffai mes cheveux puis claquait mes joues. Une sorte de remise en forme. Enfin je souhaitais le penser de cette façon.
Ce claquement se faisait encore entendre me rendant presque folle, à la limite de la panique. Ce bruit c'était stopper d'un seul coup. Pourquoi ? J'étais presque figé sur place. Ce bruit devait être un oiseau tapotant sur la fenêtre, ou même une fenêtre mal fermé, me disais-je. Alors je courrais faire cette salle des profs. Je voulais à tout prix récupérer l'adhésif pour plus vite partir.
Arrivé en face je m'étais rendu compte que la salle est ouverte. Je n'avais pas fait ce chemin pour rien.J'avais soupiré de soulagement. Néanmoins je m'étais réjoui trop tôt, trop de bruit étrange et pénétrant était revenu. Cela était devenu un son glissant. On aurait dit quelque chose qui glissait et où se hisser. J'avais cette impression à ce moment-là.
Ma main était encore sur la poignée glaçante du lieu où je devais me rendre. Par curiosité qui était complètement terrifié, je voulais savoir quel était ce bruit. C'était presque instinctif. J'avais le choix de faire une abstinence et ignorer ce que j'entendais mais je ne voulais pas. À aucun moment j'avais pensé que mon choix allait changer le cours de ma vie et la rendre si insignifiante aux yeux des autres, aux yeux des adultes. Je m'étais retournée doucement avec effroi, je devais savoir. La nouvelle vue que j'avais, m'avait pétrifié le sang. Ma gorge était noué, bloqué, tout comme ma respiration. Mon impression sur ce hissement était bien réelle. Bien trop réel. Ma vue, elle aussi était réel.
Je ne pouvais pas bouger, je n'étais plus maître de moi-même. La peur avait pris le contrôle, je ne pouvais plus rien faire. Cette couleur pourpre envahissait mes yeux, elle était majeur sur cette chose abominable.
- C'est quoi ce regard ? Me demande un homme fortement euphorique près de la chose qui dégouliner de rouge perçant.
Fin du FLASHBACK
- Tu réponds quand je te parle ?! continue le mec.
Sa phrase m'avait emmené vers le souvenir que je tente d'oublier chaque jour. Ce moment d'angoisse et de peur. J'avais attrapé des bouffées de chaleur. Je cherchais la sortie, je voulais partir d'ici au plus vite. Le monde autour de moi s'était mis au ralenti. Rien de plus terrifiant, ça ralentissait mon chemin vers la sortie puis je ne pouvais plus respirer. Non. J'étais encore dans cette salle où quelques regards étaient rivés sur nous. C'est-à-dire le mec et moi.
- Tu comptes m'ignorer combien de temps ? fait-il en m'attrapant le bras.
Changement d'impression total. Mes yeux s'étaient diriger vers lui avec colère. Contrairement à ce jour-là, ce n'était pas la peur qui avait pris possession de mon corps mais la colère. Je voulais refouler toute ma haine sur quelqu'un. J'en avais besoin. très envie même.
Mon pou saccadé, j'avais dégager violemment. Ce n'était plus moi. C'est comme si tout cette angoisse avait ouvert une porte en moi, quelque chose que je n'avais jamais vécu et ressenti. C'étais nouveau et effrayant à la fois.
Une heure plus tard, en salle de correction.
- Je ne m'attendais pas dès ma première journée à devoir régler un tel problème. Fit notre nouveau professeur principal.
- Monsieur je n'ai absolument rien fait, c'est elle qui m'a attaquée ! Se défend la personne qui était définie comme camarade de classe.
- Miku, tu peux m'expliquer pourquoi tu lui as brisé le nez ? Me demanda Kagamine-sensei.
Je n'avais pas répondu à sa question comme à mon habitude. J'avais repéré toutes les sorties possibles de cette pièce. Mon regard c'était dirigé dans tous les recoins de cette salle.
- Très bien vous aurez tous deux deux heures de détention après les cours. Ajouta Kagamine-sensei.
- Pardon ?! Je suis la victime dans tout ça ! En quoi je devrais rester à cause d'elle ?! S'énerva l'abrutis tout en tenant son mouchoir coller au nez pour absorber le sang.
Cette couleur, j'en avais assez.
- Je n'ai pas besoin de me justifier à toi, je vous attendrai tous les deux à 16h dans la salle de colle. Si vous ne venez pas je vous donne un avertissement. Vous avez bien compris ? demande le professeur.
J'avais répondu avec un hochement de tête, je voulais en finir vite pour partir.
En acceptant les 2 heures de détention, ça m'évitais de me faire renvoyer. Je ne voulais pas que cela arrivait, j'avais déjà assez perdu de temps dans mes études. Après ce qu'il s'était passé j'avais déménagé, changer de lycée puis une année sabbatique. Je devais changer d'air. J'étais alors sortie sans un mot. Je soufflais une nouvelle fois face à ma main qui était devenue rouge suite au contact qu'elle a eu sur le nez de ce mec. Faut avouer que moi aussi j'avais mal, ça me chauffer la peau. À ce moment là, je sais pas ce qui m'avait pris. Je voulais juste refouler toute cette haine mais je l'avais fait sur la mauvaise personne. Je savais pertinemment que c'était mal mais ça m'avait soulagée ne serait-ce qu'un petit peu.
Il était presque midi, étant donné les circonstances j'étais sorti très en avance du sport. Je regagnai le toit avec mon repas que j'avais récupéré dans mon casier. Au moins ici j'étais seul et tranquille. Personne ne venait ici et tant mieux ! Je ne voulais même pas imaginer la suite de la journée, je vais sûrement prendre pleins de remarques désagréable. Mon esprit s'était égaré et était devenue violent. J'avais l'impression d'être à la limite d'être folle ? Peut-être que je le devenais, tout me rongeait alors rien ne me surprenais.
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Mes forces revenaient petit à petit mais je ne me rendais pas compte. Le désir de vengeance se ancré en moi ?
Cette violence, je voulais la transformer en quelque chose d'utile.
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• Vocaloid : Clock •
Mystery / ThrillerMini-Fiction : C'était l'automne, proche de l'hiver. Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette s...