8h25. Chez le psychologue
Il était clair pour moi que cette personne n'était pas remplie de bonnes attentions. J'avais refermé toutes mes émotions, toutes mes pensées. J'étais devenue neutre et morte. Je le voulais, je devais me taire et jouer à ce petit jeu. Il était indispensable que je gagne.
- Tu es sûr que quand tu me dit qu'il n'y a rien, tu ne me ment pas ? Fit-il. Je suis sûr pourtant que quelque chose t'as poussé à agir ainsi. Finit-il.
- Non absolument rien. Répondis-je en étant neutre.
- Je pense que tu as plutôt fait ça pour une bonne raison. Tu avais peut-être une haine, oui une haine. Commença-t-il. Ou peut-être bien que tu as des sentiments refoulés pour ce garçon. Finit-il.
- Je n'ai aucun sentiment pour ce garçon, on ne se connaissait même pas avant que je lui casse le nez. Répondis-je en restant calme.
J'étais estomaquer. Ce n'étais pas vrai. Rien n'était vrai. J'étais à la limite d'affirmer ma violence.
- D'accord je vois que tu n'es pas décidé à parler. Dans ce cas, je ne vois pas l'intérêt de continuer pour aujourd'hui ! Le temps que tu ne parlera pas, tes rendez vous avec moi seront renouveler. Déclara-t-il.
Après ses derniers mots, je me levais de ma chaise. Je m'inclinais par respect puis quitte la pièce. Je ferme la porte et reste quelques secondes figés. J'étais en train d'étouffer. La peur m'avait rongé au fond de moi. Je m'étais juste pas rendue compte. C'étais un sentiment que mon corps exploité souvent.
Après m'être calmé, j'avais relevé la tête puis marchais en direction de ma classe pour aller en cours. Mais au milieu du couloir, il y avait une ombre. Oui une ombre. Mes yeux s'étaient s'écarquillé de peur. J'avance de plus en plus malgré mes craintes, la lueur du jour me mettait plus en confiance.
Je vis alors l'une des trois pétasses, je soufflais de soulagement en voyant que ce n'était pas un de détraquer.
Mais quelque chose me trottait l'esprit, que faisait-elle là ? Le bureau du psychologue était dans l'aile Est du lycée, il n'y avait rien d'autre ici.
J'allais avoir d'autres problèmes.
-Tu ne fera plus jamais la maligne ! Assure-toi de filer droit petite conne. Dit- elle suivit d'un rire hypocrite.
Je la voyais partir, tandis que moi... Je me mettais contre le mur et me laissais glisser pour m'asseoir à terre . J'ai fini par mettre mes jambes contre mon torse et ma tête entre mes genoux. J'avais beau avoir 2 ans de plus qu'eux, cela me faisait tout de même quelque chose. Les larmes, je ne devais pas les laisser tomber. Je devais vaincre ses mots.
Mon humeur avait prit un sale coup entre ce psychologue et cette princesse exécrable.
Tandis que j'étais dans cette position, des pas se faisait entendre, c'étais vraiment le mauvais moment.
Ces pas, je pouvais les entendre arriver en ma direction. J'avais tellement honte que je ne voulais pas relever la tête. Cependant celle-ci s'arrêta devant moi.
- Est-ce que tu vas bien ? Fit une voix en se baissant à ma hauteur.
C'était lui, ce mec insignifiant qui venait me parler et j'ignorais pourquoi. Mais je ne voulais pas savoir. Je m'étais donc levé, la tête encore baissé et partie rapidement. Je ne voulais pas lui parler.
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• Vocaloid : Clock •
Mystery / ThrillerMini-Fiction : C'était l'automne, proche de l'hiver. Il n'y avait presque plus de feuille sur les arbres. Ils étaient vident et mort comme je pouvais l'être. Le vent glacé effleurait ma peau nue et découverte. Seulement je ne ressentais pas cette s...