Le destin Albion de Scribblingaway

Chapitre six - Tiewnes

Pour la deuxième fois cette semaine, Arthur se réveilla plus tôt que d'habitude. Il se retourna, sachant qu'il avait encore une bonne heure de sommeil, mais essayez comme il pourrait, le repos lui faisait allusion. Son esprit se retournait. Ils avaient annoncé les villages il y a trois jours, et depuis lors, Arthur était trop pressé pour se reposer correctement. Il n'y avait aucun moyen de savoir si leur plan fonctionnait.

Il avait décidé de ne pas envoyer de patrouilles dans ce qu'il considérait maintenant comme des villages de druides. Il y en avait quatorze en tout, dont trois si vastes que Merlin était tombé dans un évanouissement mort (encore) après qu'il eut fini de les relever du sol. La zone autour de ces villages était surveillée, de même que toutes ses terres, mais Arthur refusa de continuer à regarder pour voir si les Druides avaient élu domicile. Ils n'étaient pas ses animaux domestiques, ils n'avaient pas besoin de sa vigilance constante.

Soupirant lorsqu'il réalisa que son esprit était à nouveau en train de penser à ces lignes inépuisables, Arthur se glissa hors du lit. Il allait faire un tour dans la forêt, se vider la tête. Il n'y avait rien d'autre à faire. Il ne voulait pas déranger Merlin non plus. Sa propre nervosité avait touché Merlin, qui avait travaillé si dur ces dernières semaines. L'homme méritait son repos.

Arthur se glissa hors de sa chambre, vêtu de sa chemise de nuit et de sa culotte. Il marchait dans le couloir, essayant de ne pas faire de bruit, le calme du château faisant que ses bottes semblaient lourdes sur les dalles. Il traversa la porte de Merlin sur la pointe des pieds.

Et se figea comme un cerf coincé quand il entendit le gémissement.

Merlin

Il lui fallut une seconde pour reconnaître la voix de Merlin et une seconde pour se rendre compte que son meilleur ami était en danger. Le faible gémissement donnait l'impression que Merlin avait mal. Ici? Dans le château? Quel genre de personne pourrait se faufiler dans le sorcier de la cour? Adrénaline, Arthur ouvrit la porte, ravi de ne pas faire de bruit.Les yeux vifs, la main sur le pommeau d'Excalibur, il entra dans la pièce sombre en prenant soin de rester dans l'ombre de la garde-robe.

Il réalisa rapidement que Merlin était seul, assis dans le grand lit, son dos contre la tête de lit. Peut-être était-il malade? Il gémit et Arthur vit suffisamment de lumière dans la lumière d'avant l'aube pour comprendre pourquoi.

Il devint plus rouge que la tunique préférée de Merlin lorsqu'il réalisa que Merlin ne souffrait pas . Celles-ci avaient été des gémissements de plaisir .

L'une des mains de Merlin était serrée dans les draps à côté de lui, tandis que l'autre bougeait de façon saccadée sous le drap plié sur ses genoux. Ses yeux étaient fermés - une petite pitié - et sa chemise de nuit blanche était trempée de sueur. Il y était depuis longtemps.

Ce n'était pas la première fois qu'Arthur rencontrait quelqu'un qui avait vécu des années branlantes avec les chevaliers, mais ce n'était pas sans gêne, mais c'était la première fois qu'il ne savait pas vraiment comment échapper poliment à la situation. La porte s'était refermée doucement derrière lui et il était dans le champ de vision direct de Merlin. S'il faisait un seul son, Merlin ouvrirait les yeux et le verrait.

Le gémissement de Merlin ramena son attention sur cette main saccadée. Sa main gauche s'empara des draps, désespérée et à la recherche, et Arthur eut l'envie insensée de se rapprocher et de saisir cette main.

"Argh", articula Merlin, l'image même de la débauche. Il se mordit la lèvre inférieure, probablement pour rester silencieux, et Arthur se sentit comblé par son horreur.

Ce n'est rien, raisonna-t-il. En le voyant comme ça, ça donne envie de le faire aussi . C'est tout . Il refusa de croire que l'excuse était fragile, choisissant plutôt de se concentrer sur Merlin.